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Par des voies contraires ils sont arrivés au même résultat que Lol V. Stein, eux, à force de faire, de dire, d'essayer, de se tromper, de s'en aller, et de revenir, de mentir, de perdre, de gagner, d'avancer, de revenir encore, et elle, Lol, à force de rien. [Marguerite Duras]

Par des voies contraires ils sont arrivés au même résultat que Lol V. Stein, eux, à force de faire, de dire, d'essayer, de se tromper, de s'en aller, et de revenir, de mentir, de perdre, de gagner, d'avancer, de revenir encore, et elle, Lol, à force de rien. [Marguerite Duras]X
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LE RAVISSEMENT DE LOL V. STEIN, de Marguerite Duras
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Auteur : Marguerite Duras
Titre : Le ravissement de Lol V. Stein
Edition : Folio
Page : 190  _ Date de parution : 1964
Genre : littérature française
Résumé : L'histoire de Lol Valérie Stein commence au moment précis où les dernières venues franchissent la porte de la salle de bal du casino municipal de T. Beach. Elle se poursuit jusqu'à l'aurore qui trouve Lol V. Stein profondément changée. Une fois le bal terminé, la nuit finie, une fois rassurés les proches de Lol V. Stein sur son état, cette histoire s'éteint, sommeille, semblerait-il durant dix ans.
Lol Stein se marie, quitte sa ville natale, S. Tahla, a des enfants, paraît confiante dans le déroulement de sa vie et se montre heureuse, gaie. Après la période de dix ans la séparant maintenant de la nuit du bal, Lol V. Stein revient habiter à S. Tahla où une situation est offerte à son mari. Elle y retrouve une amie d'enfance qu'elle avait oubliée, Tatiana Karl, celle qui tout au long de la nuit du bal de T. Beach était restée auprès d'elle, ce qu'elle avait également oublié. L'histoire de Lol V. Stein reprend alors pour durer quelques semaines.[résumé quatrième de couverture] 
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Mon avis : Je crois que je vais finir par m'habituer à l'écriture si spécial de Marguerite Duras. Ce livre-là, je ne l'ai pas lu pour les cours, mais pour le plaisir. Oui, j'ai lu un livre de Duras par plaisir (et aussi peut-être pour le bac de français, peut-être que d'avoir une plus grande culture des livres classiques serait bien pour l'écrit ou pour l'oral). Il me semble que j'apprécie d'ailleurs d'avantage son écriture, à croire qu'il faille lire plusieurs de ses romans pour s'y habituer, à son écriture. D'ailleurs, j'ai apprécié ce roman d'avantage que les autres. Quelques explications... 

Pour la première de couverture, il s'agit d'une simple photo d'une plage, des maisons, et des planches. A première vue je dirai qu'il s'agit de Deauville, sachant qu'elle a habité dans cette ville, qu'il y a des planches sur le sable et des maisons assez identiques. Après, ce n'est qu'une simple suggestion. Je n'aime pas spécialement la couverture, c'est simple et pas forcément extraordinairement beau. Disons que ça passe.
 
Quant au résumé, il résume assez bien le livre, à vrai dire. Il est assez tentant, et il est à l'image du livre, pas folichon non plus, mais agréable à la lecture. Je dois avouer que si ça avait été une autre auteure, je ne l'aurai pas lu. Le résumé ne me tentais pas énormément, mais comme c'est Marguerite Duras qui l'a écrit, je me suis « pourquoi pas ? » et j'ai décidé de le lire. Alors, vous pouvez vous fier au résumé quant à la lecture du livre, selon mon avis.
 
Alors, pour ce qu'il s'agit de l'histoire. C'est l'histoire de Lol Valérie Stein, une femme qui est devenue folle lorsqu'elle a vue son fiancé avoir un coup de foudre pour une autre femme qu'elle, Anne-Marie Stretter. Elle rencontre Jean Bedford, ils partent ensemble de T. Beach pour aller en Amérique, ont trois enfants, se marient et reviennent. Le récit est principalement concentré sur lorsqu'elle revient, après dix années en Amérique, à S. Tahla, sa ville natale. C'est le récit de sa rencontre avec Tatiana Karl et de celle de Jacques Hold, qui deviendra son amant. C'est surtout le récit d'une personne, d'un caractère, d'une personnalité. Elle n'est pas comme tout le monde, elle a un problème mental, et ça se sent. Bref, avant d'être le récit d'une histoire, c'est le récit d'une personne. Ce qui est étrange, et qu'on ne comprend pas dès le début, c'est que c'est du point de vue de Jacques Hold, c'est lui qui nous fait le récit de la vie de Lol dès le début.
 
Commençons par Lol Valérie Stein. Elle était jeune et belle, d'après Tatiana Karl, sa meilleure amie, elle a toujours était « ailleurs », son esprit n'a, selon elle, jamais était entièrement présent. Dès ses années de lycée. C'est-à-dire qu'avant cette soirée où son fiancé lui brisa le c½ur, elle était déjà un peu folle. Du point de vue de Jacques Hold, elle est belle, les cheveux blonds, les yeux clairs. Il l'aime, il la trouve en quelque sorte hypnotique. Leur relation est d'ailleurs assez étrange, à cause des réactions assez spéciales de Lol. Elle ne finit pas toujours ses phrases, a des réactions assez bizarres. Elle n'est pas comme tout le monde, et moi aussi, je l'a trouve assez hypnotique. Elle est spéciale, mais j'aime bien ce personnage !
 
Quant à l'écriture de Marguerite Duras, j'ai pas mal expliqué plus haut dans ma chronique ce que j'en pensais. Je pense qu'il faut s'habituer à son écriture pour en comprendre ses subtilités. Mais que cela ne vous empêche de lire l'un ou plusieurs de ses livres, car si je dis qu'il faut s'y habituer, si vous ne commencez pas, jamais vous vous y habituerai. Elle a une plume bien à elle, assez spéciale. Mais on ressent des émotions, et c'est très beau, poétique.
 
En somme, je conseille ce livre. Il est bien, certes, il n'est pas incroyable, mais il est agréable à lire. Comme dit plus haut, il faut s'habituer à l'écriture de Duras, lorsqu'on l'ai, on reconnais la subtilité de sa plume, et sa beauté. L'histoire est assez originale, bien que pas n'ont plus extravagante. Ce n'est pas fantastique, ni rien, mais c'est reposant. Pour votre culture général, tentez cette lecture !
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Ma note : 7,5/10 
Votre note : ?/10 
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#Posté le vendredi 13 juin 2014 16:46

Modifié le lundi 16 juin 2014 09:55

Mon pouvoir vient du ciel et envahit l'espace, mon âme s'exprime en dessinant et sculptant dans la glace et mes pensées sont des fleurs de cristal gelées. [La reine des neiges]

Mon pouvoir vient du ciel et envahit l'espace, mon âme s'exprime en dessinant et sculptant dans la glace et mes pensées sont des fleurs de cristal gelées. [La reine des neiges]/
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LA REINE DES NEIGES, film des Studios Disney
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Réalisateurs et acteurs principaux : Chris Buc, Jennifer Lee et Kristen Bell, Idina Menzel.
Genre : Film d'animation, aventure, romance  _ Durée : 1h42
Année de production : 2013
Résumé : Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu'optimiste, se lance dans un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté, et de son fidèle renne, Sven à la recherche de sa s½ur, Elsa, la Reine des Neiges qui a plongé le royaume d'Arendelle dans un hiver éternel...  En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas. [résumé allociné]
 
Mon avis : C'est drôle que dans un film d'animation qui s'appelle La Reine des Neiges, le personnage principal de cet édit film ne soit pas la reine des neiges, mais sa s½ur. Ou y a-t-il que moi qui voit la dimension comique ? Bref, j'ai finalement vu La Reine des Neiges, après en avoir souvent entendu parler. 

