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Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. [Delphine de Vigan]

Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. [Delphine de Vigan]
 /                                                               les vrais yeux de Lucile


RIEN NE S'OPPOSE A LA NUIT, de Delphine de Vigan
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Auteur : Delphine de Vigan
Titre : Rien ne s'oppose à la nuit
Edition : le livre de poche
Page : 400  _ Date de parution : 2011
Genre : Histoire de vie, drame
Résumé :  « La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d'adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma s½ur et moi, mais toute tentative d'explication est vouée à l'échec. L'écriture n'y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d'interroger la mémoire. 
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j'ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l'ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. 
Le livre, peut-être, ne serait rien d'autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » 

Dans cette enquête éblouissante au c½ur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.[résumé editions-jclattes]

Mon avis : A l'heure actuelle, j'écris cette article sur une lecture très appréciable. Ce n'est certes pas un coup de c½ur, et vous en lirai la raison un peu plus tard dans cette chronique. Je vais donc vous faire la chronique d'un livre de Delphine de Vigan qui s'appelle « Rien ne s'oppose à la nuit ». Au début je ne le pensais pas, mais finalement, c'est véritablement une biographie de sa mère. Je pensais juste (ce qui aurait déjà était une preuve de génie) que c'était l'histoire d'une fille qui avait perdue sa mère et qui raconte sa vie, en quelque sorte un roman d'une fausse-biographie. Mais c'est d'autant plus intéressant que ce soit réellement passé.
 X
Bref, comme toujours, et j'ai pensé la même chose après la lecture de « No et moi », je trouve que la plume de Delphine de Vigan est très belle, très poétique, elle donne envie de lire la suite. Il n'y a pas de chapitres à proprement dit, mais ce n'est pas forcément un mal, et il me semble avoir déjà fait la réflexion sur mon autre chronique du livre cité plus haut. Elle a l'art de rendre les choses belles et de traduire parfaitement les émotions, c'est vraiment impeccable, du beau travail ! 
 
L'histoire en elle même est très intéressante. On plonge dans la vie de Lucile Poirier, ainsi que celle de sa fille qu'il me semble le prénom n'est jamais cité, je l'appellerai donc Delphine vu que ce roman est biographique et autobiographique. Dans la première partie, qui raconte l'enfance de sa mère, il y a les passages où c'est vraiment l'histoire de Lucile, et certains passages qui coupe ceux-ci pour un retour à la réalité, au moment où Delphine écrit ces pages. Ce brusque retour à la réalité n'est d'ailleurs pas désagréable mais plutôt perturbant je trouve. On comprend mieux le sens à la deuxième partie, où ces deux « passages » sont alors indissociables. Et c'est à cette deuxième partie qu'on raconte la vie de Lucile après son mariage et la naissance de sa fille (c'est d'ailleurs ici que commence le récit à la première personne dont le personnage qui parle n'est autre que Delphine), sa chute dans la folie et autres péripéties. C'est un moment dur à lire, où beaucoup d'émotions passent. La troisième partie est la fin, la vraie, celle qui dure les quelques quatre-vingts dernières pages.
 
J'ai aimé lire cette histoire, j'ai aimé cette impression de vieux souvenirs qui s'en dégage, c'est comme regarder un ancien film tourné en super 8. Et il me semble que c'est le seul livre qui m'a fait éprouver un tel sentiment, à moins que je ne me souvienne plus. Lucile est au début un personnage à lequel je m'identifie pas mal. Ensuite, ses chutes dans l'abîme de la folie m'a fait rendre Lucile un petit peu plus antipathique, j'ai eue du mal à la comprendre, car il est dur de comprendre les délires d'une personne lorsque finalement, on ne la connaît pas personnellement (enfin j'imagine). Il y a de nombreux drames dans cette grande famille, et ils sont tous plus ou moins choquant (pour ma part, le plus choquant fut Jean-Marc, à vous de me dire lequel ce fut pour vous).
 
La fin est belle, à la fois douce et dure. Dans ce roman, drame, amour, inceste, folie sont au centre des thèmes principaux. Ce n'est cependant pas un coup de c½ur, car je n'ai pas ressenti autant d'émotions que pour d'autres livres, il est vraiment génial, mais il ne me marquera pas, malheureusement. Mais je note l'écriture magnifique de Delphine de Vigan, et l'histoire très belle qui se déroule dans ce livre. A l'occasion, je vous conseille vivement de lire ce livre !  

Ma note : 9/10
Votre note : ?/10 
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 /                                                                les vrais yeux de Lucile RIEN NE S'OPPOSE A LA NUIT , de Delphine de Vigan . .  Auteur : Delphine de Vigan Titre : Rien ne s'oppose à la nuit Edition : le livre de poche Page : 400  _  Date de parution : 2011 Genre : Histoire de vie, drame Résumé :   « La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre...

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#Posté le lundi 13 janvier 2014 08:24

Modifié le samedi 26 avril 2014 08:36

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Création : 23/06/2013 à 10:42 Mise à jour : 27/08/2015 à 08:33

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