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Titre : Le Zahir
Edition : J'ai lu
Page : 282 _ Date de parution : 2004
Genre : roman initiatique, autobiographie ?
Résumé : " Esther, le Zahir. Elle a tout rempli. Elle est la seule raison pour laquelle je suis en vie. [...] Je dois me reconstruire et, pour la première fois de toute mon existence, accepter que j'aime un être humain plus que moi-même. "
Un célèbre écrivain tombe des nues lorsque sa femme, Esther, correspondante de guerre, disparaît mystérieusement. Elle semble l'avoir quitté pour un autre... Mais, au bout de dix ans de mariage, il ne peut accepter son départ sans une véritable explication. Alors que la femme qu'il aime devient son Zahir, son obsession, l'écrivain part en quête de lui-même. De Paris à l'Asie Centrale, son périple lui ouvrira les yeux sur le véritable amour. [résumé quatrième de couverture]
Mon avis : Je vous avoue que je suis assez perplexe quant à ce livre. J'ai bien aimé, il m'a fait réfléchir, et c'est ce que je demande d'un livre en général (bon, j'aime aussi les livres qui me divertisse plus qu'ils me font réfléchir). C'est mon tout premier livre de Paulo Coelho, et même si je me retrouve un peu perplexe, je suis contente d'avoir découvert ce livre et ce sera avec plaisir que je lirai un autre de ses livres. Mais cette chronique se révélera sûrement assez courte (oui, je sais, c'est ce que je dis à chaque fois et c'est ce qu'il ne se passe pas à chaque fois, je ferai peut-être mieux d'arrêter d'annoncer que mes articles seront peut-être court si il ne le sont jamais).
Bref, parlons d'abord de la couverture, que vous pouvez voir sur l'image présente sur cet article. C'est une femme, dont il s'agit plus d'une ombre vague que de quelque chose de détailler. Comme si c'était plus une idée, un souvenir, qu'une vraie personne. Elle est derrière des montagnes jaunes et un sol jaune, comme un désert. On peux présumé la couverture par rapport au titre : le Zahir. On peut comprendre que le Zahir est la femme au centre de la première de la couverture, mais on ne peux pas vraiment comprendre pourquoi ce paysage. Ce n'est quand lisant le livre que l'on peut comprendre.
Parlons maintenant de l'histoire. Et c'est par rapport à l'histoire que je suis assez perplexe, comme je l'ai dit dans mon introduction. Je ne m'attendais pas vraiment à ça. Après je ne suis pas perplexe dans le mauvais sens, ça peut paraître mauvais comme ça, mais je ne suis pas déçue de ma lecture. Par rapport au résumé, je m'attendais à un voyage initiatique à travers toute l'Europe et toute l'Asie jusqu'à l'Asie Centrale. Et l'histoire se passe quasiment que à Paris. Certes, elle reste un récit initiatique, mais pas vraiment de voyage en tant que telle, mais plutôt un « voyage initiatique » (je ne sais pas trop comment appeler cela, du coup) dans la tête du personnage principal. Ce n'est qu'à partir du moment où il a compris pourquoi sa femme est partit, que commence son « voyage initiatique », qu'il commence à réfléchir sur sa vie, la vie des autres, ses actes... etc. Et c'est à ce moment là qu'on commence nous à réfléchir sur notre, la vie des autres, nos actes... etc. Oui, je me suis pris à penser à ma vie actuelle, et à me poser des questions.
En le lisant, on peut se poser nombre de questions, car ce livre aborde pas mal de thèmes, mais l'un revient plus que l'autre : le thème de l'amour. Oui, ça peut paraître un peu dégoulinant de prime abord, mais ce n'est qu'une façade. Au début, quand j'ai vu qu'un épileptique délivrait le message que l'amour est une force incroyable qu'il faut laisser entrer en sois, ne pas s'obliger pour les circonstances de l'avoir, etc..., j'ai pensais que c'était assez collant, mais à y réfléchir, pourquoi pas ! Et bon, ce n'est pas qu'une phrase perdue dans le livre, c'est assez répétitif. Du coup, on se met à y penser. Mais c'est le thème de la liberté qui m'a le plus plu ! Il est aussi très présent dans le livre. D'ailleurs, j'ai bien aimé cette phrase dans le livre « Le liberté n'est pas l'absence d'engagement, mais la capacité de choisir. ». Oui, c'est ce qui m'a fait le plus réfléchir dans ce livre.