J'ai demandé à ma s½ur qu'elle personnage elle préfère entre Elsa et Anna. Elle m'a répondu honnêtement Elsa. Quant à moi, je préfère Anna. Et j'y vois quelque chose de peut-être plus profond qu'une simple conversation question-réponse. Ma s½ur à toujours préféré les livres de fantasy, des choses qui sortent de l'ordinaire, pour elle, la magie, ça se voit, c'est des magiciens ou des choses plus sombres, mais c'est un univers différent : la magie d'Elsa est perceptible, elle se voit, elle est une sorte de « magicienne », elle a des pouvoirs magiques. C'est peut-être ce qui plaît à ma s½ur dans ce personnage. Pour moi, la magie se trouve dans le c½ur de l'homme. Elle ne se voit pas forcément à l'½il nu, dans un paysage ou aux côtés d'une personne, mais bien dans son âme. Pour moi, la magie, ce sont les qualités humaines, ce qui fait de quelqu'un une personne spéciale, c'est sa magie, son pouvoir. Anna n'a pas de pouvoir, mais elle est spéciale, elle est drôle et forte, et malgré cette absence de magie visuelle, elle est remplie de qualités intérieures d'homme qui sont magiques. Après, je dis ça, je dis rien...
 
Je vais d'abord parler de la photographie (est-ce-que je peux vraiment appeler ça photographie, avec un film d'animation?). Les couleurs sont superbes ! Que de bleu et de blanc ! Que de froideur magnifique ! Que de paysage splendide ! Cela me donne envie de partir en Norvège ! La photographie du film est nette, c'est beau, c'est vraiment bien fait, c'est très agréable à voir. L'ambiance est vraiment bien, ça donne une atmosphère parfaite, celle du Grand Nord. C'est très beau et ça m'a toujours fait rêver, le Grand Nord.
 
N'oublions pas les chansons. Car si je ne peux pas parler du jeu des acteurs, je n'oublierai pas ce qui fait un film d'animation Disney : ses chansons ! Comme dans tous les films de ce studio de production cinématographique, il y a plein de chanson, plus ou moins entraînante. Ma préféré reste « libérée, délivrée », c'est celle qui m'a le plus marqué, avec celle du petit bonhomme de neige, Olaf. Je dis plus ou moins entraînante, parce qu'il n'y en a pas tellement qui m'ont réellement plus, sur le nombre qu'il y en a. Point négatif, d'ailleurs : beaucoup trop de chanson. Certes, il s'agit d'un Disney, un film pour les enfants. Mais quand même, y en avait moins à l'époque de La Belle et la Bête, d'Alice au Pays des Merveilles et de Cendrillon ! Elles sont parfois inutiles (celle des trolls, par exemple, même les trolls sont inutiles, la scène même aurait du être enlevé, car elle n'a aucun intérêt scénaristique) et ça ne marche pas toujours.
 
Pour l'histoire. C'est une jolie histoire, un joli Disney, avec le pouvoir de l'amour, le blabla normal du film d'animation Disney, en somme. Mais ça reste une bonne recette, car ce film m'a plu comme il a plu à énormément de gens ! Le fait que ça se passe en Norvège n'a fait qu'augmenter mon plaisir de voir ce Disney, d'ailleurs (et en plus, à un moment où on porte encore des jolis robes, donc il y a assez longtemps, m'enfin, comme dans énormément de Disney). Même si je ne pense que ce soit vraiment utile de rappeler l'histoire, vu que je doit être la dernière personne sur terre à l'avoir vu. Rapidement, c'est Elsa, qui fait partie de la famille royale norvégienne, qui a des pouvoirs qui peuvent se révéler très dangereux, car sans le faire exprès elle a blessé sa s½ur, Anna, sans le faire exprès (heureusement que les trolls sont là pour la guérir). Elle doit à tout prix cacher ses pouvoirs. Leurs parents meurent. Elles grandissent seules, et le jour où Elsa doit prendre le trône et être la reine, elle montre ses pouvoirs sous le coup de la colère (contre Anna). Elle s'enfuie. Anna part à sa recherche. Voila. Je ne trouve pas qu'il n'y ai vraiment de scénario, c'est vide. C'est beau, mais c'est vide. C'est dommage.
 
Pour les personnages. J'ai déjà dis préféré Anna à Elsa. Sinon, il y a aussi Kristoff et son fidèle renne, Sven. Il y a également Olaf, un bonhomme de neige qui parle. Les personnages sont biens, drôles et bien fait. Je n'ai pas grand chose à dire là-dessus. C'est souvent tout mignon, surtout Olaf et Sven.
 
Je n'ai pas pour habitude de faire la critique d'un Disney, et d'ailleurs, des films d'animations récents, il n'y a que celui-ci que j'ai vue (et Monsters University aussi -et rien, RIEN, ne me fera changer d'avis sur le fait que Monstres et cie. et le meilleur Pixar à mes yeux- et pourtant, Monsters University est un très bon Pixar, du fait qu'on ne sait vraiment pas à quoi s'attendre en fur et à mesure des scènes, et ça c'est agréable, et il a sut très bien reproduire l'ambiance du premier). Mais là, j'avais pas mal de choses à dire, du positif comme du négatif.
 
En bref, pour les points positifs : certaines belles chansons, des personnages attachants, et une photographie splendide (ça se passe en Norvège). Pour les points négatifs : beaucoup trop de chansons et pas toujours utiles, un vide scénaristique, des scènes qui auraient pu être enlevées. Mais j'ai quand même passé un agréable moment devant ! Pour ma note, j'ai enlevé des points pour les points négatifs, et la note serait assez basse si je n'avais compter que pour rapport aux points négatifs et positifs. Seulement, le plus important reste que j'ai passé un moment agréable devant !
 
PS : Et vous, vous préférez Elsa ou Anna ?
 
Ma note : 8/10
Votre note : 8,10/10 (7 notes)
Soundtrack : Le renouveau - Anna et Elsa ; Libérée, délivrée - Elsa ; En été - Olaf ; Je voudrais un bonhomme de neige - Anna.
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Bande annonce
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#Posté le dimanche 15 juin 2014 09:35

Modifié le mardi 02 décembre 2014 14:30

Ce que je me demande, c'ets si notre vie a été tellement différente de la vie des personnes que nous sauvons... Nous terminons tous. Peut-être qu'aucun d'entre nous ne comprend réellement ce qu'il a vécu, et que personne n'a le sentiment d'avoir assez de temps. [Never let me go]

Ce que je me demande, c'ets si notre vie a été tellement différente de la vie des personnes que nous sauvons... Nous terminons tous. Peut-être qu'aucun d'entre nous ne comprend réellement ce qu'il a vécu, et que personne n'a le sentiment d'avoir assez de temps. [Never let me go]/
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NEVER LET ME GO, film de Mark Romanek
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Réalisateurs et acteurs principaux : Mark Romanek et Carey Mulligan, Andrew Garfield, Keira Knightley.
Genre : Drame, romance, anticipation  _ Durée : 1h43
Année de production : 2011
Résumé : Depuis l'enfance, Kathy, Ruth et Tommy sont les pensionnaires d'une école en apparence idyllique, une institution coupée du monde où seuls comptent leur éducation et leur bien-être. Devenus jeunes adultes, leur vie bascule : ils découvrent un inquiétant secret qui va bouleverser jusqu'à leurs amours, leur amitié, leur perception de tout ce qu'ils ont vécu jusqu'à présent. [résumé allociné]
 
Mon avis : Cela fait bien longtemps que je l'ai vu. Et je l'ai revu ensuite, et revu encore une fois ensuite. Mais aujourd'hui, finalement, je me décidé à vous faire découvrir cette merveille. Ce film réellement génial, qui m'a bouleversé, chamboulé. Et je souhaite que vous aussi, vous ressentiez le même sentiment que j'ai ressentis en le voyant. Mais cette chronique sera courte, j'espère qu'elle suffira à vous donner envie de voir ce chef d'oeuvre, mais je ne peux pas trop vous en dire, sans risquer de vous en dire trop, justement. Ce serait dommage, alors que même le résumé ne le dit pas. Mais franchement, regardez, et vous verrez par vous même ! 

