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"- Pourquoi il est flippé comme ça ton père ?" "- Il a peur que je meurs." [La Traversée]

"- Pourquoi il est flippé comme ça ton père ?" "- Il a peur que je meurs." [La Traversée]/
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LA TRAVERSÉE, film de Jérôme Cornuau
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Réalisateur et acteurs principaux : Jérôme Cornuau et Michaël Youn, Fanny Valette.
Genre : Thriller  _ Durée : 1h37
Année de production : 2012
Résumé : Lola Arendt, une petite fille de 8 ans, disparaît dans une Ile d'Ecosse. Ses parents, Martin et Sarah, brisés, ne résistent pas au drame et se séparent. Deux années plus tard, Lola est retrouvée à l'endroit exact où elle avait disparu. Elle est vivante, apparemment en bonne santé, mais reste plongée dans un étrange mutisme.
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Martin retourne seul sur l'île pour la chercher et la ramener : Au bonheur des retrouvailles succèdent les interrogations et la peur : Où était Lola ? Que lui est-il arrivé ? Pourquoi ne parle-t-elle pas ?Pourquoi Sarah semble lui avoir caché des informations quant à cette réapparition soudaine ? Quel est ce secret qui plane autour de Lola ?
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Réalité ou paranoïa, Martin se sent épié, tout lui paraît suspect. La traversée de cette île du bout du monde, dans un paysage sauvage, étrange et menaçant, les mènera inexorablement vers la plus insoutenable des découvertes...[Allociné]
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Mon avis : Je dois être un peu rouillée au niveau des chroniques de films. On va voir ça avec cette chronique sur le thriller français « La Traversée » de Jerôme Cornuau. D'habitude, je n'aime pas voir les films français, c'est au dessus de mes forces, parce qu'en faites, je n'aime pas les comédies, et ne nous le cachons pas, ce qui fonctionne au niveau film français, ce sont les comédies. Mais comme c'est un thriller, je me suis dis « pourquoi pas ? ». De plus, un film ouvertement inspiré de « Parce que je t'aime » de Guillaume Musso. J'avais apprécié ce roman, mais il me semble avoir préféré le film.
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Commençons par le commencement : l'histoire. Je voyais mal comment un livre pouvait durer longtemps dans le seul endroit d'un avion en vol. Le livre se passe en quelques heures, avec des flash back, donc je me demandais comment ils allaient se débrouiller. Et l'histoire ne suit vraiment pas à la lettre le livre, disons que les grandes lignes du livre sont tenu, ces lignes qui font l'histoire en elle-même, mais que ce qui se passe dans l'avion est plutôt omis. Car ça se déroule principalement dans un bateau et sur la même Ile d'Écosse où la gamine à disparue. Les mêmes questions que dans le roman sont posées : pourquoi ne parle t-elle plus ? Que s'est-il passé durant ces deux années ? Où était-elle ? Et beaucoup d'autres. Bref, ce thriller est très bien mené selon moi.
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La photographie du film est magnifique, il ne faut pas que j'oublie de le dire. Les couleurs, les plans, l'ambiance, tout est beau. Très bien fait. Tout est gris/bleu, très épuré. J'apprécie beaucoup l'ambiance pesante et inquiétante du bateau et surtout de l'île. Cette scène (pour ceux qui ont vu le film) où Norah et Lola joue du piano est splendide. On peut admirer la maîtrise du cinéaste. Les scènes sont belles, je ne me suis pas ennuyée, ce qui n'empêche pas que certaines scènes font bateau, je trouve. Les couleurs sont très pâles, la plupart du temps, c'est sombre, ce qui rajoute au côté inquiétant de la chose, et ce mélange de clair/foncé est vraiment très agréable.
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Quant aux acteurs. Je voulais aussi voir « La Traversée » savoir comment Michaël Youn se débrouille dans un rôle absolument pas drôle, dans un film absolument pas drôle, et honnêtement, il m'a bluffé ! Il y a beaucoup de talents et de richesses dans son jeu d'acteur. C'est très agréable de le voir dans un rôle sérieux, surtout que de mon côté, j'aime pas vraiment les films drôles dans lesquels il a joué. Mais dans ce film, sa prestation est excellente ! Je ne sais que penser au final de son personnage, Martin, je ne sais pas trop quoi dire, il est agréable à suivre, certes, mais il y quelque chose dans ce personnage pour lequel je ne sais pas mettre de mots. Ensuite, il y a Norah, que j'ai beaucoup apprécié. Elle a un style qui me plaît, quelque chose qui la tourmente. Bref, c'est un personnage agréable à suivre. L'actrice est douée, comme je ne l'a connaissais pas, je ne suis pas bluffé, mais elle a du talent. La femme de Martin, Sarah (que de a) est un peu antipathique. Je n'ai pas éprouvé beaucoup de sympathie pour ce personnage. L'actrice qui l'a joue est douée, mais c'est dur de juger, car on ne l'a vois pas beaucoup. Quant au personnage Clément, surprenant, je ne sais quoi en penser non plus (quel avis complet je fais de ce film moi, c'est dingue!), l'acteur c'est pareil, il paraît doué, comme pour l'actrice qui joue Sarah, mais comme on le voit pas beaucoup...
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Bref, au final, un thriller inquiétant, l'ambiance est pesante, et le tout est très réussie. Michaël Youn est génial dedans, et rien que pour sa prestation je vous conseille de voir ce film ! Tandis que je peux aussi le venter auprès des amateurs du livre « Parce que je t'aime » de Musso et qui n'ont toujours pas vu ce film. Je ne crois pas qu'il est fait un gros tapage, avant il y a quelques heures, je ne connaissais pas encore son existence ! Pardonnez-moi cette chronique affligeante... 
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Ma note : 8/10
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Soundtrack : pas de soundtrack trouvé. 
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#Posté le mardi 28 janvier 2014 10:38

