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Mais je manquais de courage et elle avait un copain et j'étais gauche et elle était sublime et j'étais désespérément ennuyeux et elle était infiniment captivante. Alors je suis retourné dans ma chambre et je me suis écroulé sur mon lit, en me disant que si les gens étaient de la pluie, j'étais de la bruine et elle, un ouragan. [John Green]

Mais je manquais de courage et elle avait un copain et j'étais gauche et elle était sublime et j'étais désespérément ennuyeux et elle était infiniment captivante. Alors je suis retourné dans ma chambre et je me suis écroulé sur mon lit, en me disant que si les gens étaient de la pluie, j'étais de la bruine et elle, un ouragan. [John Green]X
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QUI ES-TU ALASKA ?, de John Green
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Auteur : John Green
Titre : Qui es-tu Alaska ?
Edition : Pôle Fiction
Page : 404  _ Date de parution : 2005
Genre : Jeunesse, roman sentimental
Résumé : Miles Halter a seize ans mais n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il quitte le cocon familial pour la campus universitaire : ce sera le lieu de tous les possibles, de toutes les premières fois. Et de sa rencontre avec Alaska. La troublante, l'insaisissable Alaska Young, insoumise et fascinante. Amitiés fortes, amour, transgression, quête de sens : un roman qui fait rire, et fondre en larmes l'instant d'après...[résumé quatrième de couverture]
 
Mon avis :Cela faisait très longtemps que je voulais lire ce livre, je l'ai cherché dans tous les vides-greniers, tous les centre culturels et toutes les boutiques où je suis allée. Je ne l'ai trouvé nulle part. J'ai donc décidé de passer le pas, et de le commander au centre culturel le plus proche de chez moi. J'ai attendue deux semaines qu'il arrive. Aucunes nouvelles. Il s'est alors avéré que plus aucune édition ne l'imprimer, et que plus aucun exemplaire n'était en stock. Dépité, je me dis que je n'aurai jamais l'occasion de le lire, que les Dieux sont contre moi. Et là ! Une amie la chez elle, en capacité de me le prêter ! Il va sans dire que je saute sur l'occasion ! Bref, de cette lecture résulte cette chronique. 
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Commençons dans la critique par la couverture du livre. Elle est particulièrement laide. Si l'édition Gallimard est très belle (voir ici), celle de Pôle Fiction (voir ici) – l'édition que j'ai lu – propose une photo pas des plus belle : un mur gris prend la majorité de l'espace, et sur ce mur, des gens sont assis. Bref, je ressens juste cette envie de les pousser. Je ne sais d'ailleurs pas ce que ce  passe pour l'édition Pôle Fiction, elle a peut-être mis la clé sous la porte. Je ne sais pas. En tout cas, je n'ai pas non plus apprécié la police du livre. Je l'ai trouvé trop grasse (trop épaisse). Bref, mais ce n'est pas ça qui vas m'empêcher de lire un livre !
 
Le résumé donne assez envie, cela moi, il ne dévoile pas grand-chose du livre (quasiment rien, en tout cas), mais donne plutôt envie de lire le livre. Pour ma part, c'est ce qu'on m'a dis du livre qui m'a donné envie de le lire, et non le résumé. Mais si j'avais lu le résumé avant de lire des chroniques, peut-être que j'aurai quand même eue envie de le lire. En tout cas, je trouve que le résumé est plutôt claire, sans dévoilé le mystère.
 
Passons à l'histoire. J'ai beaucoup appréciée. Le nom des chapitres (ce ne sont pas tellement des chapitres, c'est surtout que c'est écris « combien de jour avant », puis « combien de jour après », avant quoi, après quoi, je vous laisse la surprise, car personnellement, dans la période « avant », je voulais savoir ce qui allait ce passer de si incroyable) est peu commun, et c'est intéressant. L'histoire en elle-même, me donne une sensation de soleil sur la peau, de chaleur, je sais pas si vous avez déjà ressenti ça. Comme si c'était moi qui allait à Culver Creek, en Alabama, et que le soleil me tapais moi. Je trouve, et je ne serais expliquer pourquoi, qu'il a un gout de vacances, c'est le ressenti que j'ai eue. Et j'aime beaucoup cette ambiance, c'est très agréable. L'histoire est belle, triste, pleine de mélancolie. Il y a cette très belle métaphore sur le labyrinthe par rapport aux dernières paroles de Simón Bolívar tout au long du livre. Et celle de la quête du Grand Peut-Etre qui paraît-il sont les dernières paroles de François Rabelais (petite parenthèse : Gargantua me hante, ce livre est une torture).
 