Il s'agit de l'adaptation du livre « Auprès de moi toujours » (rien que le titre de ce livre me fait baver d'envie!) de Kazuo Ishiguro, un auteur britannique (d'origine japonaise, vous vous en serez peut-être douté). Un roman d'anticipation qui fait partie des 100 meilleurs romans anglais publiés depuis 1923, donc, ça envoie quand même du lourd. Et j'ai énormément envie de le lire, malgré le fait d'avoir vue le film avant de le lire, ce n'est pas un problème pour moi.
 
Parlons de l'ambiance générale du film. C'est fade, mais c'est fait exprès. Je m'explique : les couleurs sont très fades, très tristes, qui colle à merveille avec le thème du film. J'ai un peu de mal à m'exprimer pour décrire ce qu'on ressent vis-à-vis de cette ambiance. Elle vas à merveille avec les sentiments des personnages et les votre. La photographie est magnifique !
 
L'histoire se déroule dans les années 90, ce qui fait une particularité du film : c'est un film d'anticipation voir de science fiction qui ne se passe non pas dans le futur mais dans le passé. Bref, Kathy raconte son passé, elle parle dans un premier temps de son passé à Hailsham, une grande bâtisse où vivent des enfants, isolés du vrai monde. De son amitié pour Ruth et de son amour pour Tommy. Ensuite, l'histoire se passe dans les cottages, vers 1985. Ils sont tous les trois, avec d'autres gens, et c'est la continuité de leur vie. Et la troisième partie se passe dans le présent de Kathy, dans ce passé alternatif. Je ne peux pas en dire plus, malheureusement.
 
Parlons des personnages. Ils sont spéciaux et vraiment agréable à suivre dans leurs différences et leurs ressemblances, dans leurs défauts et leurs sentiments. Il y a le personnage principal, tout d'abord, Kathy, où toutes les émotions sont en dedans, elle ne parle pas beaucoup, et très gentil. Elle est timide et à de l'espoir. Il y a ensuite Tommy, un jeune homme qui n'arrive pas à contenir ses émotions. Il comprend la vie, pas en analysant la situation, mais en la vivant. C'est ce qui fait de lui un personnage spécial. Et enfin, il y a Ruth. C'est un peu la « méchante » de l'histoire, bien qu'elle soit la meilleure amie de Kathy. Elle est rusée et manipulatrice. Elle veut vivre tout ce qu'elle peut tant qu'il est temps, au détriment des sentiments des autres. Mais elle a bon fond, je l'ai quand même appréciée, parce que j'ai compris ses motivations.
 
Mais ce film est splendide aussi bien pour ce qu'il est grâce à Romanek, mais également grâce aux acteurs, qui sont très doué. Ils ont beaucoup de talents. Commençons par Carey Mulligan, que vous avez pu voir plus récemment dans Gatsby le Magnifique aux côtés de DiCaprio. Elle joue Kathy, et elle a le don de m'émouvoir à chaque fois, elle a un talent incroyable, une réelle alchimie avec la caméra, elle n'incarne pas un personnage, elle le devient ! Elle arrive à vous faire passer énormément d'émotion devant un jeu minimaliste, mais pourtant incroyable bon. Il y a Andrew Garfield, qui vous avez pu voir récemment dans les reboot The amazing Spider-man. Je ne l'avais pas aimé, d'ailleurs, dans ce reboot. Mais dans ce film, on voit réellement son talent : il est très doué. J'ai étais bluffé ! Et ensuite, Keira Knightley, dont je n'ai plus à vous venter les mérites. Bien qu'on la voit moins, que sa performance à était moins remarqué, elle est très doué.
 
Et c'est à grand renfort de violons que ce film vous fait également par toute sorte d'émotions ! La bande musical est réellement magnifique et colle à merveille avec l'ambiance générale que nous offre ce film tout le long, calme, mais forte, qui vous fait ressentir autant que le jeu d'acteur.
 
En sommes, vous l'avez compris, je vous conseille énormément ce film. On n'en sort pas indemne. La mise en scène est splendide, l'ambiance pas commune, l'histoire incroyable, les acteurs très doués qui nous offre une performance d'une incroyable justesse, une bande musical géniale. Je vous avouerai que j'ai pleuré... Bref, en espérant vous avoir donné envie car pour moi ce fut un réel coup de c½ur !  
 
PS : Désolé, je pensais que ma chronique serait courte, mais elle ne l'ai pas vraiment, du coup.
 
Ma note : 9,5/10
Votre note : ?/10
Soundtrack : Unseen Tides ; To the cottages ; The Boat ; We all complete ; Bumper Crop.
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#Posté le lundi 16 juin 2014 09:00

Modifié le mercredi 25 juin 2014 11:52

Réduire Hitler à sa scélératesse, c'est réduire un homme à l'une de ses dimensions. C'est lui faire le procès qu'il fit lui-même aux Juifs. Blanchir l'humanité en en excluant Hitler. Comme si l'inhumanité n'était pas spécifiquement humaine. [Eric-Emmanuel Schmitt]

Réduire Hitler à sa scélératesse, c'est réduire un homme à l'une de ses dimensions. C'est lui faire le procès qu'il fit lui-même aux Juifs. Blanchir l'humanité en en excluant Hitler. Comme si l'inhumanité n'était pas spécifiquement humaine. [Eric-Emmanuel Schmitt]X
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LA PART DE L'AUTRE, d'Eric-Emmanuel Schmitt
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Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt
Titre : La part de l'autre
Edition : Le livre de poche
Page : 503  _ Date de parution : 2001
Genre : Biographie, uchronie.
Résumé : 8 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé.
Que se serait-il passé si l'École des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ?
Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde... [résumé quatrième de couverture] 
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Mon avis : J'ai finis La Part de l'Autre, l'incroyable roman du très talentueux Eric-Emmanuel Schmitt. D'ailleurs, ce livre me conforte dans l'idée que cet auteur est très fort ! Et il s'attaque à fort, un roman qui peut en surprendre plus d'un rien que part son résumé, un livre sur la vie d'Hitler, avec la particularité de mêler deux histoires : la vraie vie d'Hitler comme elle s'est passé, et en parallèle, la vie de ce dernier si il avait été accepté à l'École des beaux-arts. 

Parlons d'abord de la première de couverture car il me semble important cette fois d'en parler. Il s'agit d'une photo d'Hitler, découpé en deux. J'y vais de ma petite analyse personnelle. Pour moi, la partie gauche de la photo (celle en noir et blanc) est celle pas modifié, l'original, la vrai, celle qui correspond au vrai Hitler comme il l'a était. La partie droite (celle plus clair), c'est le Hitler plus grand, plus souriant, plus gai. Rien que par la couleur on peut faire la différence : le Hitler de gauche est dans le noir, tandis que le Hitler de droite en dans la lumière. Quant aux symboles mathématiques, je ne sais trop quoi en penser, on peut voir que le symbole représente un ½il dans sa forme, est-ce l'½il qui voit la part de l'autre ?
 
