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Pour finir, tout le monde perd tout le monde. Il n'y avait pas d'invention pour dépasser ça, et alors, cette nuit-là, je me suis senti comme la tortue qui a tout le reste de l'univers sur son dos. [Jonathan Safran Foer]

Pour finir, tout le monde perd tout le monde. Il n'y avait pas d'invention pour dépasser ça, et alors, cette nuit-là, je me suis senti comme la tortue qui a tout le reste de l'univers sur son dos. [Jonathan Safran Foer]X
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EXTRÊMEMENT FORT ET INCROYABLEMENT PRÈS, de Jonathan Safran Foer
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Auteur : Jonathan Safran Foer
Titre : Extrêmement fort et incroyablement près
Edition : points (éditions de l'Olivier)
Page : 460  _ Date de parution : 2005
Genre : Drame, mystère, contemporain
Résumé : Oskar, 9 ans, est surdoué, ultrasensible, fan des Beatles et collectionneur de cactées miniatures. Son père est mort dans les attentats du World Trade Center en lui laissant une clé. Persuadé qu'elle expliquera cette disparition injuste, le garçon recherche la serrure qui lui correspond. Sa quête l'entraîne aux quatre coins de la ville où règne le climat délétère de l'après 11-Septembre. [résumé quatrième de couverture] 
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Mon avis : J'avais ce livre dans ma pile de livres à lire depuis un certain temps, j'aurai pu commencer par le lire avant de lire Tout est illuminé de cet auteur, car Jonathan Safran Foer est un auteur que j'ai adoré avant même d'avoir lu aucun de ces livres, juste des extraits et des résumés et des vidéos sur lui. Et lorsque j'avais Tout est illuminé, je n'ai pas du tout étais déçue lorsque je l'ai lu. J'avais peur de commencer par Extrêmement fort et incroyablement près, mais ce n'était pas du tout fondé, car c'est un livre que j'ai énormément apprécié ! 

Je ne parlerai pas de la couverture et du résumé (quoi que je trouve que le résumé est très bien, je trouve qu'il donne envie de lire le livre, il est tentant), mais de l'intérieur esthétique du livre. Car si on peut lire sur la quatrième de couverture que c'est un livre pyrotechnique, ça l'ai vraiment. Je ne savais pas trop ce que ça voulait dire, mais maintenant je comprend ! C'est vraiment très original. Il y a des photos, des cartes, des trucs vraiment spéciaux, qui rendent le livre à la fois rafraîchissant et étrange. En tout cas, rien que pour ça, il est inoubliable tellement il sort des sentiers battus ! Je vais également parler de la forme du livre. Par là je veux dire que comme dans Tout est illuminé, du même auteur, vous l'aurez compris, à chaque chapitre, le narrateur change. Un chapitre c'est Oskar, un autre sa grand-mère, un autre son grand-père, mais au début on ne comprend pas trop ce changement, et surtout qui c'est qui parle, c'est assez perturbant en faite. Il y a des fois où ce n'était pas très clair. Après, les narrateurs sont facilement identifiables !
 
Je trouve que la plus grande force de ce livre, outre son côté pyrotechnique, c'est vraiment les personnages. Je ne sais pas comment se débrouille Jonathan Safran Foer pour faire des personnages aussi émouvants ! C'est bien simple, quand je lis ce livre, j'ai envie de partir et parler à tout plein de gens, pour les connaître, pour faire des rencontres. En faite, ce livre, il m'a donné envie de vivre. Et j'aime beaucoup les personnages de ce livre, car je trouve qu'ils ont tous un passé passionnants, ils sont tous bouleversants, et tous si différent ! Le grand-père d'Oskar m'a touché, la grand-mère d'Oskar m'a touché, Oskar m'a touché, la mère d'Oskar m'a touché, le père d'Oskar m'a touché. Mais ils sont tous si différents et si agréables à suivre, à connaître. La véritable force de ce livre, c'est vraiment je pense les personnages très touchants, et je pense que c'est le point fort de tous les livres de Safran Foer, car dans Tout est illuminé, les personnages aussi été incroyable, ici aussi ils le sont. Ici aussi, les personnages sont haut-en-couleur. Et je ne peux que vous renvoyer à ma chronique sur Tout est illuminé.
 
Il y a donc Oskar Schell, le personnage principal, il s'agit d'un petit garçon auquel on s'attache très vite. Il est assez spécial, et c'est un surdoué, c'est d'ailleurs le genre de petit garçon qui est souffre douleur à l'école, ce qui est le cas dans le livre. Mais il a du répondant, il comprend vite, et il est plus élevé que les autres. Mais ce n'est qu'une petite partit de sa vie. Mise à part ça c'est vraiment un garçon assez exubérant, mais très intéressant, il nous paraît parfois malpoli, mais je trouve que Safran Foer a su faire un personnage à la fois très agréable à suivre, très attachant et très réaliste, et je ne me répéterai jamais assez en disant qu'il a un don pour faire des personnages incroyables ! Oskar c'est aussi un garçon qui a perdu son père trop jeune, qui veut comprendre, qui veut savoir comment son père est mort, et en trouvant une clé dans le placard de ce dernier, il se dit qu'elle ouvre la porte de la vérité sur son père. Depuis que son père est mort dans l'attentat des tours jumelles, il a des phobies, il a peur des terroristes, il en voit partout, il en devient raciste. Il a peur de prendre le métro, d'aller dans des très grands immeubles. Comme je le disais, c'est vraiment un personnage réaliste et très agréable.
 
Bien sur il y a d'autres personnages vraiment très forts en sentiment (non je ne pense absolument pas à une pub en particulier...), comme le grand-père, que j'ai beaucoup aimé, qu'on connaît avec ses chapitres à lui, dès sortes de chapitres épistolaires qu'il a écrit a son fils, le père de Oskar. Il ne peut plus parler, et il ne parle qu'en écrivant des phrases sur des livres. Mais il est vraiment émouvant. La grand-mère de Oskar l'es aussi.