Modifié le mercredi 19 février 2014 07:32

Parce que, en ville, ce sont les chiens qui tiennent leur maître en laisse, quoique personne ne semble comprendre que le fait de s'être volontairement encombré d'un chien qu'il faut promener deux fois par jour, qu'il pleuve qu'il vente ou qu'il neige, revient à s'être soi-même passé une laisse autour du cou. [Muriel Barbery]

Parce que, en ville, ce sont les chiens qui tiennent leur maître en laisse, quoique personne ne semble comprendre que le fait de s'être volontairement encombré d'un chien qu'il faut promener deux fois par jour, qu'il pleuve qu'il vente ou qu'il neige, revient à s'être soi-même passé une laisse autour du cou. [Muriel Barbery]X
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L'ÉLÉGANCE DU HÉRISSON, de Muriel Barbery
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Auteur : Muriel Barbery
Titre : L'élégance du hérisson
Edition : folio
Page : 409  _ Date de parution : 2006
Genre : Histoire de vie
Résumé :  « Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.
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Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est la bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. »[résumé quatrième de couverture]
 
Mon avis : Je viens de terminer ce roman, et que de bonnes choses en ressortent. C'est un livre qui par son titre déjà m'avait intéressant, ainsi que par sa première de couverture, mais ce qui m'avait encore plus plu, c'était la quatrième de couverture, le résumé. Je sais pas vous, mais moi, il me donnait très envie, ce résumé. Et le contenu du livre ne m'a absolument pas déçue. C'est un très bel ouvrage. 
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Commençons par les personnages, car en faites, c'est une partie intégrale du roman, plus que l'histoire. Il s'agit surtout de l'histoire de Renée Michel, une concierge avec le physique typique, stéréotype de la concierge, mais à l'intelligence incroyable. Mais elle la cache à tout ces gens, tout ces riches. Et en parallèle, il y a la petite Paloma Josse, fille de riches, douze ans. Elle est très intelligente pour son âge, et elle se sent très seule. Elle veut se suicider, et elle décide de tenir un journal où elle mettra ses réflexions, et les situations qui pourraient l'empêcher de passer à l'acte (brûler l'appartement, se suicider) qu'elle écrit sous forme, soit de « pensée profonde » soit de « journal du mouvement du monde ». Les deux destins sont liés, et si on le comprend dès le début, on attend la rencontre avec impatiente (car elle vient plutôt loin dans l'histoire). Et enfin, il y a Kakuro. Un sacré personnage celui-là, il est vraiment incroyable. Le fait est qu'il a su voir à travers la coquille de Renée dès la première rencontre, que c'est un riche qui voit la beauté dans chacun des êtres qui peuplent le monde, peu importe la richesse de l'individu, du moment qu'il y a beauté intérieure. Il est le premier à avoir fait attention à la « concierge » au point de vraiment s'y intéresser (car si Paloma avait trouvé qu'une concierge qui lit un livre de philosophie est un peu étrange, elle n'a au début pas chercher à aller plus loin dans son raisonnement). Bref, Kakuro, c'est un vieux et très riche japonais au sourire bienveillant et à l'intelligence perçante.