Bref, parlons de l'histoire. Je séparerai toute ma chronique globalement en deux. Je chronique la forme de l'histoire, mais aussi les deux histoires, et celle d'Adolf Hitler et celle d'Adolf H., leurs différences, et les tragiques ironies.
 
Dans un premier temps nous avons le destin d'Adolf Hitler, celui qui n'a pas était admis à l'École des beaux-arts de Vienne, celui qui a causé tant de malheur et de morts. L'auteur vise dans ce roman à nous montrer qu'Hitler était un humain comme tout le monde, qu'il était notre prochain plus que notre lointain, et je me suis surprise à parfois m'identifier à lui, plus vers la fin, mais je comprenais. Mais comprendre n'est pas justifier. Même si je me suis surprise de temps à comprendre certains de ses actes et de ses réflexions, je ne le justifie, il reste un criminel impardonnable. Il s'agit donc ici d'une sorte de biographie, formidablement bien documentée, impressionnant de tellement de détails, et qui montre la façon de penser d'Hitler, qu'il n'était pas fondamentalement mauvais, qu'il n'est pas né avec du sang sur les mains, mais que c'est par ses choix et les circonstances qu'il est devenu ce qu'il est. Ce pan de l'histoire nous permet de mieux comprendre ce dictateur, toujours le haïr, mais le comprendre. Il faut comprendre un dictateur pour ne pas en devenir un.
 
En parallèle, il y a Adolf H., l'homme qui a été admit à l'École des beaux-arts de Vienne. Lui voit les problèmes qu'il a vis-à-vis de son passé, il essaie de se guérir, lui, apprend à voir la part de l'autre, lui essaie de s'améliorer, d'aimer les hommes. Il guérit son problème avec le sexe, il veut son bonheur autant que le bonheur des autres, il écoute les autres. J'ai préféré l'histoire d'Adolf H., je ne dirai pas plus humain, car comme le dit Schmitt « comme si l'inhumanité n'était pas spécifiquement humaine. », mais il était plus agréable, plus, je ne sais comment dire, mais il m'a plus plu parce qu'il était, par sa vie, par ses doutes, par ses échecs, ses réussites, ses erreurs, ses qualités et ses défauts. Lui a des amis, lui a eu des femmes, lui a eu des enfants, lui a prit en compte la part de l'autre dans sa vie.
 
C'est drôle de voir le monde tel qu'il aurait été si il n'y avait pas eu la Seconde Guerre Mondiale, les camps de concentration et d'extermination. Les États-Unis seraient restés une province éloigné pour nous, l'Europe aurait été très puissante, Berlin la capitale de l'Europe et il y aurait eue beaucoup plus de monde, plus de bouche à nourrir. Le parti national-socialiste allemand n'aurait pas pu fonctionner, car il n'avait pas de chef. Il y aurait toujours Mussolini et Staline, mais ça n'aurait pas pu fonctionner, sans Hitler. Il y aurait eue le communisme en Russie, avec Staline, mais il ne serait pas étendu, Staline aurait eue moins de pouvoir. Mais Israël n'aurait pas existé, il n'y aurait pas eue le pays juif que le mouvement sioniste demandait tant. L'avenir aurait été différent, en bien comme en mal.
 
Pour moi, un bon livre est un livre qui donne à réfléchir. Ce livre fait clairement partit de cette catégorie. Rares sont les livres qui m'ont autant donner à réfléchir. C'est un livre humain qui nous fait nous poser des questions sur la part d'ombre qu'on a en soit, et la part de l'autre dans notre vie. Eric-Emmanuel Schmitt nous offre un superbe roman, un roman nécessaire. Je conseille à tout le monde de le lire ! Pour moi, c'est un coup de c½ur ! 
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Ma note : 9,5/10 
Votre note : 9,7/10 (2 notes)
 
Lecture commune avec passi0n-lectur3. 
Challenge "Challenge des Paliers" de xx-gloomystory-xx.
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#Posté le mardi 17 juin 2014 10:55

Modifié le lundi 29 décembre 2014 15:19

Vous pouvez devenir important, mais pas autant que vous le prétendez. A un moment donné, votre vie commence à décliner, vous êtes arrivé à mi-chemin, pas au bout, vous êtes mi-content, mi-triste [...]. Vous n'êtes ni froid ni chaud, vous êtes tiède et, comme le dit l'évangéliste dans un livre sacré, les aliments tièdes n'affectent pas le palais. [Paulo Coelho]

Vous pouvez devenir important, mais pas autant que vous le prétendez. A un moment donné, votre vie commence à décliner, vous êtes arrivé à mi-chemin, pas au bout, vous êtes mi-content, mi-triste [...]. Vous n'êtes ni froid ni chaud, vous êtes tiède et, comme le dit l'évangéliste dans un livre sacré, les aliments tièdes n'affectent pas le palais. [Paulo Coelho]X
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LE ZAHIR, de Paulo Coelho
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Auteur : Paulo Coelho
Titre : Le Zahir
Edition : J'ai lu
Page : 282  _ Date de parution : 2004
Genre : roman initiatique, autobiographie ?
Résumé : " Esther, le Zahir. Elle a tout rempli. Elle est la seule raison pour laquelle je suis en vie. [...] Je dois me reconstruire et, pour la première fois de toute mon existence, accepter que j'aime un être humain plus que moi-même. "
 
Un célèbre écrivain tombe des nues lorsque sa femme, Esther, correspondante de guerre, disparaît mystérieusement. Elle semble l'avoir quitté pour un autre... Mais, au bout de dix ans de mariage, il ne peut accepter son départ sans une véritable explication. Alors que la femme qu'il aime devient son Zahir, son obsession, l'écrivain part en quête de lui-même. De Paris à l'Asie Centrale, son périple lui ouvrira les yeux sur le véritable amour. [résumé quatrième de couverture] 
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Mon avis : Je vous avoue que je suis assez perplexe quant à ce livre. J'ai bien aimé, il m'a fait réfléchir, et c'est ce que je demande d'un livre en général (bon, j'aime aussi les livres qui me divertisse plus qu'ils me font réfléchir). C'est mon tout premier livre de Paulo Coelho, et même si je me retrouve un peu perplexe, je suis contente d'avoir découvert ce livre et ce sera avec plaisir que je lirai un autre de ses livres. Mais cette chronique se révélera sûrement assez courte (oui, je sais, c'est ce que je dis à chaque fois et c'est ce qu'il ne se passe pas à chaque fois, je ferai peut-être mieux d'arrêter d'annoncer que mes articles seront peut-être court si il ne le sont jamais).
 
Bref, parlons d'abord de la couverture, que vous pouvez voir sur l'image présente sur cet article. C'est une femme, dont il s'agit plus d'une ombre vague que de quelque chose de détailler. Comme si c'était plus une idée, un souvenir, qu'une vraie personne. Elle est derrière des montagnes jaunes et un sol jaune, comme un désert. On peux présumé la couverture par rapport au titre : le Zahir. On peut comprendre que le Zahir est la femme au centre de la première de la couverture, mais on ne peux pas vraiment comprendre pourquoi ce paysage. Ce n'est quand lisant le livre que l'on peut comprendre.
 