Maintenant, il me faut parler de l'histoire. Le fait que j'en parle en dernier n'a aucune incidence sur le livre, je vous l'assure. L'histoire est vraiment très bien, je n'ai pas pleuré ni rien, mais j'ai étais triste, il vous donne « des semelles de plomb » comme dirait Oskar, et aussi, il vous fait rire également. Ce livre à la faculté de vous faire passé du rire au larme très rapidement. Il est aussi très original, je trouve que ce livre sort du lot, il est différent, il vous laisse un souvenir, il n'est pas perdu dans la masse des livres que vous avez déjà lu, mais vous vous en souvenez. C'est donc l'histoire d'Oskar, qui a perdu son père lors de l'attentat des tours jumelle. Lorsqu'il retrouve une clé dans l'armoire de son père, un an après la mort de ce dernier, il est décidé à savoir ce que cette clé va ouvrir, persuadé d'en savoir plus sur son père ou sur sa mort ou simplement de se rapprocher plus de lui. C'est dans un New York City post-11 septembre qu'il va faire le tour de toutes les serrures qui puissent s'accorder à cette clé. C'est une quête en faites, une quête initiatique. C'est vraiment une histoire très belle, écrit de la manière de Oskar, il s'agit de sa partit. Mais il y a aussi la partie de sa grand-mère et de son grand-père, tout deux racontant leur vie avant et après la mort de leur fils.
 
Si j'aime cette auteur, c'est parce qu'il a un style vraiment spécial. Je veux dire que lorsqu'on lit un livre de lui, même sans savoir que c'est lui, on le devine car il a une plume et une façon d'écrire ses histoires tellement à lui qu'on le devine immédiatement. Et c'est cette spécificité que j'apprécie vraiment chez Jonathan Safran Foer, c'est pour cela également qu'il fait partit de mes auteurs favoris de tous les temps : on se souvient de lui car ses livres sont spéciaux, il sait les rendre spéciaux. Je ne serais pas vraiment décrire, mais c'est vraiment spécial, pour comprendre, tout ce que vous avez à faire, c'est lire et vous comprendrai.
 
En somme, je ne peux que vous conseiller ce livre, pour moi c'est un coup de c½ur, je n'ai pas pleuré certes, mais est-ce qu'il a vraiment besoin de pleurer ou de rire à gorge déployer pour que le livre soit bon, je ne pense pas, car j'ai vraiment trouvé ce livre bouleversant, différent et inoubliable. Je pense que si vous vous tentez à le lire, vous ne serez pas déçu, je vous l'assure. Quant à moi, je n'ai plus qu'à voir le film en espérant que ce ne soit pas une adaptation trop libre.
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Pour finir, tout le monde perd tout le monde. Il n'y avait pas d'invention pour dépasser ça, et alors, cette nuit-là, je me suis senti comme la tortue qui a tout le reste de l'univers sur son dos. [Jonathan Safran Foer]Ma note : 9,5/10 
Votre note : 9/10 (2 notes)
 
« A la fin de mon rêve, Ève remettait la pomme sur la branche. L'arbre redescendait dans le sol. Il devenait une pousse, qui devenait une graine. Dieu réunissait la Terre et les eaux, le ciel et les eaux, les eaux et les eaux, le soir et le matin, quelque chose et rien. Il dit, Que la lumière soit. Et les ténèbres furent. »
 
Bande annonce du film
 
 
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#Posté le dimanche 27 juillet 2014 09:07

Modifié le mardi 07 octobre 2014 14:25

J'ai répondu cependant que j'avais un peu perdu l'habitude de m'interroger et qu'il m'était difficile de le renseigner. Sans doute, j'aimais bien maman, mais cela ne voulait rien dire. Tous les êtres sains avaient plus ou moins souhaité la mort de ceux qu'ils aimaient. [Albert Camus]

J'ai répondu cependant que j'avais un peu perdu l'habitude de m'interroger et qu'il m'était difficile de le renseigner. Sans doute, j'aimais bien maman, mais cela ne voulait rien dire. Tous les êtres sains avaient plus ou moins souhaité la mort de ceux qu'ils aimaient. [Albert Camus]X
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L'ETRANGER, d'Albert Camus
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Auteur : Albert Camus
Titre : L'étranger
Edition : folio
Pages : 185 _ Date de parution : 1942
Genre : Absurde, fiction.
Résumé : Quant la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français. [résumé quatrième de couverture]
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Mon avis : J'ai encore une fois pris un temps fou (une semaine, ce n'est tout de même pas rien), avant d'écrire cette chronique. Et même encore aujourd'hui, je ne sais pas trop quoi dire de ma lecture. Je ne saurais pas vous dire si j'ai appréciée ou non "l'étranger" de Camus. D'ailleurs, je crains que cette chronique ne soit assez courte.
 
C'est un livre que je voulais lire depuis pas mal de temps, d'ailleurs ma mère l'a lu au collège et j'ai du coup la vieille édition du livre. Mais ce n'est vraiment pas un problème pour moi, l'âge ou l'état d'un livre. C'est pour ça que pour moi lire un livre acheté d'occasion ne me pose aucun problème. Bref, en faire une lecture commune avec lecturesdefanny m'a vraiment poussé à cette lecture, c'était vraiment une aubaine. De première abord, je me suis dis que la lecture serait rapide vis-à-vis de la taille du livre et des marges très larges. Et finalement, j'ai pris plus de temps à le lire que je ne l'avais imaginé. Pour je ne sais quelles raisons d'ailleurs, parce que je lisais un livre qui me plaisait plus en même temps ou alors peut-être parce que le livre ne m'intéressait pas assez. Pourtant, je ne me souviens pas m'être vraiment ennuyé en le lisant, et il se lit plutôt vite et bien.
 
Je ne me suis pas vraiment attaché au personnage principal, voir pas du tout. Je ne me suis pas non plus sentis concerné par son sort. En faites, je n'ai pas vraiment ressentis d'émotions à son égard en lisant le livre, tout comme le personnage principal ne ressent aucune émotion. Ce n'est pas quelque chose qui ne m'est spécialement déçue et que je reprocherais au livre, j'ai d'ailleurs trouvé à cela une certaine originalité, un certain charme. En faite, le personnage principal (désolé de me répété mais je ne me souviens vraiment plus de son prénom et de son nom, honte à moi, mais ça ne m'a pas marqué) ne ressent aucune émotion. Il peut certes être étonné ou avoir un peu chaud ou bien encre avoir envie de faire l'amour, il ne ressent pas la honte, la tristesse ou encore l'amour. Il est dénué de tous sentiments. Il est étranger à lui-même, d'où le titre du livre.
 
Quant à l'histoire, je ne sais pas non plus vraiment quoi en penser. Disons qu'elle n'est pas trépidante et c'est juste à partir du moment que le procès commence, que j'ai vue un certain intérêt à l'histoire, et que j'ai lu plus rapidement. Après, encore une fois, l'histoire ne m'a certes pas transportée ou passionnée mais j'ai assez bien aimé quand même. 
 
La plume de l'auteur est sympathique, facile à lire. C'est un classique de la littérature française vraiment pas compliqué à lire et très abordable je trouve. 
 
