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Bon, la première du couverture du livre n'est pas jolie, clairement. La photo n'est pas nette, elle ne représente pas le livre. Elle n'a donc aucun intérêt, selon moi. Les tons orange-jaune ne rend vraiment pas beau. Rien que la couleur du titre (bleu foncé) et le début du livre sur la couverture. Bref, dans des couleurs aux teintes orange-jaune, on peut voir deux personnes (un homme et une femme) assis l'un à côté de l'autre, l'homme a le bras enlaçant à la taille la femme, ils regardent tout deux vers la droite, ils sont assis sur des planches, l'homme est tout de blanc vêtu tandis que la femme porte une robe. Mieux, cliquez sur le lien que j'ai mis au niveau de l'édition.
Passons à plus intéressant : l'histoire en elle-même. Je trouve que le résumé donné envie. Et je suis heureuse de remarquer que comme je m'y attendais, l'histoire sort de l'ordinaire. J'apprécie. Donc, c'est l'histoire d'un homme, Ben Bradford, qui depuis toujours voulait être photographe, mais son père ne le voulait pas. Issue d'une riche famille, il n'a pas pu résister longtemps à la pression familiale et a fini par faire une école de droit. Entre temps, il avait rencontré une femme du nom d'Elizabeth (mais tout le long du livre elle s'appelle Beth), et elle aussi veut vivre de sa passion, comme son mari, qui est l'écriture. Elle n'y arrive pas, désespère, tandis que Ben est déjà enfoncé dans une vie de stress et de monotonie dans un cabinet d'avocat. Elle ne supporte plus de cette vie lassante, et elle en veut surtout à son mari. Elle le trompe avec un type qui lui est photographe, comme aurait souhaiter l'être Ben. Sous le coup de la colère, il le tue. Pour ne pas se faire prendre par la police, il décide de prendre l'identité de sa victime et part jusqu'au Montana (ce bel état des États-Unis dont vous pourrez admirer la beauté dans des films tel que « L'homme qui murmurait à l'oreille de chevaux » ou « Le secret de Brokeback Mountain »). Cette histoire de vivre dans la peau d'un autre que je trouve incroyable. Il reste le même homme au fond de lui, mais fini cette monotonie. Il peut enfin être ce dont il a toujours rêvé être, un photographe. Et j'ai trouvé cette histoire passionnante à vraie dire. Il y a des rebondissements et du suspens, rien à redire.
Ce que j'ai surtout apprécié c'est le style de Kennedy, sa plume. Il arrive à faire en sorte que la monotonie ressorte à travers l'essence même de son écriture. Ce n'est pas très clair ce que je dis, je le conçois. Disons qu'il décrit si bien le flot de pensées du protagoniste (Ben), il décrit si bien sa vie : lorsque sa vie est triste à en mourir de part sa monotonie, dans sa manière d'écrire, il rend son texte monotone, comme la vie du protagoniste. Lorsque ce dernier est en colère et ne peut plus se contrôler, c'est comme si nous étions nous aussi dans son état de rage et de non-contenance extrême, de part l'écriture de Kennedy. Et cetera. Je trouve cela réellement incroyable. Je pense que c'est d'ailleurs pour cela qu'il n'est pas toujours facile d'accrocher à cette lecture. Car lorsque la vie de Ben est monotone, l'auteur répète souvent ses phrases, les descriptions sont longues et très détaillées. Mais c'est justement cela que j'ai apprécié : cette manière d'adapté à merveille son écriture vis-à-vis de la situation.
Pour les personnages, j'ai bien aimé le protagoniste, Ben. J'ai trouvé tout de même assez fou qu'il sache tant de chose sur comment cacher ses traces, faire disparaître un corps, changer d'identité, etc. Je sais qu'il était avocat, mais tout de même, je n'aurais pas su être aussi... ingénieuse. Mis à part ça, il se comporte très humainement je trouve. D'ailleurs, les comportements des personnages de Sarah, de Beth, de Josh et Adam, de Rudy et ainsi de suite, sont très réalistes et humains, ni surjoués ni irréalistes. Les dialogues sont tout à fait normal. Et encore une fois je vais complimenter la plume de l'auteur, mais ce n'est pas forcément familier, c'est même assez beau. Je ne sais pour quelles raisons, avant même d'avoir lu au moins un livre de Kennedy, je comparais cet auteur à Musso. Et je dénigre souvent les livres de ce dernier, car je trouve sa plume assez familière et brusque, ses histoires répétitives et ses protagonistes toujours pareils. Seulement, après lecture de « L'homme qui voulait vivre sa vie », je ne peux que différencier ses deux auteurs, même si cela n'a même pas lieu d'être, car leur plume sont loin d'être identique. J'ai même trouvé la plume de Kennedy assez poétique, ses phrases structurés et avec de belles figures de style.
En somme, un très bon livre que je chronique ici. Il m'a tout du moins beaucoup plu. Si j'ai parfois étais ennuyé par la longueur des descriptions dans la première partie du livre, je n'en n'ai pas pour autant détesté la plume. Et c'est justement ce qui ressort le plus de cette chronique : la plume de Kennedy est très belle, c'est un auteur qui a beaucoup de talent. L'histoire est haletante et originale. Après, je ne peux que vous proposer de faire votre propre opinion de ce roman. Et dans ce cas, je vous souhaite bonne lecture !
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S-ourire, Posté le mercredi 07 mai 2014 12:29
"Je lis Puzzle, je lirai Bel-Ami après :3
Bonne lecture ! :D"
>> Ah d'accord :)
J'y suis pas encore pour l'instant je découvre le nouveau roman de Katherine Pancol "Muchachas", je commencerai Kennedy surement plus tard, j'essaye d'alterner les genres littéraires donc bon je lirai peut être un classique avant Kennedy