Parlons maintenant de l'histoire. Et c'est par rapport à l'histoire que je suis assez perplexe, comme je l'ai dit dans mon introduction. Je ne m'attendais pas vraiment à ça. Après je ne suis pas perplexe dans le mauvais sens, ça peut paraître mauvais comme ça, mais je ne suis pas déçue de ma lecture. Par rapport au résumé, je m'attendais à un voyage initiatique à travers toute l'Europe et toute l'Asie jusqu'à l'Asie Centrale. Et l'histoire se passe quasiment que à Paris. Certes, elle reste un récit initiatique, mais pas vraiment de voyage en tant que telle, mais plutôt un « voyage initiatique » (je ne sais pas trop comment appeler cela, du coup) dans la tête du personnage principal. Ce n'est qu'à partir du moment où il a compris pourquoi sa femme est partit, que commence son « voyage initiatique », qu'il commence à réfléchir sur sa vie, la vie des autres, ses actes... etc. Et c'est à ce moment là qu'on commence nous à réfléchir sur notre, la vie des autres, nos actes... etc. Oui, je me suis pris à penser à ma vie actuelle, et à me poser des questions.
 
En le lisant, on peut se poser nombre de questions, car ce livre aborde pas mal de thèmes, mais l'un revient plus que l'autre : le thème de l'amour. Oui, ça peut paraître un peu dégoulinant de prime abord, mais ce n'est qu'une façade. Au début, quand j'ai vu qu'un épileptique délivrait le message que l'amour est une force incroyable qu'il faut laisser entrer en sois, ne pas s'obliger pour les circonstances de l'avoir, etc..., j'ai pensais que c'était assez collant, mais à y réfléchir, pourquoi pas ! Et bon, ce n'est pas qu'une phrase perdue dans le livre, c'est assez répétitif. Du coup, on se met à y penser. Mais c'est le thème de la liberté qui m'a le plus plu ! Il est aussi très présent dans le livre. D'ailleurs, j'ai bien aimé cette phrase dans le livre « Le liberté n'est pas l'absence d'engagement, mais la capacité de choisir. ». Oui, c'est ce qui m'a fait le plus réfléchir dans ce livre.
 
Parlons maintenant des personnages. Je ne vais parler que de deux personnages. Le premier est le narrateur. Je dis le narrateur parce que son nom n'est pas dis dans le livre une seule fois. Alors, j'en viens à penser si c'est un livre autobiographique et si l'auteur de ce livre n'est pas aussi le personnage principal. Dans ce cas là le personnage principal s'appellerait Paulo Coelho. Enfin, ce n'est qu'une supposition. Alors appelons le narrateur, ce n'est pas un problème. Il a perdu sa femme, Esther, par là je ne dis pas qu'elle est morte, mais qu''il l'a perdu de vue. Elle est partit, elle l'a abandonné. Et c'est au bout de deux ans qu'il comprend qu'il faut qu'il change. C'est lorsqu'il rencontre Mikhail, qu'il commence à changer, petit à petit, à rencontrer des gens qu'Esther à rencontrer, et peu à peu il renaît.
 
Comme je disais, il y a Mikhail. On hésite, on se dit qu'il n'a pas vraiment des visions, mais qu'il est juste malade, qu'il est juste épileptique. Mais dès le début je me suis plu à penser qu'il avait vraiment un pouvoir, quelque chose de plus qui lui permettait de savoir ce qui doit se passer, lorsque c'est le bon moment. Mais on comprend que ce n'est pas réellement un pouvoir (enfin si, il entend des voix), mais que tous nous pouvons savoir quand c'est le bon moment, sans vraiment entendre de voix. Cela fait de lui un personnage intéressant. Il fait très mature alors qu'il est jeune. Il vient du Kazakhstan, et il « prêche la bonne parole » (ce n'est peut-être pas l'expression qui convient, mais c'est ce à quoi je pense) en disant qu'il faut croire en l'amour (blablabla) dans un restaurant arménien.
 
Les autres personnages sont moins importants, jusqu'au personnage d'Esther qui est présente tout le livre mais qui n'est pas vraiment là, juste à la fin. Elle veille presque sur lui, il pense toujours à elle, comme si elle était vraiment présente, mais elle n'est pas là. Je trouve qu'elle reste un personnage très intéressant, dans sa philosophie et dans son caractère. Elle reste celle qui est partit pour le bien de son mariage et de son bien-être, même en continuant d'aimer son mari, elle a une force de caractère incroyable que j'aime beaucoup. Elle est très libre et comprend les autres. J'apprécie.
 
La plume de l'auteur est très belle, elle est simple, sans chichi, mais reste agréable à lire, avec toutes ses métaphores et tous ces exemples. L'auteur à su rester poétique tout le long du livre. J'ai donc beaucoup apprécié son style ! Au début il me faisait un peu penser à Douglas Kennedy, mais juste au début du livre lorsque je n'étais pas encore tout à fait habitué à son écriture, maintenant, je trouve qu'il a sa plume propre à lui.
 
Je conseillerais donc ce livre, on ne comprend pas vraiment pourquoi je suis perplexe j'ai l'impression en lisant mon avis, qui est globalement très bon. Mais je ne m'attendais pas à lire un livre pareil et si je ne suis pas déçu, je reste un peu sur mes gardes. Je ne l'ai pas adoré, certes, mais je l'ai quand même trouvé très bien. Et je pense qu'il peu plaire à beaucoup de monde.
 
PS : Il faut réellement que j'arrête de prévoir des articles courts, car plus ça va, plus je fais des articles d'un kilomètre. Pour vous dire, j'ai utilisé une page OpenOffice plus la moitié d'une autre, ce qui fait beaucoup pour un livre sur lequel je suis perplexe.
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Ma note : 8/10 
Votre note : ?/10 
 
 
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#Posté le mercredi 25 juin 2014 05:39

Modifié le vendredi 11 juillet 2014 04:56

J'aurai aimé trouver un moyen de défaire le passé. Mais c'était impossible. On ne pouvait rien faire. Je suis resté sans rien dire et j'ai essayé de lui dire par la pensée combien je regrettais ce qui s'était passé. [Mysterious Skin]

J'aurai aimé trouver un moyen de défaire le passé. Mais c'était impossible. On ne pouvait rien faire. Je suis resté sans rien dire et j'ai essayé de lui dire par la pensée combien je regrettais ce qui s'était passé. [Mysterious Skin]
Neil McCarmick                                                        Brian Lackey
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MYSTERIOUS SKIN, film de Gregg Araki
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Réalisateurs et acteurs principaux : Gregg Araki et Brady Corbet, Joseph Gordon-Levitt
Genre : Drame, histoire de vie   _ Durée : 1h39
Année de production : 2005
Résumé : A huit ans, Brian Lackey se réveille dans la cave de sa maison, le nez en sang, sans aucune idée de ce qui a pu lui arriver. Sa vie change complètement après cet incident : peur du noir, cauchemars, évanouissements... Dix ans plus tard, il est certain d'avoir été enlevé par des extraterrestres et pense que seul Neil Mc Cormick pourrait avoir la clé de l'énigme. Ce dernier est un outsider à la beauté du diable, une petite frappe dont tout le monde tombe amoureux mais qui ne s'attache à personne. Il regrette encore la relation qu'il avait établie avec son coach de baseball quand il avait huit ans. Brian tente de retrouver Neil pour dénouer le mystère qui les empêche de vivre. [résumé allociné]
 
Mon avis : Je me suis enfin décidé à écrire la chronique de Mysterious Skin, après moult hésitations. J'avais surtout peur de vous spoiler l'histoire parce que pour ce film c'est assez dur de parler de l'histoire et des personnages sans vous dévoiler une partie de l'intrigue, ce qui est bien dommage, avouons-le. C'est donc pour cela que je prévois une chronique assez courte. Quoique vous savez bien, lorsque je prévois une chronique courte, elle est toujours longue. Je ne peux pas m'empêcher de parler, et de parler, et de parler. Et là j'ai envie de vous expliquer à quel point il faut voir ce film au moins une fois dans sa vie. Et c'est pour ça que je me suis dis qu'il fallait absolument vous en faire la chronique : pour vous le faire découvrir si vous ne le connaissiez pas ! Donc voici, voilà, la chronique. 