Sur ce, je n'ai pas grand chose à dire de plus. Je vous avais prévenue que cette chronique serait assez courte (quoi qu'elle n'est pas aussi courte que je ne l'avais pensé). Du coup, je ne sais pas si j'ai vraiment aimé. Je dirais que j'ai bien aimé l'histoire en ne lui trouvant pas vraiment d'intérêt. C'était somme toute, une expérience à tenter, et je pourrais tenter aussi de lire "La peste" de cet auteur. De là à vous conseiller cette lecture, je ne sais pas, d'autres personnes ont aimé, d'autres non. Pour ma part, je me situe entre les deux. Je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre avis !
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Ma note : 6,5/10
Votre note : 7,55/10 (11 notes)
 
lecture commune avec lecturesdefanny


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#Posté le lundi 22 septembre 2014 15:39

Modifié le samedi 22 novembre 2014 09:32

On ne supporte plus aujourd'hui de voir des acteurs exprimer de fausses émotions. On s'est lassés de la pyrotechnie et des effets spéciaux. Et même si le monde dans lequel il évolue est plus ou moins artificiel, en ce qui le concerne, Truman ne triche jamais. Aucun script, aucune note. Ce n'est pas toujours du Shakespeare, mais c'est authentique. C'est la vie d'un homme. [The Truman Show]

On ne supporte plus aujourd'hui de voir des acteurs exprimer de fausses émotions. On s'est lassés de la pyrotechnie et des effets spéciaux. Et même si le monde dans lequel il évolue est plus ou moins artificiel, en ce qui le concerne, Truman ne triche jamais. Aucun script, aucune note. Ce n'est pas toujours du Shakespeare, mais c'est authentique. C'est la vie d'un homme. [The Truman Show]/
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THE TRUMAN SHOW, film de Peter Weir
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Réalisateurs et acteurs principaux : Peter Weir et Jim Carrey, Ed Harris.
Genre : Drame, comédie, science-fiction   _ Durée : 1h43
Année de production : 1998
Résumé : Truman Burbank mène une vie calme et heureuse. Il habite dans un petit pavillon propret de la radieuse station balnéaire de Seahaven. Il part tous les matins à son bureau d'agent d'assurances dont il ressort huit heures plus tard pour regagner son foyer, savourer le confort de son habitat modèle, la bonne humeur inaltérable et le sourire mécanique de sa femme, Meryl. Mais parfois, Truman étouffe sous tant de bonheur et la nuit l'angoisse le submerge. Il se sent de plus en plus étranger, comme si son entourage jouait un rôle. Pis encore, il se sent observé. [résumé allociné]
 
Mon avis : Attention, je veux simplement vous prévenir qu'il y aura quelques spoilers dans cette chroniques ! 

C'est la première fois de ma vie que je regarde « The Truman Show », je vous l'assure, la première fois. Le nom me disait à l'époque quelque chose, mais juste quelque chose. Alors que je ne savais rien de ce film, j'ai sauté le pas lorsque j'ai vu qu'il passait à la télévision. Je savais que je n'allais pas être déçue, au moins par Jim Carrey, car dans les films pas forcément comique, mais plus dramatique (comme « Eternal Sunshine of the Spotless Mind »), je le trouve vraiment très bon. Je préfère lorsqu'il est dramatique que comique, mais j'avoue qu'il fait très bien les grimaces. Bref, je ne suis pas déçue, pas pour un sou !
 
Commençons par l'histoire. Je la trouve sublime, dérangeante. Au début on ne comprend pas trop, on a juste cette impression de voyeurisme en faites, du fait des points de vue des caméras, on a l'impression de regarder sa vie comme des voyeurs, pas comme lorsqu'on regarde un film sur quelqu'un. C'est quand même superbement fait ! On se pose des questions comme Truman (le personnage principal), tout nous paraît vraiment étrange, et le dénouement, on le découvre en même temps que Truman, et on se met à sa place, on s'attache profondément à lui. Au-delà de l'histoire tout simplement génial, très original, et très perturbante (qui ne laisse en tout cas pas indifférent!), il y a sa morale. C'est une critique des émissions télé-réalité, et c'est vraiment un thème très peu abordé dans les films, alors que c'est très d'actualité aujourd'hui, avec toutes ses émissions télé-réalité d'aujourd'hui, où l'on vit la vie des autres par procuration ! Ici, on pousse la télé-réalité à son paroxysme, et ça fait vraiment réfléchir. J'ai trouvé ça très bien mené, fait de manière excellente !
 
Il y a le personnage principal, Truman Burbanks. Je dois dire que je me suis énormément attaché à lui. Il nous paraît naïf, mais il n'est pas niais. Et tout le long du film, on l'apprécie. D'ailleurs, je me suis sentie comme une téléspectatrice de sa vie, comme tous ces téléspectateurs dans le film ! C'était assez étrange à vrai dire... Mais on l'apprécie profondément. Plusieurs fois, je me suis dis « pauvre Truman » et j'ai réagis devant le film. On aimerais le réveiller, ou l'aider, ou lui parler, lui expliquer. En bref, on l'apprécie, on s'attache à lui.
 
Passons maintenant aux acteurs. Je ne parlerais que de Jim Carrey, qui joue le rôle de Truman. Comme je le disais dans ce qui a servit d'introduction à cette chronique, j'aime beaucoup cette acteur, il est génial dans ses rôles comiques, mais l'es plus encore dans ces rôles non-comiques, je trouve. Je l'ai trouvé magistral dans « Eternal Sunshine of the Spotless Mind » et je l'es trouvé également magistral dans ce rôle-ci. On remarque vraiment son talent. C'est un acteur très talentueux. Outre les films où je l'ai trouvé pas terrible, il est vraiment incroyable dans d'autres films, dont dans celui-là ! En somme, dans ce film, il nous offre une prestation incroyable.
 
Bien entendu, les autres acteurs ont beaucoup de talents aussi, mais on les aime moins, car ce ne sont soit que des acteurs, soit des metteurs en scène, ou le réalisateur, ou les téléspectateurs (dans le film bien sur). Il y a juste le personnage de Sylvia, qu'on apprécie beaucoup, car elle essaie de le prévenir, de lui dire la vérité. On l'apprécie car on aimerait nous aussi le prévenir, on partage son avis.
 
Il y a aussi la photographie du film qui est vraiment très jolie ! Vis-à-vis des couleurs, il me faisait énormément pensé à « Edward aux mains d'argents » de Tim Burton, pas au niveau de l'histoire bien sur, mais au niveau des couleurs, il me faisait très pensé à ce soleil de Burbanks, les couleurs très vives des pelouses, des maisons, à la petite ville parfaite où tout doit être bien en ordre pour avoir une petite vie parfaite, tout à fait identique à celle de ses voisins, un peu comme dans « Edward aux mains d'argents », mais je m'égare. La photographie reste très belle ! Très en accord avec le film, qui montre une fausse ville sur une fausse île, une petite ville parfaite créée exprès pour Truman.
 
