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Commençons dans la critique par la couverture du livre. Elle est particulièrement laide. Si l'édition Gallimard est très belle (voir ici), celle de Pôle Fiction (voir ici) – l'édition que j'ai lu – propose une photo pas des plus belle : un mur gris prend la majorité de l'espace, et sur ce mur, des gens sont assis. Bref, je ressens juste cette envie de les pousser. Je ne sais d'ailleurs pas ce que ce passe pour l'édition Pôle Fiction, elle a peut-être mis la clé sous la porte. Je ne sais pas. En tout cas, je n'ai pas non plus apprécié la police du livre. Je l'ai trouvé trop grasse (trop épaisse). Bref, mais ce n'est pas ça qui vas m'empêcher de lire un livre !
Le résumé donne assez envie, cela moi, il ne dévoile pas grand-chose du livre (quasiment rien, en tout cas), mais donne plutôt envie de lire le livre. Pour ma part, c'est ce qu'on m'a dis du livre qui m'a donné envie de le lire, et non le résumé. Mais si j'avais lu le résumé avant de lire des chroniques, peut-être que j'aurai quand même eue envie de le lire. En tout cas, je trouve que le résumé est plutôt claire, sans dévoilé le mystère.
Passons à l'histoire. J'ai beaucoup appréciée. Le nom des chapitres (ce ne sont pas tellement des chapitres, c'est surtout que c'est écris « combien de jour avant », puis « combien de jour après », avant quoi, après quoi, je vous laisse la surprise, car personnellement, dans la période « avant », je voulais savoir ce qui allait ce passer de si incroyable) est peu commun, et c'est intéressant. L'histoire en elle-même, me donne une sensation de soleil sur la peau, de chaleur, je sais pas si vous avez déjà ressenti ça. Comme si c'était moi qui allait à Culver Creek, en Alabama, et que le soleil me tapais moi. Je trouve, et je ne serais expliquer pourquoi, qu'il a un gout de vacances, c'est le ressenti que j'ai eue. Et j'aime beaucoup cette ambiance, c'est très agréable. L'histoire est belle, triste, pleine de mélancolie. Il y a cette très belle métaphore sur le labyrinthe par rapport aux dernières paroles de Simón Bolívar tout au long du livre. Et celle de la quête du Grand Peut-Etre qui paraît-il sont les dernières paroles de François Rabelais (petite parenthèse : Gargantua me hante, ce livre est une torture).
Passons maintenant aux personnages, et ils sont très importants. Ils sont ce qui fait de l'histoire ce qu'elle est. Bref, il y a quatre personnages principaux. Commençons par Miles, dit le Gros. C'est une garçon attachant, il ne connaît pas vraiment la vie, et il est quête d'un Grand Peut-Etre, c'est pourquoi il change d'établissement pour vivre dans un campus. Il est friand de dernières paroles de gens. Ce qui est une passion assez peu commune, avouons-le, mais ça fait de lui quelqu'un d'attachant. Cependant, il se plaint beaucoup, c'est assez long à la longue, mais ça peut encore aller. Ensuite il y a Chip, dit le Colonel. Dès le début, je l'ai trouvé très attachant, plus encore que le Gros. Il instaure tout de suite les règles, et c'est un bon copain. Il fait des conneries, il n'est pas grand, il est gentil. Et j'aime beaucoup sa façon de s'exprimer. Ensuite, il y a Takumi, un japonais, très attachant également. Mais il est moins présent dans l'histoire. Et pour finir, il y a Alaska Young. Elle est le centre du livre. Le personnage central. Elle est lunatique, insaisissable. Elle est dingue, et elle fascine.
J'aime beaucoup la plume de John Green, je ne sais pas si je l'ai déjà dis lorsque j'ai écris la chronique sur « Nos Étoiles Contraires ». Mais c'est beau, et ce n'est pas compliqué. On se met très facilement à la place des personnages, car leur vocabulaire fait très humain et très spontané.
En bref, j'ai beaucoup apprécié ce livre que je conseille à tout le monde. Il n'est pas très long, et ce lit très vite. Ce n'est pas un coup de c½ur, je l'ai moins aimé que « Nos Étoiles Contraires », cependant, c'est un très bon livre. L'histoire est belle, les personnages sont attachants, la plume de l'auteur est efficace.
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Wonder-Word, Posté le jeudi 06 mars 2014 07:49
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