Je vais tout d'abord parler de la photographie qui est impeccable, des plans qui sont parfaits, de la réalisation qui est plein d'émotions. Le film a était tourné de sorte qu'on se mette à la place des personnages, et c'est réussi ! C'est très simple ainsi de s'identifier aux personnages. Nous voyons tout à travers le regard soit de Brian Lackey soit de Niel McCormick. La première partie notamment où leur passé est montré en voix off, où on entend la voix de chacun des deux personnages pour leur deux histoires et on se met à la place des personnages et de leur point de vue respectif. La bande son aussi est très belle ! 
 
Pour moi c'est difficile de vous parler de l'histoire, vous avez bien compris pourquoi. J'ai bien trop peur de vous dévoiler l'intrigue. Les seules choses que je peux vous dire vous pouvez les lire dans le résumé Allociné que j'ai mis juste au dessus de cette chronique. Mais il ne dit pas grand chose sur le film, il ne donne pas vraiment envie selon moi. A vous de lire, en espérant que ce résumé réussisse à vous donner envie ! Il ne met pas en garde sur les dégâts après la vision de ce film que vous avez subit en le voyant. Il ne montre pas à quel point il peut être d'un génie absolu et d'une triste vérité. Si ce n'est pas le cas, j'espère que ce que je dirais dans cette chronique vous donnera envie de le voir. En tout cas, c'est une histoire splendide, de deux histoires, de deux enfants qui ont grandis. Et c'est majestueux. Il est même philosophique, mais encore là, je ne malheureusement pas m'étendre sur la question de risque de vous spoiler. Mais on peut dire de n'importe quoi que c'est philosophique à partir du moment qu'on se pose des question, du genre « pourquoi le vendredi est-il jour du poisson dans le religion chrétienne ? », voilà. A partir du moment que vous vous posez des questions vous philosophez. Et là, on peut se demander en quoi nos actes du passé influent sur notre présent ?
 
Bref, il ne s'agit pas d'un film facile, que l'on peut voir en famille, en buvant une tasse de thé, tranquillement. Il exploite des thèmes délicats qui choquent, qui perturbent, qui dérangent. Il parle essentiellement de la pédophilie, de ses conséquences sur les enfants qui l'ont subit. On parle ici d'asexualité et d'homosexualité. On parle dans ce film de deux personnages diamétralement différents, mais dont le passé est lié, et l'un aura besoin de l'autre pour comprendre.
 
Il y a donc deux personnages principaux. Mon préféré est Brian Lackey. A l'âge de huit ans, il a était retrouvé dans un placard de sa maison, le nez qui saigne, sans souvenir aucun de ce qui a bien pu lui arriver. Après cette incident, sa vie change considérablement : il saigne souvent, il fait des cauchemars (qu'il note dans un cahier, ce sont toujours les même, toujours avec Niel McCormick), il a recommencé à faire pipi au lit (quand il était encore jeune)... etc. Il pense qu'il a été enlevé par les extraterrestres, que c'est pour cela qu'il a des trous de mémoire sur ce qu'il s'est passé dans son passé. Il cherche les réponses sur son mal-être et se lance sur la piste de Niel pour ne plus faire ses cauchemars. Son asexualité est évidente, sa timidité maladive, et il est profondément seul. J'ai trouvé ce personnage tout simplement bouleversant. Il est spécial, étrange dirait-on. C'est vrai, il fait un peu dérangé. Mais je l'ai trouvé bouleversant et parfois adorable.
 
Et parallèlement, il y a Niel McCormick. Dont l'on sait dès le début qu'il a été abusé sexuellement pas son entraîneur de baseball. Et ce qu'il s'est passé cette été là la changé pour le reste de sa vie, a dirigé son futur et son présent. Il prenait cela pour une bénédiction, heureux de recevoir les caresses de son entraîneur, d'être aimer par lui. Niel vit avec ses souvenirs, et se prostitue a des hommes âgés. Il ne cesse de frôler la mort, comme si il peut passer au dessus de tout les dangers. Il est spécial. 
 
Lorsque j'ai vu ce film pour la première fois, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer, d'avoir des frissons, de me mettre à la place de ses deux personnages qui n'ont rien demandé. Qui sont des victimes du destin. Deux personnages à la vie différente mais au passé terrible. Mais c'est un film nécessaire. Un film qui nous fait nous poser des questions, qui nous surprend, qui nous dégoûte, mais auquel on adhère, on s'attache aux personnages, ce n'est pas possible autrement.
 
Le casting est parfait. Les deux acteurs principaux sont extraordinaire dans leur deux rôles respectifs ! Brady Corbet, acteur bien trop méconnu par rapport au talent que j'ai vu dans ce film, est excellent dans le rôle de Brian Lackey, le garçon timide en quête de soi-même, c'est une très agréable découverte. Je l'ai trouvé tout simplement adorable. Quant à Joseph Gordon-Levitt, ce n'est plus un secret qu'il est excellent acteur, il a joué dans pas mal de films célèbre, tel que Inception ou encore (500) jours ensemble. Dans le rôle de Niel McCormick, c'était risqué, mais il a rempli le challenge haut les mains !
 
Il s'agit donc, pour finir, d'un film grave et touchant dont vous ne sortirez pas indemne. Si je le conseille à tout le monde, je vous met tout de même en garde, il y a des scènes suggestives, mais c'est surtout contre les propos de la voix off que je vous met en garde. Les âmes sensibles s'abstenir car il ne s'agit pas d'un film tout doux tout gentil. Il s'agit plus d'un film qui aborde des sujets durs de façon suggestive avec des propos en voix off crus. Ce film ne parle pas seulement de pédophilie, mais surtout de la part des choix dans notre vie et aussi comment réagis t-on face aux évènements, et également sur le caractère parfois imprévisible de la vie. C'est un film sublime. Un coup de poing pour ma part, et il ne vous épargnera pas.
 
On notera qu'à chaque fois lorsque je prévois une chronique courte, elle est longue. Mais je ne peux pas ne pas dire grand chose sur ce film, il fallait que j'essaie de vous convaincre de le voir. De vous dire à quel point je l'ai aimé et à quel point il m'a touché et combien il pourrait vous toucher, vous. Que c'est un film grave et touchant. Nécessaire.
 
Avis de xEchelon : [exceptionnellement, j'ai décidé de mettre son avis qu'elle m'a envoyé par commentaire car j'ai jugé son avis intéressant et en accord avec mon avis]
J'ai beaucoup hésité avant de voir ce film et je me suis finalement lancé et je peux dire qu'il m'a marqué, il fait vraiment parti des films qui m'ont le plus marqué et je ne peux m'empêcher de le recommander à chaque fois. Il est dur, touchant, frappant, mais putain ce qu'il est beau ! Honnêtement, je l'ai trouvé spécial mais très très bon et je m'attendais pas à ça, voire même pas du tout c'est peut-être pour ça qu'il m'a autant marqué mais je trouve dommage qu'il ne soit pas plus connu. Et les acteurs notamment Joseph Gordon-Levitt et Michelle Trachtenberg sont extra, les personnages sont très profonds, très touchants, très perdus aussi. Je me suis trop attachée à eux et honnêtement ce film m'a tenu en haleine du début à la fin. Je pourrais en parler pendant des heures mais tout ça pour dire qu'il est vraiment extra et la fin m'a brisé le c½ur. Et la bande-son colle tellement à l'univers du film, l'atmosphère ça rajoute tellement en émotions, ça amplifie haa mais ce film!