En sommes, j'ai énormément apprécié ce film ! J'ai adoré sa morale, j'ai adoré son personnage principal Truman, j'ai adoré son histoire si spéciale et étrange et rafraîchissante et étonnante et captivante. On ne s'ennuie à aucun moment, j'ai étais passionné en le regardant. Jim Carrey nous offre une performance vraiment magistrale. C'est vraiment un très bon film que je ne peux que vous conseiller, une très très belle découverte pour moi. Je me dis maintenant qu'il faudra que je fouille de la filmographie de Jim Carrey pour voir d'autres perles comme celle-là !

Ma note : 9/10
Votre note : 9,30/10 (7 notes)
Soundtrack : It's a life, Burkhard Dallwitz & Philip Glass - Truman sleeps, Burkhard Dallwitz & Philip Glass - etc...
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Bande annonce
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#Posté le vendredi 01 août 2014 08:07

Modifié le mardi 11 novembre 2014 12:29

N'avaient-ils pas de famille ? Pas d'enfants ? Des enfants qu'ils retrouvaient le soir à la maison ? Comment pouvaient-ils les traiter de la sorte ? Agissaient-ils sur ordre ou était-ce chez eux quelque chose de naturel ? Étaient-ils des machines ou des êtres humains ? Elle les scruta attentivement. Ils étaient faits de chair et de sang. Pas de doute, c'était bien des hommes. Elle ne comprenait pas. [Tatiana De Rosnay]

N'avaient-ils pas de famille ? Pas d'enfants ? Des enfants qu'ils retrouvaient le soir à la maison ? Comment pouvaient-ils les traiter de la sorte ? Agissaient-ils sur ordre ou était-ce chez eux quelque chose de naturel ? Étaient-ils des machines ou des êtres humains ? Elle les scruta attentivement. Ils étaient faits de chair et de sang. Pas de doute, c'était bien des hommes. Elle ne comprenait pas.  [Tatiana De Rosnay]
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ELLE S'APPELAIT SARAH, de Tatiana de Rosnay
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Auteur : Tatiana de Rosnay
Titre : Elle s'appelait Sarah
Edition : Le livre de poche
Page : 401  _ Date de parution : 2008
Genre : Historique
Résumé : Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. 
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine, mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. 
Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation. Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans trente-sept pays. [résumé quatrième de couverture]
 
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Mon avis : Vous vous rendez pas compte, mais c'est la première fois que je prend autant de temps pour chroniquer un livre. J'ai fini ce livre il y a quatre jours depuis, et je n'ai toujours pas fais une chronique de celui-ci. Mais là, je la fais parce que je trouve important de la faire, voilà. J'ai lu « Elle s'appelait Sarah » de Tatiana de Rosnay dans le cadre d'une lecture commune avec Magie-Littéraire, et on m'a conseillé ce livre (surtout misscritiqueslittéraires). Du coup, je trouve le courage pour faire cette chronique. Et je ne doute pas qu'une fois lancer, je vais vous pondre un article d'une taille impressionnante (du moins, je ne sais pas vraiment pour vous, mais pour ma part c'est toujours une surprise de voir la taille de mes articles, après, si je l'ai remplis que de choses inutiles comme là je viens de le faire, c'est normal que j'écrive parfois deux pages OpenOffice de chronique, à bon entendeur). 

Je ne vous parlerai pas (même si je vous en parle comme un petit peu) de la première de couverture, car il ne s'agit que de l'affiche du film (que j'ai vu d'ailleurs, et que j'ai assez bien aimé, moins que le livre en revanche). Cependant, je vais vous parler de la quatrième de couverture du livre. Je l'ai trouvé assez explicative, mais pas trop, ce qui est une bonne chose. Ensuite, je trouve que le résumé donne assez envie de le lire, mais ce n'est que mon avis. Mais pour ce qu'il s'agit de la plume de l'auteur, je ne trouve pas que le résumé donne un aperçu de comment elle écrit.
 
Pour tout vous dire, je n'ai pas adoré le livre. Je l'ai bien aimé, c'est une très jolie histoire. Mais je lui reproche d'être trop prévisible. Tout le long du livre, tout était prévisible, je n'ai que très rarement était surprise par l'histoire en elle-même, malheureusement. C'est vraiment quelque chose que je regrette. Je n'aimerais pas trop m'attarder dessus, mais je souligne que chaque événement que je prévoyais à l'avance dans ma tête se passer dans le livre, ça m'enlever vraiment toute surprise et j'ai trouvé assez désagréable. Sauf quelques surprises, bien sur, dont je ne peux pas parler ici sous peine de spoiler les personnes qui me lisent (peut-être).
 
Autre petit point faible : je n'ai pas été émue du tout. Je veux dire, avec du recul, je me suis rendu compte que l'histoire de Sarah et l'histoire de Julia, je les lisais vraiment comme spectatrice, je ne suis pas mis vraiment à leur place, je n'ai pas réussie. Je ne me suis pas vraiment sentie concerné par les personnages, et je ne me suis donc pas sentie vraiment triste ni heureux pour eux. D'ailleurs, lorsque je voulais qu'ils fassent quelque chose, sans surprise, il se passait exactement ce que j'avais imaginé. Du coup, même si j'ai beaucoup apprécié ces personnages, je ne me suis pas sentie vraiment concerner par eux. Cependant, comme je le disais, il n'empêche pas que je les ai trouvé vraiment intéressant à suivre. C'est surtout le personnage de Julia qui m'a plu. Mais je trouve qu'il y a une beauté assez poétique dans celui de Sarah, sa vie, son personnage.
 