Parlons maintenant des personnages. Je ne vais parler que de deux personnages. Le premier est le narrateur. Je dis le narrateur parce que son nom n'est pas dis dans le livre une seule fois. Alors, j'en viens à penser si c'est un livre autobiographique et si l'auteur de ce livre n'est pas aussi le personnage principal. Dans ce cas là le personnage principal s'appellerait Paulo Coelho. Enfin, ce n'est qu'une supposition. Alors appelons le narrateur, ce n'est pas un problème. Il a perdu sa femme, Esther, par là je ne dis pas qu'elle est morte, mais qu''il l'a perdu de vue. Elle est partit, elle l'a abandonné. Et c'est au bout de deux ans qu'il comprend qu'il faut qu'il change. C'est lorsqu'il rencontre Mikhail, qu'il commence à changer, petit à petit, à rencontrer des gens qu'Esther à rencontrer, et peu à peu il renaît.
Comme je disais, il y a Mikhail. On hésite, on se dit qu'il n'a pas vraiment des visions, mais qu'il est juste malade, qu'il est juste épileptique. Mais dès le début je me suis plu à penser qu'il avait vraiment un pouvoir, quelque chose de plus qui lui permettait de savoir ce qui doit se passer, lorsque c'est le bon moment. Mais on comprend que ce n'est pas réellement un pouvoir (enfin si, il entend des voix), mais que tous nous pouvons savoir quand c'est le bon moment, sans vraiment entendre de voix. Cela fait de lui un personnage intéressant. Il fait très mature alors qu'il est jeune. Il vient du Kazakhstan, et il « prêche la bonne parole » (ce n'est peut-être pas l'expression qui convient, mais c'est ce à quoi je pense) en disant qu'il faut croire en l'amour (blablabla) dans un restaurant arménien.
Les autres personnages sont moins importants, jusqu'au personnage d'Esther qui est présente tout le livre mais qui n'est pas vraiment là, juste à la fin. Elle veille presque sur lui, il pense toujours à elle, comme si elle était vraiment présente, mais elle n'est pas là. Je trouve qu'elle reste un personnage très intéressant, dans sa philosophie et dans son caractère. Elle reste celle qui est partit pour le bien de son mariage et de son bien-être, même en continuant d'aimer son mari, elle a une force de caractère incroyable que j'aime beaucoup. Elle est très libre et comprend les autres. J'apprécie.
La plume de l'auteur est très belle, elle est simple, sans chichi, mais reste agréable à lire, avec toutes ses métaphores et tous ces exemples. L'auteur à su rester poétique tout le long du livre. J'ai donc beaucoup apprécié son style ! Au début il me faisait un peu penser à Douglas Kennedy, mais juste au début du livre lorsque je n'étais pas encore tout à fait habitué à son écriture, maintenant, je trouve qu'il a sa plume propre à lui.
Je conseillerais donc ce livre, on ne comprend pas vraiment pourquoi je suis perplexe j'ai l'impression en lisant mon avis, qui est globalement très bon. Mais je ne m'attendais pas à lire un livre pareil et si je ne suis pas déçu, je reste un peu sur mes gardes. Je ne l'ai pas adoré, certes, mais je l'ai quand même trouvé très bien. Et je pense qu'il peu plaire à beaucoup de monde.
PS : Il faut réellement que j'arrête de prévoir des articles courts, car plus ça va, plus je fais des articles d'un kilomètre. Pour vous dire, j'ai utilisé une page OpenOffice plus la moitié d'une autre, ce qui fait beaucoup pour un livre sur lequel je suis perplexe.
Ma note : 8/10
Votre note : ?/10
misscritiqueslitteraires, Posté le samedi 05 juillet 2014 09:17
Je n'ai jamais lu de livres de cet auteur, même si je le connais de nom.