Passons maintenant aux personnages, et ils sont très importants. Ils sont ce qui fait de l'histoire ce qu'elle est. Bref, il y a quatre personnages principaux. Commençons par Miles, dit le Gros. C'est une garçon attachant, il ne connaît pas vraiment la vie, et il est quête d'un Grand Peut-Etre, c'est pourquoi il change d'établissement pour vivre dans un campus. Il est friand de dernières paroles de gens. Ce qui est une passion assez peu commune, avouons-le, mais ça fait de lui quelqu'un d'attachant. Cependant, il se plaint beaucoup, c'est assez long à la longue, mais ça peut encore aller. Ensuite il y a Chip, dit le Colonel. Dès le début, je l'ai trouvé très attachant, plus encore que le Gros. Il instaure tout de suite les règles, et c'est un bon copain. Il fait des conneries, il n'est pas grand, il est gentil. Et j'aime beaucoup sa façon de s'exprimer. Ensuite, il y a Takumi, un japonais, très attachant également. Mais il est moins présent dans l'histoire. Et pour finir, il y a Alaska Young. Elle est le centre du livre. Le personnage central. Elle est lunatique, insaisissable. Elle est dingue, et elle fascine.
 
J'aime beaucoup la plume de John Green, je ne sais pas si je l'ai déjà dis lorsque j'ai écris la chronique sur « Nos Étoiles Contraires ».  Mais c'est beau, et ce n'est pas compliqué. On se met très facilement à la place des personnages, car leur vocabulaire fait très humain et très spontané.
 
En bref, j'ai beaucoup apprécié ce livre que je conseille à tout le monde. Il n'est pas très long, et ce lit très vite. Ce n'est pas un coup de c½ur, je l'ai moins aimé que « Nos Étoiles Contraires », cependant, c'est un très bon livre. L'histoire est belle, les personnages sont attachants, la plume de l'auteur est efficace.
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Ma note : 8,5/10 
Votre note : 9/10 (3 notes)
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X X QUI ES-TU ALASKA ? , de John Green . .  Auteur :  John Green Titre :  Qui es-tu Alaska ? Edition :   Pôle Fiction Page :  404  _  Date de parution :  2005 Genre : Jeunesse, roman sentimental Résumé :  Miles Halter a seize ans mais n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il quitte le cocon familial pour la campus universitaire : ce sera le lieu de tous les possibles, de toutes les premières fois. Et de sa...

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#Posté le lundi 10 février 2014 00:44

Modifié le jeudi 07 août 2014 10:17

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WithTheseWords, Posté le mardi 14 juillet 2015 12:01

Il faut tellement que je le lise !


FreedomBooks, Posté le jeudi 12 février 2015 20:10

Je ne connaissais pas du tout cet auteur, mais c'était intéressant de le découvrir :)

» Ça m'a fait plaisir de te faire découvrir cet auteur :) (Ken Follett)


FreedomBooks, Posté le jeudi 12 février 2015 20:10

Je n'approuve pas vraiment les images dans les livres, je trouve que normalement l'écrivain devrait savoir décrire assez bien ce qu'il se passe sans qu'il n'y ai besoin de photos pour illustrer, ou encore, je préfère me permettre d'imaginer les choses que de voir des photos... Enfin, bref, petite parenthèse inutile sur ce que tu as dis dans la fin de ta chronique "Finalement, j'ai bien aimé que l'auteur intègre des images dans le roman. Au début cela m'a pris au dépourvu et je trouvais cela inutile, mais finalement j'ai trouvé l'utilité de certaines images. Quelques-unes étaient peut-être vraiment inutiles, mais d'autres, comme le plan de la base DARLAH 2, permettait au lecteur de bien saisir la forme et la dimension de la base."

» Je suis assez d'accord avec toi, l'auteur devrait être en mesure de bien décrire les choses et, le fait qu'il n'y a pas d'image, permet au lecteur d'imaginer cela comme il le souhaite, c'est d'ailleurs ce qui me plait beaucoup dans la lecture. Il est vrai qu'au début de ce livre, voir l'image de l'annonce publicitaire pour aller sur la lune était franchement de trop et je me disais : « Mais pourquoi? On s'en fou! », mais mettre des plans d'une place quelconque peut être intéressant, dans certains cas. Heureusement, peu d'auteur mette d'images dans les livres. :)


FreedomBooks, Posté le jeudi 12 février 2015 20:05

C'est un super livre ! Bonne lecture ! :D
Tu aimes pour l'instant ? :3

» L'auteur a une très belle plume, mais je n'ai pas trop accroché avec les personnages, alors j'ai été un peu déçu par le livre. Mais j'ai bien aimé la fin :)


critiques-de-livres, Posté le jeudi 07 août 2014 09:57

"Votre note :"
>> 10/10 ♥


critiques-de-livres, Posté le jeudi 07 août 2014 09:56

"Comme si c'était moi qui allait à Culver Creek, en Alabama, et que le soleil me tapais moi."