Vis-à-vis de l'histoire, j'aime beaucoup l'Histoire (avec un grand H) en elle-même, et j'aime bien les livres historiques. Je suis, comme beaucoup de monde, très intéressé par la Seconde Guerre Mondiale et la Shoah, toute cette partie de l'Histoire me touche beaucoup (bien sur, je ne suis pas intéressé que par cette partie de l'Histoire, mais c'est quand même assez récent et assez traumatisant, quand même). Et j'ai trouvé que l'horreur de la Seconde Guerre Mondiale était ici bien montré, ce qui m'a beaucoup plu (j'ai horreur lorsqu'une histoire portant sur cette partie de l'Histoire a tendance à minimiser l'horreur). La partie Sarah était tout de même très bien, assez émouvant (même si je n'ai pas été émue) et assez poétique également. Pour ceux qui ont lu le livre, je trouve que la petite Rachel n'a vraiment pas eue de chance ! Quant à la partie Julia, à ma grande surprise, elle était très bien également, bien que vers la fin, je trouve que l'histoire s'essouffle un peu. On alterne entre la partie « histoire de Julia » et la partie « histoire de Sarah » d'un chapitre à l'autre, ce qui est une bonne idée je trouve, ça donne un tempo à l'histoire, c'est vraiment efficace dans ce livre. Ce que j'apprécie aussi, c'est vraiment que l'auteure à su quand arrêter cette méthode avant que le lecteur s'y habitue de trop et que ça finisse par casser l'histoire, la rendre de moins en moins intéressante, c'est du bon boulot.
 
Je peux donc vous conseiller ce livre, il a plu a énormément de personnes. Et si moi, il ne m'a pas entièrement convaincue, il peut vous plaire à vous. Si mon avis semble assez tranché à la lecture, je précise quand même que j'ai tout de même passé un agréable moment en lisant le livre et que je l'ai d'ailleurs lu très rapidement, c'est un livre qui se savoure mais qui se dévore très facilement aussi, impossible de s'arrêter facilement sans avoir envie de continuer à lire la suite. Mais vous savez, dormir, manger, c'est important aussi. Le livre est vraiment fluide, le plume de l'auteur se lit très bien et est très abordable. Ce n'est ni particulièrement bien écris ni particulièrement poétique, mais c'est facile à lire. Bonne lecture en tout cas à vous tous, si vous souhaiter lire ce livre !
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Ma note : 7,5/10 
Votre note : 10/10 (1 note)
Bande annonce du film et lecture commune avec Magie-littéraire
 
 
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#Posté le samedi 30 août 2014 10:28

Modifié le samedi 01 novembre 2014 10:36

Elle haïssait l'amour qui lui avait été donné - parce qu'il ne demandait rien en échange -, ce qui est absurde, irréaliste, contraire aux lois de la nature. [Paulo Coelho]

Elle haïssait l'amour qui lui avait été donné - parce qu'il ne demandait rien en échange -, ce qui est absurde, irréaliste, contraire aux lois de la nature. [Paulo Coelho]X
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VERONIKA DÉCIDE DE MOURIR, de Paulo Coelho
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Auteur : Paulo Coelho
Titre : Veronika décide de mourir
Edition : le livre de poche
Pages : 287 _ Date de parution : 1998
Genre : Drame, initiation
Résumé : Veronika est jeune et jolie. Elle a un travail, des amis. Une vie apparemment satisfaisante. Pourtant, elle n'est pas heureuse. Le 21 novembre 1997, elle décide de mourir. Son suicide raté la conduit dans un hôpital psychiatrique. Là, à côté des malades mentaux, elle découvre une population qui ne semble chercher qu'un abri contre la réalité, ou une fuite hors de la routine... Une nouvelle initiation va commencer pour elle. Elle comprendra que nous avons le choix de vivre ou de renoncer, que nous pouvons donner un sens à notre vie, qu'il faut pour cela retrouver notre Moi véritable. Et même notre part de folie... [résumé quatrième de couverture]
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Mon avis : « Veronika décide de mourir » est mon deuxième livre de Paulo Coelho, après « le Zahir ». Et j'avoue avoir préféré ma deuxième lecture, je l'ai dévoré ce livre. En à peine deux jours (avec nombreuses pauses bien sur, ce qui veut dire : après quelques heures de lecture) j'avais déjà finie de le lire. 

Son titre peut paraître triste, de toute manière à partir du moment où il y a le mot « mort » ou le verbe « mourir » (et tout ce qui se rapproche de près ou de loin à ces mots) dans un titre, aussitôt il paraît triste. Mais au-delà de l'idée du suicide, il s'agit surtout d'un livre sur la vie. Pour donner un exemple sur un livre que la majorité de la blogosphère littéraire a lu, « Nos étoiles contraires » de John Green parle surtout de la vie plus qu'il ne parle de la mort, cette dernière est toujours présente, ce n'est pas un concept flou, mais c'est un livre qui parle de la vie, qui t'insuffle un vent de liberté et qui te donner envie de vivre. Eh bien, « Veronika décide de mourir » c'est la même chose, mais au lieu de parler de la maladie il parle du suicide et se passe dans un hôpital psychiatrique.
 
J'ai l'impression que tous les livres de Paulo Coelho font réfléchir, te donne à faire des réflexions sur ta propre vie, te force à penser à toi en lisant l'histoire d'une autre personne, comparant, réfléchissant. Ce doit être une particularité de cet auteur. J'ai d'ailleurs entendu dire que certaines personnes trouvaient qu'il donnait des pseudos phrases philosophiques stupides et sans intérêts que tout le monde connaît. En somme, nous, lecteurs des livres de Paulo Coelho (si il en a), lisons des livres à la philosophie douteuse avec des histoires sans intérêts qui ne font réfléchir que les plus imbéciles (j'exagère peut-être un peu, certes). Je respecte l'avis de ces gens, mais moi il me fait réfléchir. Alors je m'en fiche, parce que j'aime beaucoup ses livres, en particulier celui-ci, qui peut d'ailleurs touché un large public (et il l'a fait d'ailleurs). Je ne sais pas pour vous, mais je continuerai de lire les livres de cet auteur, pour ma part.
 
Celui-ci m'a fait réfléchir sur la vie, ma vie, mais surtout sur la folie. Qu'est-ce-que la folie ? Faire les choses différemment des autres ? Est-ce-qu'être différent est synonyme de folie ? Être trop différent et tu te fais internet dans un hôpital psychiatrique ? Je vous demande ça, mais vous me répondrez tous, « bien sur que non ! ». Maintenant je vous demande, pourquoi les aiguilles d'une horloge ne tourneraient telles pas de droite à gauche et non de gauche à droite ? Est-ce-que le fait d'y penser fait de moi quelqu'un de fou ? Parce que je pense différemment ? Voila les question que je me suis posé en lisant ce livre.
 
Il s'agit donc de l'histoire de Veronika. On peut se demander si c'est une histoire vraie car l'auteur nous dit qu'il aurait rencontré Veronika et que d'autres lui auraient dit son histoire, en somme, il ne ferait que raconter l'histoire de cette fille. Je me demande encore aujourd'hui, à vrai dire, si c'est une histoire vrai, après tout, pourquoi pas.
 