Ma note : 9,5/10
Votre note : 9/10 (1 note)
Soundtrack : Slowdive - Dagger ; Sigur Rós - Samskeyti ; Drive Blind - Ride ; Slowdive - Golden Hair ; Neil's theme.
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Bande annonce
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#Posté le vendredi 27 juin 2014 17:56

Modifié le lundi 01 décembre 2014 15:09

C'est vrai, j'ai peur de mourir. J'ai peur que le monde continue d'avancer sans moi, que mon absence passe inaperçue ou pire, soit une espèce de force naturelle prolongeant la vie. Est-ce égoïste ? Suis-je si mauvais de rêver d'un monde qui finit quand je finis ? Je ne veux pas dire que le monde finisse par rapport à moi, mais que tous les yeux se ferment en même temps que les miens. [Jonathan Safran Foer]

C'est vrai, j'ai peur de mourir. J'ai peur que le monde continue d'avancer sans moi, que mon absence passe inaperçue ou pire, soit une espèce de force naturelle prolongeant la vie. Est-ce égoïste ? Suis-je si mauvais de rêver d'un monde qui finit quand je finis ? Je ne veux pas dire que le monde finisse par rapport à moi, mais que tous les yeux se ferment en même temps que les miens. [Jonathan Safran Foer]X
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TOUT EST ILLUMINÉ, de Jonathan Safran Foer
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Auteur : Jonathan Safran Foer
Titre : Tout est illuminé
Edition : Les éditions de l'Olivier
Page : 331  _ Date de parution : 2002
Genre : Historique, autobiographie, drame.
Résumé : Situé de nos jours, en Ukraine, ce livre raconte les aventures d'un jeune écrivain juif américain – « Jonathan Safran Foer » – en quête de ses origines. Guidé par un adolescent semi-illettré, Alex, par un vieillard et un chien, il sillonne la région à la recherche des vestiges d'un mystérieux village détruit par les Nazis en 1941.
 
Mais soudain le récit bascule, et nous voici projetés dans un autre monde : du 18 mars 1791 au 18 mars 1942, c'est la chronique terrible et fabuleuse d'un shtetl appelé Trachimbrod qui se déroule sous nos yeux – un shtetl qui n'est peut-être que la version légendaire du mystérieux village... Peuplé d'enfants trouvés, de rabbins kabbalistes, d'amoureux en proie à la fureur érotique, cet admirable roman s'inscrit dans une tradition où la bouffonnerie est souvent l'ultime expression du sacré.
 
Mais c'est aussi un tour de force littéraire d'une stupéfiante modernité. Passant avec allégresse du mystique au profane, du rire aux larmes et du broken English au grand style, Tout est illuminé est un acte de foi envers le Roman, dans toutes ses dimensions. [résumé quatrième de couverture] 
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Mon avis : Cela faisait tellement, tellement, tellement longtemps que je voulais lire « Tout est illuminé » de Jonathan Safran Foer. Et au bout de plusieurs mois d'attentes insurmontables où je cherchais sans cesse dans les vides-grenier et les brocantes à la recherche du moindre livre de cet auteur, j'ai finis par me décider à acheter ce livre directement sur internet, neuf et en grand format ! Autant dire qu'après tant d'attente, j'attendais énormément de ce roman. Et je n'ai pas étais déçue, et pourtant, j'aurais pu l'être... Je l'ai dévoré, littéralement. Je l'ai lu en si peu de temps, je n'arrivais plus à le lâcher tellement il me passionnait. 

Je ne vais pas parler de la couverture, que je n'ai pas vraiment comprise, mais je vais parler du titre, il me semble aussi important d'en parler, parce que je ne l'ai pas tout à fait compris aussi, je vais être honnête. J'ai quelques possibilités en tête, mais je peux juste dire que ce roman est aussi brillant que son titre le laisse prédire. Oui, oui.
 
Parlons donc de l'histoire. En faite, il y en a deux, d'histoire. Et il y a trois versions pour raconter les histoires. Cela fait partie des particularité de ce roman à vrai dire. Pour vous expliquer un peu, même si je ne suis pas sur que ce sera plus clair que le résumé, c'est l'histoire de Jonathan Safran Foer (l'auteur du livre) qui part en Ukraine pour partir à la recherche de celle qui sauva son grand-père, mais c'est aussi l'histoire de son traducteur, Alexandre dit « Alex » ou encore « Sacha », et de celle du grand père d'Alex, qui s'appelle lui aussi Alex. Mais très vite, une autre histoire arrive, en parallèle à celle-ci, celle d'un Shtetl (un village en Yiddish, langue qui était très couramment parlé par les juifs d'Europe à l'époque, mais depuis la Seconde Guerre Mondiale, cette langue n'est quasiment plus parlé en Europe -mais encore aux États-Unis par exemple-) nommé Trachimbrod, avec ses habitants et leurs histoires, surtout celles de Yankel, Brod, Kolkien et du grand-père du héros (Jonathan). Un retour dans le passé de 1791 à 1941.
 
C'est un peu compliqué dit comme ça, mais ce n'est pas compliqué à comprendre lorsqu'on lit le livre, je vous assure. Il y a l'histoire actuelle, à travers les missives d'Alexandre « Alex », le traducteur de Jonathan, écrite pour se dernier. Il y a l'histoire très proche du voyage entreprit par Jonathan, en Ukraine, raconté par Alex, aussi surprenant soit-il, mais cela fait aussi partie du charme du livre. Et enfin, il y a l'histoire de l'histoire de la famille de Jonathan, à travers le retour au passé de 1791 à 1941. C'est un roman complexe par sa structure mais fantastique par son histoire. Mais tout ça est séparé par chapitre, ce n'est pas compliqué de voir la différence entre tous. C'est une histoire hors du commun à vrai dire. Il ne me semble pas avoir lu de livres semblable à celui-ci. J'ai beaucoup ris, mais j'ai aussi pleuré. Cette faculté de nous faire passer du rire au larme est une faculté dans un livre que je n'ai pas vu si souvent que cela. En tout cas, je vais assure que ce livre est très prenant.
 
Mais c'est aussi un roman sur la part de notre passé sur nous, sur notre destin, sur notre vie. C'est également un roman sur la Seconde Guerre Mondiale, ses horreurs, ses erreurs. C'est également encore une histoire sur le souvenir. Il y a tellement de souvenirs dans cette histoire, c'est quelque chose qui m'a marqué. C'est une histoire splendide et poétique, triste et drôle. C'est un roman plein de parfum, de souvenir, de personnages, d'histoires, et il est extraordinaire, il est riche et il est original, et il incroyablement réaliste. Je me suis souvent demandé comment il pouvait savoir autant de choses qui se sont passé il y a tellement d'années (1791, on s'accordera tous à la dire, ça remonte à assez loin quand même), jusqu'à que je me dise qu'il a du inventer, et là, je me suis dis « quel génie d'invention, c'est incroyable ! ».
 
