Titre : La poursuite du bonheur
Edition : Pocket
Pages : 773 _ Date de parution : 2001
Genre : romance, drame, historique
Résumé : Manhattan, Thanksgiving 1945. Artistes, écrivains, musiciens... tout Greenwich Village se presse à la fête organisée par Eric Smythe, dandy et dramaturge engagé. Ce soir-là, sa soeur Sara, fraîchement débarquée de New York, croise le regard de Jack Malone, journaliste de l'armée américaine. Amour d'une nuit, passion d'une vie, l'histoire de Sara et Jack va bouleverser plusieurs générations.
Un demi-siècle plus tard, à l'enterrement de sa mère, Kate Malone remarque une vieille dame qui ne la quitte pas des yeux. Coups de téléphone, lettres incessantes... Commence alors un harcèlement de tous les instants. Jusqu'au jour ou Kate reçoit un album de photos... La jeune femme prend peur : qui est cette inconnue ? Que lui veut-elle ?
Douglas Kennedy nous livre ici un roman ambitieux ou, à travers d'inoubliables portraits de femmes, résonnent les thèmes qui lui sont chers : la quête inlassable du bonheur, la responsabilité individuelle, la trahison. [résumé quatrième de couverture]
Mon avis : Cette fois je ne durerais pas à faire ma chronique. Car autant pour, par exemple, « l'étranger » de Camus, je ne savais pas quoi dire. Mais pour « la poursuite du bonheur » de Douglas Kennedy, ce livre est une petite perle et j'ai pas mal de choses à dire dessus. Pour la petite histoire, j'ai lu mon premier roman de Douglas Kennedy (« l'homme qui voulait vivre sa vie ») en pensant que ce serait comme un livre de Musso (que je n'apprécie pas beaucoup) maisj'ai tout de même tentée. Et finalement, j'ai beaucoup aimé, Kennedy à un style vraiment à lui et il écrit vraiment très bien et il sait vraiment bien conter les histoires. Bref, je voulais découvrir plus de romans de lui. Et un certain dimanche à un certain vide-grenier, j'ai pu acheter trois livres de lui. Parmi l'un d'eux se trouvait « La poursuite du bonheur ». Un livre de plus de sept cent pages que j'ai lu en moins d'une semaine. Passons le fait que j'avais plein de leçon cette semaine-là.
Sur ce, il faut peut-être aussi que je critique ce livre. Et attendez vous à une critique très positive, car j'ai littéralement dévoré ce livre. Je le lisais tout le temps, les pages se tournaient sans que je m'en rend seulement compte. J'étais plongée dans l'histoire et j'avais du mal à m'en séparer. Alors que j'étais dans une semaine vraiment chargée, je n'ai rien fait de mieux que de lire (je sais, il y a pire, mais tout de même ! Il ne faut pas me trouver des excuses de toute manière). Je vous le dis, cette semaine-là j'aurais mieux fais de m'abstenir de le commencer. Seulement, dès les premières pages, je me suis sentis happée, impossible de ne pas continuer ma lecture. On ne peut donc pas dire que c'est de ma faute, je mettrai donc la faute sur Douglas Kennedy qui a fait un livre pareil ! Bref, je ne sais même pas par quoi commencer...
Commençons donc par l'histoire, car j'ai pas mal de choses à dire dessus. Il s'agit donc en partie de l'histoire de Kate Malone, mais il y a si peu de chapitres lui étant consacrés dans le roman vis-à-vis du nombre de pages consacrées à Sara (plus de six cents pages sur tout le livre, ce qui fait quand même une grosse partie du livre, avouons-le, allez, avouez-le moi une bonne fois pour toute). Je ne vais donc parler que de l'histoire de Sara. Et son histoire est vraiment saisissante. Il se passe tellement de choses, pas que du très gai, c'est le moins que l'on puisse dire ! Mais, je veux dire, bien que sa vie à tout d'un drame, on le vit avec elle, on s'attache beaucoup à Sara. De ce fait, l'histoire nous passionne, j'ai toujours voulu, irrémédiablement, lire la suite. Vous imaginez la situation : « Chloé, qu'est-ce-que tu fais ? Tu sais très bien que tu as plein de leçons à faire, tu me l'a dit toi-même ! Tu n'est vraiment pas raisonnable ! » me dit ma mère sur un ton de reproche. Je détourne mes yeux avec difficulté du livre que je lis. Dans mon regard se lit la souffrance, et je lui répond « Je sais, mais c'est plus fort que moi, je n'arrive pas à m'arrêter de lire ! ». Comme quoi, lire peut aussi être nuisible pour faire ses leçons. C'est pour vous dire comme j'ai étais happée par l'histoire. Sa vie est drapée sur un fond historique, on commence par son enfance que je présume être dans les années trente et quarante, l'histoire de son frère Eric, de ses parents, son histoire à elle. On nous parle un peu de la Shoah vu par les américains, bien que très peu, mais vu que par un seul personnage : Jack Malone (sacré personnage lui aussi, mais j'en parlerai plus tard). Mais il est surtout question du Maccarthysme des années cinquante, que l'on appelle aussi « la chasse aux sorcières » (tous les hommes qui auraient pu être communistes étaient recherchés comme ennemi de l'état) ainsi que le roman nous informe de la place des femmes dans la société de cette époque. Et à vrai dire, j'ai trouvé tout cela vraiment vraiment excellent, quand bien même j'étais déjà au courant.
Maintenant, il me faut parler de la plume de Douglas Kennedy. Et comme la dernière fois, sa plume est un véritable atout dans le livre ! Il décrit tout vraiment très bien et avec beaucoup d'émotions. C'est un véritable conteur, et un homme qui a un véritable talent. Ce n'est que pour citer mon propre article (oui, je m'auto-cite, et j'aime ça) « Ce que j'ai surtout apprécié c'est le style de Kennedy, sa plume. La plume de Kennedy est très belle, c'est un auteur qui a beaucoup de talent. ».
Sur ce, je ne peux vraiment que vous conseiller ce livre que j'ai dévoré, que j'ai aimé du début à la fin et qui est pour moi un joli coup de coeur, un livre que je me souviendrai ! L'histoire est vraiment saisissante et on passe les pages à une allure incroyable. Les personnages sont très attachants, notamment le personnage principal : Sara. Tout y est très réaliste dépeint sur un fond historique. Les réactions des personnages sont justes et naturelles. Je ne sais pas si j'ai fais assez son éloge, si vous êtes tenté de le lire et même mieux, que vous voulez absolument le lire, c'est que j'ai réussi !
![C'est à mon avis ce qu'il y a de plus dur dans le deuil : découvrir ce qu'une relation aurait pu vous apporter si seulement vous aviez été capable de lui donner toute sa dimension. [Douglas Kennedy]](https://i.skyrock.net/0036/88560036/pics/3233496313_0_4_fctoa3ln.png)
Votre note : ?/10
Passi0n-lectur3, Posté le lundi 24 novembre 2014 11:05
je n'accroche pas toujours avec les livres de cet auteur