Comme je disais donc, il s'agit de l'histoire de Veronika, une jeune femme qui a tout pour être heureuse : elle est jolie, jeune, a du travail et des amis. Et pourtant, une journée de novembre 1997, elle tente de se suicider. Après une semaine dans le coma à cause de suicide raté, elle se retrouve dans un hôpital psychiatrique du nom de Villete. C'est dans cette endroit qu'elle va réfléchir sur sa vie. Non seulement elle, mais aussi tous les habitants de cet hôpital où elle se trouve. C'est une initiation qui nous fait réfléchir, nous aussi, sur notre propre vie, mais c'est aussi une très belle histoire, avec de très bons personnages très attachants (et parfois surprenants).
 
On suit donc Veronika, en tout cas moi, je l'ai suivie avec plaisir et je me suis identifié à elle. Mais globalement j'ai trouvé l'histoire de tous ces personnages vraiment très intéressante et touchante. J'ai beaucoup aimé Eduard, Maria, Zedka et le dr Igor. Je les ai tous compris et apprécié.
 
Pour finir, je ne peux que vous conseiller de lire ce livre ! Pour ma part, je l'ai beaucoup aimé, il est vraiment très beau, j'aime beaucoup le fond de l'histoire, sa philosophie, ses personnages, l'endroit où il se passe. La plume de l'auteur est vraiment abordable, le livre se lit vraiment simplement sans pour autant que ce soit trop simple. C'est simplement très agréable à lire. Pour ma part, j'ai lu « Veronika décide de mourir » très rapidement, je l'ai dévoré. Il n'y a pas de raisons pour que ce ne soit pas votre cas.
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Ma note : 8/10
Votre note : ?/10
 
Bande annonce du film
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#Posté le mardi 02 septembre 2014 09:29

Modifié le samedi 01 novembre 2014 16:37

Buckley s'est écarté et a regardé le visage chiffonné de mon père, les fines taches luisantes de larmes au coin de ses yeux. Il a hoché la tête, l'air sérieux, et lui a embrassé la joue. Quelque chose de tellement céleste que personne au paradis n'aurait pu l'inventer ; le soin qu'un enfant prenait d'un adulte. [Alice Sebold]

Buckley s'est écarté et a regardé le visage chiffonné de mon père, les fines taches luisantes de larmes au coin de ses yeux. Il a hoché la tête, l'air sérieux, et lui a embrassé la joue. Quelque chose de tellement céleste que personne au paradis n'aurait pu l'inventer ; le soin qu'un enfant prenait d'un adulte. [Alice Sebold]
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LA NOSTALGIE DE L'ANGE, d'Alice Sebold
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Auteur : Alice Sebold
Titre : La nostalgie de l'ange
Edition : J'ai lu
Pages : 345 _ Date de parution : 2002
Genre : Drame
Résumé : Le viol et le meurtre de la petite Susie sont sans doute les souvenirs les plus effroyables qu'elle ait emmenés au paradis. Mais la vie se poursuit en bas pour les êtres que Susie a quittés, et elle a maintenant le pouvoir de tout regarder et de tout savoir. Elle assiste à l'enquête, aux dramatiques frissons qui secouent sa famille. Elle voit son meurtrier, ses amis au collège, elle voit son petit frère grandir, sa petit s½ur la dépasser. Elle observe, au bord du ciel, pendant des années, la blessure des siens, d'abord béante, puis sa lente cicatrisation...
Habité d'une invincible nostalgie, l'ange pourra enfin quitter ce monde dans la paix. [résumé quatrième de couverture]
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Mon avis : J'ai battue mon record, j'ai pris plus d'une semaine avant d'écrire ma chronique après avoir fini le livre. Mais je vais tout de même essayer d'écrire une bonne et honnête chronique de ce que j'ai pensé de « La Nostalgie de l'ange » d'Alice Sebold. Comment dire, j'ai aimé, mais ce n'est pas un coup de c½ur. Je l'ai trouvé vraiment intriguant, il est facile à lire, mais j'ai pris pas mal de temps finalement, à le lire, justement. Mais je vais vous expliquer ça plus en détail dans la suite de la chronique, qui risque, cette fois, d'être assez courte. 

Pour commencer, je trouve que le résumé correspond assez bien au livre, il n'en dit pas trop, ni pas assez. Pour ma part, j'ai horreur lorsqu'un résumé ce résume à une seule citation tirée du livre (dans ce cas, je n'achète le livre que lorsque l'on me l'a fortement conseillé, sinon non), ou alors, lorsque le résumé ne correspond pas du tout au livre, et de ce fait, je suis toujours déçue. Mais ça ne m'est pas arrivé très souvent. Ou alors, je n'apprécie pas lorsque le résumé en dit trop sur le livre au point dans spoiler une partie. Ce qui est, avouons nous le, franchement dommage. Tandis qu'ici, le résumé est bien, il est dit pas trop ni pas assez, il ne se résumé à une simple citation tirée du livre et il ne spoile pas l'histoire.
 
Quant à l'histoire, je trouve qu'il ne se passe pas non plus énormément de choses en faites. Il se passe pas mal d'événements, mais vis-à-vis de la taille du livre, ce n'est pas énorme non plus. Mais c'est un style, je n'ai pas forcément pas apprécié, je ne pense pas qu'un livre pour qu'il soit bon soit obligé d'avoir un rebondissement tous les paragraphes, ici, même si j'ai trouvé qu'il n'y avait pas beaucoup d'événements, il n'empêche que l'histoire est bien dosé et que l'on s'attache aux personnages. Parfois je me suis un peu ennuyé, c'est sans doute pour ça que j'ai pris un peu de temps pour le lire, mais j'ai quand même apprécié le livre. En lisant le résumé on peut penser que le livre est franchement triste. Et c'est vrai, le livre est toujours très triste, mais c'est triste du début jusqu'à la fin, tout le temps, alors du coup, je n'ai pas pleuré, je n'ai pas eue de pic de tristesse, parce que c'est sur toute la longueur du livre, tu es juste triste lorsque tu le lis, parce que c'est constamment triste. Mais ce n'est pas au point d'en pleurer. Mais sinon, j'ai beaucoup aimé le paradis que nous offre l'auteure, et l'histoire est très belle, triste certes, mais très belle et finalement, vivante et agréable.
 
Pour les personnages, je me suis beaucoup attaché à Susie, le personnage principal qui meurt au début dans d'horrible souffrance, certes. Mais j'ai surtout apprécié le père de Susie, il m'a beaucoup touché, j'ai vraiment compris ce qu'il ressentait, je me suis vraiment mis à sa place, et j'ai trouvé ce personnage vraiment très humain. Mais je me suis attaché à à peu près tous les personnages qui ne sont pas trop secondaires, ils sont tous très réalistes et très agréables. J'ai été beaucoup plus touché pour ce qui arrive à la famille et aux amis de Susie que par Susie elle même à vrai dire. Mais je pense que c'est ce que recherchait avant tout l'auteure, à moins que je me méprenne.
 