>> C'est tout à fait ce que j'ai ressentie aussi , c'est rare d'ailleurs ce genre de livre :-/


critiques-de-livres, Posté le jeudi 07 août 2014 09:55

"Bref, je ressens juste cette envie de les pousser."

>> Tu caches bien ton envie meurtrière ^^


Wonder-Word, Posté le jeudi 26 juin 2014 05:55

Article : La Maison des Miroirs - John Connolly

Le 26/06/2014 à 11:13
Je me disais "pourquoi pas ? Je ne lis pas de livre de détective d'habitude mais je pourrais tenter", mais du coup, ce ne sera pas avec celui là x)

>> je pense pas que la nouvelle soit vraiment bien pour tester un livre de detective, maintenant peut etre qu'en prenant l'histoire depuis le 1er tome sa peut être bien, personnellement je n'en ai pas le courage ...


Stranger-In-Paradise, Posté le vendredi 20 juin 2014 09:06

Je sais pas si je peux mettre une note mais personnellement je mettrais un 9 à ce livre pour ce qu'il a de cruellement réaliste, on vit le deuil, comme le notre, c'est impressionnant, parce que c'est des choses qu'on a (malheureusement) pu déjà ressentir, ou pour ceux qui ont eu la chance d'être épargnés qui prépare en quelque sorte. Il place les ados pour ce qu'ils sont et pas dans une caricature parfois odieuse que les adultes ont tendance à faire de nous.
On a l'impression dans ce livre d'être en quelque sorte compris, que nos gestes mêmes quand ils paraissent incohérents, injustes, ou simplement stupides ont un fondement bien réel. J'ai trouvé ce livre d'une justesse incroyable, voilà.


S-ourire, Posté le mercredi 07 mai 2014 11:48

"Justement, par rapport à cette citation, j'ai très envie de lire le livre Un général dans son labyrinthe (quelque chose comme ça), le livre favoris d'Alaska !"

>> Je comprend tout à fait moi aussi du coup ça me tente bien ! (D'ailleurs ça me faisait rêver lorsqu'il décrivait la chambre d'Alaska et ses dizaines et dizaines de bouquin !)


S-ourire, Posté le mercredi 07 mai 2014 08:42

Tout comme toi impossible de ne pas livre ce livre après "Nos étoiles Contraires", et en même temps je crois que j'avais trop d'attentes envers lui par rapport à "Nos étoiles contraires".
Mais cette fois l'histoire est plus originale tout étant presque banale. J'ai bien aimé l'ambiance du livre, avec cette mystérieuse Alaska, et ce Miles qui nous ressemble tellement. Puis ce livre comme le précédent est remplie de poésie. Bref 8.5/10.

"Comment sortir de ce labyrinthe de souffrance ?"


MyBooks, Posté le mercredi 30 avril 2014 05:30

Il doit être super bien :)


MyBooks, Posté le mercredi 30 avril 2014 05:30

Ah, c'est celui qui a écrit nos étoiles contraires :)


Wolkaiw, Posté le vendredi 14 mars 2014 13:52

Félicitation pour ton blog source! :)


Wolkaiw, Posté le vendredi 14 mars 2014 13:52

Un livre qui pourrait me plaire je pense ! Quelle galère tu as du subir pour pouvoir le lire :o


xEchelon, Posté le mercredi 12 mars 2014 12:20

Et Rammstein désolé mais ça passe pas :/


xEchelon, Posté le mercredi 12 mars 2014 12:16

Ajouté à ma PAL ;)


DreamingOfWords, Posté le vendredi 07 mars 2014 12:18

J'ai lu ce livre en moins de 24h, et il a été un énorme coup de foudre pour ma part. Il m'a fait tomber amoureuse de la plume de John Green, et je crois que c'est un de mes livres préférés.


BookinetteGirl, Posté le vendredi 07 mars 2014 11:51

Il est dans ma pal en VO il faut que je le continue et que je m'accroche car je n'ai pas l'habitude de lire en Anglais :) Il a l'air génial


Wonder-Word, Posté le jeudi 06 mars 2014 08:47

Mouais, j'suis pas énormément amatrice d'horreur, sauf quand il s'agit de Stephen King ;) Il ne m'intéresse donc pas :/

>> oui, Stephen king fait bien les histoires d'épouvante mais Lovecraft qui lui est bien antérieur ne fait pas de l'horreur, il devait etre considéré comme cela il y a très longtemps. Je me suis tout simplement ennuyer en lisant ce livre (la peur qui rode et autres nouvelles)


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