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Passons à l'histoire. L'histoire est simple, mais pas commune, pas du tout. Je n'ai jamais lu d'histoire contant le vie d'une concierge qui écoute Mozart et lit Tolstoï, non. Et c'est très innovant, très agréable de lire une histoire qui sans allait très loin non plus, change beaucoup. Elle a, comme dans la série anglaise Sherlock, ce qu'on appelle un « palais mental ». Beaucoup de choses se passe dans sa tête. C'est différent de Paloma qui tient elle a journal, c'est donc des faits étalés à la manière dont elle les ressens et les écrits. C'est donc une concierge qui ne vit pas grand chose, qui fait les ménages pour riches suffisants (qui souhaitent être intelligent juste pour être intelligent – ce qui est inutile -), qui a un chat qui s'appelle Léon (en hommage à Léon Tolstoï), un mari décédé depuis une dizaine d'années, mais à aussi une intelligence incroyable. Paloma, gamine dont la mère est névrosée, dont le père ne fait pas attention à elle et dont la s½ur fait tout pour l'embêter. Tout pourrait continuer normalement jusqu'à le suicide programmé de la petite. Mais un décès dans l'immeuble, et un nouveau locataire (surtout), change la donne, et il s'agit de Kakuro.
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Il faut absolument que je parle du style très poétique et en même du ton très philosophique de ce roman. Entre le « palais mental » et le livre de Paloma, il y a de quoi lire du philosophique ! Car cette dernière cherche à trouver un sens à la vie, pour qu'elle vaille finalement la peine d'être vécue. Et Renée, elle, oscille entre critique du monde riche et beauté de l'instant. Bref, je vous annonce que si ce roman vous intéresse, il faudra vous faire à la beauté particulière de ce texte. Et personnellement, c'est également ce qui rend ce roman si singulier, et j'adore.
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Pour finir, c'est un roman que je vous conseille, car pour moi il est un coup de c½ur. Il est très singulier, très innovant, vraiment pas comme les autres, pas du déjà vu. Non, ce roman est différent par son style et par son histoire. La plume de l'auteure est très belle, le tout est très poétique et il y a de nombreuses réflexions philosophiques. C'est parfois compliqué à comprendre. L'histoire est très belle, et la fin surprenante et splendide. Si vous voulez, un film est tiré de ce livre, film que je vous recommande d'ailleurs, car il est très bien également.
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Et parce qu'il y avait de nombreuses citations qui me plaisais, je ne peux me décider à n'en mettre qu'une en titre, voici donc une très belle citation.
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« Au contraire, il ne faut surtout pas oublier ça. Il ne faut pas oublier les vieux au corps pourri, les vieux tout près d'une mort à laquelle les jeunes ne veulent pas penser (alors ils confient à la maison de retraire le soin d'y amener leurs parents sans esclandre ni traces), l'inexistante joie de ces dernières heures dont il faudrait profiter à fond et qu'on subit dans l'ennui, l'amertume et le ressassement. Il ne faut pas oublier que le corps dépérit, que les amis meurent, que tous vous oublient, que la fin est solitude. Pas oublier non plus que ces vieux ont été jeunes, que le temps d'une vie est dérisoire, qu'on a vingt ans un jour et quatre-vingts le lendemain. » Muriel Barbery.
Parce que, en ville, ce sont les chiens qui tiennent leur maître en laisse, quoique personne ne semble comprendre que le fait de s'être volontairement encombré d'un chien qu'il faut promener deux fois par jour, qu'il pleuve qu'il vente ou qu'il neige, revient à s'être soi-même passé une laisse autour du cou. [Muriel Barbery]