La plume de l'auteure est vraiment jolie. Elle n'ai pas vraiment spécial, il n'y a pas ce quelque chose dans sa plume qui fasse que ce soit une auteure avec une plume à laquelle on se souvienne, mais c'est bien écrit, c'est clair, c'est joli et c'est agréable. Ce n'est pas trop enfantin et ce n'est pas trop compliqué, je dirais que ça coule vraiment tout seul lorsqu'on le lit. Il y a pas mal de descriptions, mais ce n'est pas ennuyeux, j'ai trouvé ça assez clair. Alice Sebold a sue rendre l'histoire touchante d'un bout à l'autre du livre, et c'est très bien.
 
Pour finir, je ne peux que vous conseiller de lire ce livre que j'ai quand même vraiment apprécié. L'histoire est belle et les personnages sont vraiment attachants. Je suis persuadé que ce roman pourrait vous plaire.
 
PS : L'adaptation du livre est vraiment très très bien faites, alors si le livre ne vous tente pas, je vous conseille quand même beaucoup le film qui, j'en suis persuadé, pourrait vous plaire, au moins plus que le livre. J'aime beaucoup le paradis de Peter Jackson (le film a été réalisé par Peter Jackson, le mec qui a fait la trilogie Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit). Alors si vous êtes intéressé, vous pouvez voir la bande annonce que j'ai mis en bas de l'article.
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Ma note : 8/10
Votre note : 7,85/10 (4 notes)
 
Bande annonce du film
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#Posté le mardi 02 septembre 2014 08:55

Modifié le samedi 03 janvier 2015 06:22

C'est à mon avis ce qu'il y a de plus dur dans le deuil : découvrir ce qu'une relation aurait pu vous apporter si seulement vous aviez été capable de lui donner toute sa dimension. [Douglas Kennedy]

C'est à mon avis ce qu'il y a de plus dur dans le deuil : découvrir ce qu'une relation aurait pu vous apporter si seulement vous aviez été capable de lui donner toute sa dimension. [Douglas Kennedy]X
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LA POURSUITE DU BONHEUR, de Douglas Kennedy
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Auteur : Douglas Kennedy
Titre : La poursuite du bonheur
Edition : Pocket
Pages : 773 _ Date de parution : 2001
Genre : romance, drame, historique
Résumé : Manhattan, Thanksgiving 1945. Artistes, écrivains, musiciens... tout Greenwich Village se presse à la fête organisée par Eric Smythe, dandy et dramaturge engagé. Ce soir-là, sa soeur Sara, fraîchement débarquée de New York, croise le regard de Jack Malone, journaliste de l'armée américaine. Amour d'une nuit, passion d'une vie, l'histoire de Sara et Jack va bouleverser plusieurs générations.

Un demi-siècle plus tard, à l'enterrement de sa mère, Kate Malone remarque une vieille dame qui ne la quitte pas des yeux. Coups de téléphone, lettres incessantes... Commence alors un harcèlement de tous les instants. Jusqu'au jour ou Kate reçoit un album de photos... La jeune femme prend peur : qui est cette inconnue ? Que lui veut-elle ?

Douglas Kennedy nous livre ici un roman ambitieux ou, à travers d'inoubliables portraits de femmes, résonnent les thèmes qui lui sont chers : la quête inlassable du bonheur, la responsabilité individuelle, la trahison. [résumé quatrième de couverture]
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Mon avis : Cette fois je ne durerais pas à faire ma chronique. Car autant pour, par exemple, « l'étranger » de Camus, je ne savais pas quoi dire. Mais pour « la poursuite du bonheur » de Douglas Kennedy, ce livre est une petite perle et j'ai pas mal de choses à dire dessus. Pour la petite histoire, j'ai lu mon premier roman de Douglas Kennedy (« l'homme qui voulait vivre sa vie ») en pensant que ce serait comme un livre de Musso (que je n'apprécie pas beaucoup) maisj'ai tout de même tentée. Et finalement, j'ai beaucoup aimé, Kennedy à un style vraiment à lui et il écrit vraiment très bien et il sait vraiment bien conter les histoires. Bref, je voulais découvrir plus de romans de lui. Et un certain dimanche à un certain vide-grenier, j'ai pu acheter trois livres de lui. Parmi l'un d'eux se trouvait « La poursuite du bonheur ». Un livre de plus de sept cent pages que j'ai lu en moins d'une semaine. Passons le fait que j'avais plein de leçon cette semaine-là. 

Sur ce, il faut peut-être aussi que je critique ce livre. Et attendez vous à une critique très positive, car j'ai littéralement dévoré ce livre. Je le lisais tout le temps, les pages se tournaient sans que je m'en rend seulement compte. J'étais plongée dans l'histoire et j'avais du mal à m'en séparer. Alors que j'étais dans une semaine vraiment chargée, je n'ai rien fait de mieux que de lire (je sais, il y a pire, mais tout de même ! Il ne faut pas me trouver des excuses de toute manière). Je vous le dis, cette semaine-là j'aurais mieux fais de m'abstenir de le commencer. Seulement, dès les premières pages, je me suis sentis happée, impossible de ne pas continuer ma lecture. On ne peut donc pas dire que c'est de ma faute, je mettrai donc la faute sur Douglas Kennedy qui a fait un livre pareil ! Bref, je ne sais même pas par quoi commencer...
 
