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Titre : Les Gommes
Edition : Les éditions de minuit
Page : 329 _ Date de parution : 1953
Genre : Policier, réécriture
Résumé : Il s'agit d'un événement précis, concret, essentiel : la mort d'un homme. C'est un événement à caractère policier - c'est-à-dire qu'il y a un assassin, un détective, une victime. En un sens, leurs rôles sont même respectés : l'assassin tire sur la victime, le détective résout la question, la victime meurt. Mais les relations qui les lient ne sont pas aussi simples une fois le dernier chapitre terminé. Car le livre est justement le récit de vingt-quatre heures qui s'écoulent entre ce coup de pistole et cette mort, le temps que la balle a mis pour parcourir trois ou quatre mètres - vingt-quatre heures "en trop". [résumé quatrième de couverture]
Mon avis : « Les Gommes » est un livre que j'ai du lire pour le lycée. Ma toute dernière lecture de cette année scolaire pour le lycée. J'ai globalement pas mal apprécié mon année de lectures scolaires. Et ce livre, je l'ai bien apprécié également. Le bac de français approchant, il était grand temps que je lise ce tout dernier livre, avant la date fatidique où je devrais passer devant un professeur de français et me faire note pour mon oral. L'épreuve qui s'annonce la plus dure de cette année. L'oral et moi, ça fait deux depuis toujours. Mais revenons au livre.
Dans un premier temps, j'aime bien la couverture. C'est simple, c'est épuré. Globalement, j'aime bien les éditions de minuit pour cette aspect-là des livres. Et j'aime cette édition pour les pages, épaisses et douces. Pour la typographie, agréable à lire. Mais assez parlé de l'édition, après tout, ce n'est pas grand chose.
Le résumé, je le trouve beau, bien écrit. Il donne assez envie de lire le livre. Même si j'avoue que si je n'avais pas du le lire pour le lycée, je ne l'aurai pas acheter (sans compter qu'il coûte assez cher). C'est assez descriptif de ce qu'il se passe dans le livre quand on sait lire à travers les lignes. Et on sent la plume de l'auteur. Car il faut s'y habituer, tout le long du livre, ce sera comme ça. C'est un genre qui s'appelle le Nouveau Roman. Et c'est assez dur au début, mais quand on s'y habitue, c'est bien. Pour vous expliquer rapidement. Il n'y a ni indications spatio-temporel très précises, ni indications sur les personnages très précises (tel que leur physique, leur naissance, leur vie avant l'histoire, voir même leur prénom ou leur nom – comme dans certains romans de Marguerite Duras -). Alors je vous laisse deviner qu'au début, c'est assez perturbant.
Passons aux personnages. En gros, il y a l'assassin, Garinati. Il y a le détective, Wallas. Et enfin, il y a la victime, Daniel Dupont. Les autres sont des personnages secondaires. Au tout début du livre, c'est l'assassinat rater de Daniel Dupont par Garinati. Wallas arrive ensuite, il est le personnage principal. Wallas, dont on ne connaît que quelques bribes de son passé, ce prénom et aussi qu'il ressemble beaucoup à Garinati, l'assassin, au point de le confondre avec ce dernier. Ensuite, il y a Daniel Dupont. Censé être mort au prologue du livre. Mais il ne l'ai pas, Garinatia l'a loupé. Sauf que Wallas ne le sait pas, voilà toute l'histoire. Je ne sais pas trop quoi dire de Dupont étant donné qu'il n'apparaît pas beaucoup dans le livre. On ne parle que de lui, mais il n'apparaît qu'au début et à la fin. Ensuite il y a Garinati, qu'on ne voit pas beaucoup non plus. L'assassin. Il ressemble à Wallas, physiquement. Il fait partit d'une sorte de gang, et son patron s'appelle Bona.
En même temps que décrire les personnages, j'ai un peu décris toute l'histoire. Je ne vous dirai pas le final du livre. Je ne vais pas vous spoiler, mais c'est assez surprenant. Et rien que pour un final pareil je vous conseille de lire le livre (je ne vous fais pas trop d'éloge de cette fin, vous seriez peut-être déçue si il vous venez en tête de lire le livre).
Il s'agit d'une réécriture du mythe D'Oepide. Il fallait que je le dise. Wallas ne sait pas que Dupont est encore vivant, tandis que nous le savons depuis le début. D'autres personnages le savent, mais ne lui disent pas. Les chapitres sont mis en forme d'actes et de scènes. Il y a toujours ces références à la réécriture d'Oedipe par Cocteau (« La Machine Infernale »). Comme la devinette, éternelle rengaine du livre, dites par l'ivrogne (autre référence). Bref, ce livre est bourré de références. Autre référence au théâtre, l'action se passe en seulement vingt-quatre heures. Comme dans une tragédie.
Parlons maintenant de l'écriture de l'auteur. C'est joli, c'est bien écrit. Mais les points de vue se multiplient, et c'est parfois dur de savoir qui parle. C'est également un peu compliqué au début, car c'est vraiment un style. Mais ça m'a finalement plu.
En bref, c'est un bon livre. Il n'est pas ennuyeux, mais il n'est pas énormément divertissant non plus. Ce n'est pas le genre de livre que tu peux lire d'une traite, il faut du temps, et du silence. Car il faut se concentrer pour tout bien suivre et saisir. L'écriture de l'auteur est belle, bien que ce soit assez spécial, il faut prendre le temps de s'y habituer. L'histoire en elle-même est intéressante, assez agréable à suivre, originale même. Je le conseille à tout ceux que ce genre d'histoire puisse plaire. Pas tout le monde, je le concède. Mais tenté, et peut-être ce livre vous plaira !
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Ma note : 7,5/10
Votre note : ?/10
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Magie-Litteraire, Posté le jeudi 26 février 2015 09:44
Je suis vraiment ravie que ce premier tome t'es plu ! :) Moi aussi j'ai beaucoup aimé ce premier tome, je m'attendais pas tellement à ça en faites, étant donné que j'ai vu les films (beaucoup de fois d'ailleurs) avant de lire ce premier tome, j'ai étais surprise du premier tome ! Mais j'ai quand même beaucoup aimé ! Cependant, j'ai trouvé certains passages vraiment superflu, et les descriptions souvent trop longues... Mais les livres sont très bien écrit, la plume de Tolkien est très belle. ;)
→ Article (où tu peux éventuellement répondre) : http://magie-litteraire.skyrock.com/3242478387-Le-seigneur-des-anneaux-J-R-R-Tolkien.html
Je suis ravie de voir que nous avons le même points de vue. Une autre bloggeuse parler notamment du fais que nous sommes toujours au courant quand ils mangent, et ils mangent toujours ! ce genre de longueur superflus pouvaient effectivement être éviter, mais bon, j'ai envie de croire que c'est aussi ça, qui fais le charme du roman. Et, comme tu le stipules, l'écriture est magnifique, magique même je dirais ^^