Il y a les personnages. Et en faite, il y a beaucoup de personnages principaux. Et pourrait penser que le personnage principal serait Jonathan Safran Foer, celui qu'Alex appelle « le héros ». Mais finalement, c'est autant l'histoire de Jonathan que celle d'Alex petit-fils et que celle d'Alex grand-père. Je vais donc parler de ces trois personnages. Il faut savoir que c'est uniquement à travers le récit d'Alex (petit-fils) que l'on connaît l'histoire du voyage de Jonathan, du coup, ces personnages ne sont présents que dans le récit d'Alex (petit-fils), du point de vue d'Alex.
 
        Il y a donc Jonathan Safran Foer, le narrateur, l'auteur. Il vient d'Amérique pour en savoir plus sur son grand-père et sur une femme se nomment Augustine, et il va jusqu'en Ukraine. Et je dois dire que je m'attendais pas à ce caractère, mais ça le rend tellement humain ! Évidemment, il est humain et c'est comment il a réagit, car c'est le récit de ce qu'à vécu Alex qu'on lit. Il a un caractère fort. Il est végétarien (ce qui est absolument génial!). Il a peur des chiens (ce qui a permis des passages absolument incroyables). Et il me semble absolument génial, par sa force de caractère, je dirais. 
      Parlons d'Alex petit-fils. C'est donc de son point de vue, comme je le disais plus haut, que l'on lit l'histoire du voyage de Jonathan en Ukraine. Il est son traducteur officiel, même si il n'est pas excellent en anglais, ce qui donne des scènes parfois particulièrement hilarantes, et des phrases parfois très étranges, mais on s'y habitue. Le plus drôle c'est lorsqu'il traduit ce que dit son grand-père à Jonathan... Mais vous verrez si vous voulez lire le livre ! Je trouve cette personne particulièrement intéressante, et je l'ai beaucoup aimé. J'ai beaucoup aimé sa personnalité, comme il réagissait. Je l'ai trouvé drôle, et je l'ai trouvé intelligent. Il est haut en couleur. Il est touchant. Et il est très agréable à suivre et on s'identifie facilement à lui. J'aime son évolution. 
       Et enfin, il y a Alex grand-père. Il est vieux, et depuis qu'il a perdu sa femme il y a deux ans d'un cancer, il est terriblement mélancolique. Et depuis, encore, il dit qu'il est aveugle. Et il s'est donc acheté une chienne (Sammy Davis Junior, Junior) pour voyant non-voyant, chienne très bizarre, carrément folle, qui fait des trucs très bêtes, et elle nous offre des scènes hilarantes avec Jonathan, vu qu'il a peur des chiens. Il n'empêche qu'il est le chauffeur. Et je l'ai beaucoup aimé aussi. Il est très spécial, on ne comprend pas toujours comment il agit. Jusqu'à la fin, où on comprend, et c'est comme si tout était relié, tout avait un rapport avec tout. Il est touchant également. Son histoire m'a faites pleurer. Il est quelqu'un de très puissant dans le texte.
 
Mais il y a aussi les personnages dans le récit de l'histoire de Trachimbrod. Et ces personnages là aussi sont particulièrement spéciaux. Tous autant qu'ils sont, sont exceptionnelles. Et c'est donc autant avoir l'histoire qu'avec les personnages qu'on se plaît à suivre tout le livre, dans toutes ses histoires, et c'est aussi pour cela que je n'ai que difficilement réussi à sortir de ma lecture, pour faire des choses comme manger ou encore dormir. Il y a dans le récit d'Alex également un personnage qui m'a bouleversé, je l'appellerai Augustine, son histoire m'a bouleversé, ce personnage m'a bouleversé.
 
Et enfin parlons de l'écriture. Il y a le récit de Jonathan, lyrique et poétique, à l'écriture à la fois compliqué et éloquente. Il a beaucoup de talent, sa plume me laisse sans voix. Je l'ai trouvé à la fois très belle et parfois tragique, parfois surprenante, parfois drôle (dans sa façon de s'exprimer et d'articuler son histoire, je veux dire). Et en parallèle il y a l'écriture d'Alex (petit-fils) qui est pleine de faute, mais pleine d'émotion également. On s'y fait, à la façon dont il parle, aux fautes qu'il fait, aux mots parfois étranges qu'ils utilisent dans un contexte qui ne s'y prête pas, on le pardonne, on y fait plus attention. C'est un charme du livre, qui le rend si particulier à mes yeux !
 
Et finalement, je remarque que la quatrième de couverture du livre est tout à fait véridique lorsqu'il est dit « Passant avec allégresse du mystique au profane, du rire aux larmes et du broken English au grand style, Tout est illuminé est un acte de foi envers le Roman, dans toutes ses dimensions. », car c'est tout à fait ce que j'ai ressentis et vue en lisant ce livre. Ce n'est absolument pas mensonger.
 
Je vais conclure ainsi. Mais je n'ai pas l'impression d'avoir rendu hommage à ce livre en écrivant cette chronique. Il ne me semble pas qu'elle soit juste sur ce que j'ai ressentis en le lisant. Il ne me semble pas que ce que j'ai dis sois suffisant pour montrer à quel point ce livre m'a plu, à quel point il peut vous plaire, à quel point il m'a charmer, m'a rendue heureuse, triste, m'a fait rire. Je ne pense pas avoir réussi à rendre hommage à l'écriture si poétique, si lyrique, si éloquente de Jonathan Safran Foer et à la tension et à l'intensité du récit d'Alex. Pour moi, ce n'est pas possible de passer à côté d'un roman pareil. C'est un coup de foudre qui j'aimerais soit aussi le votre.
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Ma note : 9,5/10 
Votre note : ?/10 
Bande annonce du film
 
 
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#Posté le dimanche 29 juin 2014 08:21

Modifié le mercredi 03 décembre 2014 08:45

Ses archives (96)

  • Dans un trou vivait un hobbit. Ce n'était pas un trou déplaisant, sale et humide, rempli de bouts de vers et d'une atmosphère suintante, non plus qu'un trou sec, nu, sablonneux, sans rien pour s'asseoir ni sur quoi manger : c'était un trou de hobbit, ce qui implique le confort. [J.R.R. Tolkien] mer. 02 juillet 2014
  • C'est comme les gens qui s'imaginent qu'ils seront plus heureux en allant vivre ailleurs, mais qui apprennent que ça ne marche pas comme ça. Où que l'on aille, on s'emmène avec soi. [Neil Gaiman] dim. 06 juillet 2014
  • Elle lui sourit. Putain ce sourire. A cet instant Julien jure que si quelqu'un s'avise de lui faire du mal, il lui éclate la geule, il lui fait bouffer ses dents. Claire le bouleverse par la seule grâce de son sourire si mince. [Olivier Adam] mer. 09 juillet 2014
  • L'âge venant, je me rends compte que la vie est souvent plus fantastique et plus cruelle que tout ce à quoi nous croyions enfants, et qu'il n'y a sans doute pas de mal à trouver de la magie parmi les arbres. [Eowyn Ivey] ven. 11 juillet 2014
  •  I am not an elephant! I am not an animal! I am a human being! I am a man!  [Elephant Man] sam. 19 juillet 2014
  • L'âge vous fait voir certaines choses. Par exemple, je sais maintenant que la vie humaine se divise fondamentalement en trois périodes. Dans la première, on ne pense pas que l'on va vieillir, ni que le temps passe, ni que, dès le premier jour, celui de notre naissance, nous marchons vers une seule et unique fin. [Carlos Ruiz Zafon] mer. 23 juillet 2014
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Création : 23/06/2013 à 10:42 Mise à jour : 27/08/2015 à 08:33

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