Commençons donc par l'histoire, car j'ai pas mal de choses à dire dessus. Il s'agit donc en partie de l'histoire de Kate Malone, mais il y a si peu de chapitres lui étant consacrés dans le roman vis-à-vis du nombre de pages consacrées à Sara (plus de six cents pages sur tout le livre, ce qui fait quand même une grosse partie du livre, avouons-le, allez, avouez-le moi une bonne fois pour toute). Je ne vais donc parler que de l'histoire de Sara. Et son histoire est vraiment saisissante. Il se passe tellement de choses, pas que du très gai, c'est le moins que l'on puisse dire ! Mais, je veux dire, bien que sa vie à tout d'un drame, on le vit avec elle, on s'attache beaucoup à Sara. De ce fait, l'histoire nous passionne, j'ai toujours voulu, irrémédiablement, lire la suite. Vous imaginez la situation : « Chloé, qu'est-ce-que tu fais ? Tu sais très bien que tu as plein de leçons à faire, tu me l'a dit toi-même ! Tu n'est vraiment pas raisonnable ! » me dit ma mère sur un ton de reproche. Je détourne mes yeux avec difficulté du livre que je lis. Dans mon regard se lit la souffrance, et je lui répond « Je sais, mais c'est plus fort que moi, je n'arrive pas à m'arrêter de lire ! ». Comme quoi, lire peut aussi être nuisible pour faire ses leçons. C'est pour vous dire comme j'ai étais happée par l'histoire. Sa vie est drapée sur un fond historique, on commence par son enfance que je présume être dans les années trente et quarante, l'histoire de son frère Eric, de ses parents, son histoire à elle. On nous parle un peu de la Shoah vu par les américains, bien que très peu, mais vu que par un seul personnage : Jack Malone (sacré personnage lui aussi, mais j'en parlerai plus tard). Mais il est surtout question du Maccarthysme des années cinquante, que l'on appelle aussi « la chasse aux sorcières » (tous les hommes qui auraient pu être communistes étaient recherchés comme ennemi de l'état) ainsi que le roman nous informe de la place des femmes dans la société de cette époque. Et à vrai dire, j'ai trouvé tout cela vraiment vraiment excellent, quand bien même j'étais déjà au courant.
 
Parlons maintenant de Sara. Quand je dis qu'on s'attache beaucoup à elle, je veux dire par là qu'on vit les choses avec elle. Il lui arrive quelque chose d'horrible (et ça arrive assez souvent...), eh bien on rouspète, on est choqué. Je me suis surprise maintes fois à dire au livre « J'en étais sûre que t'avais fais une connetrie, tu sais quoi, j'en étais sûre ! Tu aurais du m'écouter ! ». Bien que je ne le savais pas, évidemment, car j'ai toujours étais surprise par le cours que les événements prenaient. De toute manière, un personnage du livre fait des crasses à Sara, je le détestais. Mais ce genre de personnages, j'ai juste aimé les détester comme lorsque j'ai aimé détester Dolores Ombrage dans « Harry Potter et l'ordre du Phénix ». Mais en ce qui concerne Sara, je l'ai trouvé très courageuse, et j'ai trouvé toutes ses réactions face à ce qui lui est arrivé très justes et réalistes (même si j'aurais pas tout le temps eue les mêmes réactions qu'elle, il faut que je vous l'avoue...). J'ai eue la sensation de vivre ce qui lui arrive en même temps qu'elle. J'ai beaucoup apprécié son frère, Eric, que j'ai trouvé atypique (et qui porte le même prénom que mon père, ce qui est un argument non négligeable). Il m'a fait rire et m'a touché. Je me suis également beaucoup attaché à lui. Tout comme à tous les personnages du livre, il lui arrive des choses très dures. Et j'ai aussi beaucoup aimé Jack Malone. Autant j'ai trouvé les réactions de Sara très naturelle, et bien que j'ai compris ses réactions envers Jack, je l'ai parfois trouvé très injuste envers lui ! Mais ce sont encore une fois des sentiments naturelles. Jack est quelqu'un qui a des défauts, comme tout le monde, mais qui est très humain et je l'ai beaucoup aimé.

Maintenant, il me faut parler de la plume de Douglas Kennedy. Et comme la dernière fois, sa plume est un véritable atout dans le livre ! Il décrit tout vraiment très bien et avec beaucoup d'émotions. C'est un véritable conteur, et un homme qui a un véritable talent. Ce n'est que pour citer mon propre article (oui, je m'auto-cite, et j'aime ça) « Ce que j'ai surtout apprécié c'est le style de Kennedy, sa plume. La plume de Kennedy est très belle, c'est un auteur qui a beaucoup de talent.  ».

Sur ce, je ne peux vraiment que vous conseiller ce livre que j'ai dévoré, que j'ai aimé du début à la fin et qui est pour moi un joli coup de coeur, un livre que je me souviendrai ! L'histoire est vraiment saisissante et on passe les pages à une allure incroyable. Les personnages sont très attachants, notamment le personnage principal : Sara. Tout y est très réaliste dépeint sur un fond historique. Les réactions des personnages sont justes et naturelles. Je ne sais pas si j'ai fais assez son éloge, si vous êtes tenté de le lire et même mieux, que vous voulez absolument le lire, c'est que j'ai réussi !

C'est à mon avis ce qu'il y a de plus dur dans le deuil : découvrir ce qu'une relation aurait pu vous apporter si seulement vous aviez été capable de lui donner toute sa dimension. [Douglas Kennedy]   Ma note : 9,45/10
  Votre note : ?/10
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#Posté le dimanche 05 octobre 2014 12:16

Modifié le samedi 22 novembre 2014 07:58

Ses archives (96)

  • Le ciel au-dessus de nous est la seule chose que nous puissions partager. Je le regarde souvent, comme si j'espérais un jour y rencontrer tes yeux reflétés dans son immensité. Tes grands yeux si beaux, si purs, et que j'aime. Celie, ma vie n'est que travail et soucis. Ma jeunesse est passée sans avoir vraiment été. [Alice Walker] mer. 22 octobre 2014
  • Je me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey. Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal. [Mary Ann Shaffer & Annie Barrows] ven. 24 octobre 2014
  • Et, plus que tout, je suis incapable de m'aimer. Pourquoi ? Parce que je ne peux pas aimer les autres. C'est en aimant puis en étant aimé, qu'un homme apprend à s'aimer. Tu comprends ce que je te dis ? Quand on ne peut pas aimer, on est incapable de s'aimer vraiment. [Haruki Murakami] dim. 02 novembre 2014
  • Barrow manqua de vomir en sentant monter en lui un désir écoeurant teinté de ce comportement de meute, qui explique que la défense préférée des criminels de guerre du monde entier soit « je ne faisais que obéir aux ordres ». Désir irraisonné et obéissance aveugle : la combinaison gagnante du prédateur ultime. [Jonathan L. Howard] dim. 02 novembre 2014
  • Vous connaissez la vérité, et la vérité est que certains noirs mentent, certains noirs sont immoraux, certains noirs représentent un danger pour les femmes - noires ou blanches. Mais cette vérité s'applique au genre humain dans son ensemble , pas à une race en particulier. [Harper Lee] dim. 02 novembre 2014
  • L'orgueil est la force la plus destructrice qui existe au monde,celle qui nous pousse à ne plus considérer que la pulsion de défendre nos si fragiles certitudes,et donc d'ignorer toutes les autres interprétations du scénario qui est notre vie. [Douglas Kennedy] sam. 29 novembre 2014
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