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#Posté le mercredi 29 janvier 2014 15:26

Modifié le mercredi 21 mai 2014 08:50

C'est en même temps un vagabond, un gentleman, un poète, un rêveur, un type esseulé, toujours épris de romanesque et d'aventure. Il voudrait vous faire croire qu'il est un savant, un musicien, un duc, un joueur de polo. [Charles Chaplin]

C'est en même temps un vagabond, un gentleman, un poète, un rêveur, un type esseulé, toujours épris de romanesque et d'aventure. Il voudrait vous faire croire qu'il est un savant, un musicien, un duc, un joueur de polo. [Charles Chaplin]X
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HISTOIRE DE MA VIE, de Charles Chaplin
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Auteur : Charles Chaplin
Titre : Histoire de ma vie
Edition : Robert Laffont
Page : 494  _ Date de parution : 1964 (j'ai l'édition de 1964)
Genre : Histoire de vie
Résumé :  Le monde entier connaît la silhouette de Charlot, le vagabond au melon trop petit, au pantalon trop large, avec sa petite moustache, sa badine et sa démarche sautillante. Mais l'homme qui se cache derrière le comédien, le cinéaste, le créateur, quel est son vrai visage ? Chaplin a accordé des centaines d'interviewes, il a eu de nombreux biographes et on ne compte plus les critiques qui ont donné chacun leur interprétation de son oeuvre. Mais lui seul pouvait écrire l'extraordinaire confession qu'est "Histoire de ma vie". L'histoire de cet homme - dont les amis s'appellent Douglas Fairbank et Mary Pickford, Caruso, George Bernard Shaw, W. Churchill, Gandhi, Einstein, Cocteau et Picasso -, c'est en même temps celle du cinéma américain : la naissance et le développement de Hollywood depuis l'époque des grandes stars jusqu'aux super-productions d'aujourd'hui. C'est aussi l'histoire d'un homme seul malgré la célébrité, d'un homme qui ne coche rien des vicissitudes de sa vie sentimentale jusqu'à l'épanouissement de son bonheur familial avec Oona et leurs huit enfants.
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Un livre d'une honnêteté foncière, qui aborde franchement tous les aspects de la vie d'un homme exceptionnel, d'un des dix ou douze hommes à avoir le plus fortement marqué leur époque.[résumé quatrième de couverture]
 
Mon avis : J'ai maintenant terminé de lire cette autobiographie, et il est temps que je vous fasse part de mes sentiments vis-à-vis de celui-ci.  Et autant dire qu'ils sont positifs. Étant une grande fan des ½uvres de cet homme, je me devais de lire sa vie. Et je ne suis absolument pas déçue, car celle-ci est vraiment passionnante.
 
La couverture de ce livre est on ne peut plus normal. Possédant l'édition originale (celle de 1964) Robert Laffont, j'ai une écriture grossière présentant le titre « Histoire de ma vie », en dessous, un dessin illustrant The Tramp (j'ai une sainte horreur du nom Charlot) en noir et blanc, et à côté le nom de l'auteur, Charles Chaplin. Grosses écritures rouges, un peu de noir, rien d'incroyable, et même plutôt désagréable. Cependant, ce n'est pas du tout pour la couverture que j'ai voulu lire ce livre. Donc, passons outre le fait que la couverture ne soit pas un super atout pour s'intéresser au livre.
 
Que dire du résumé, à par que ce soit un résumé. Il ne donne pas plus envie que ça, lorsqu'on n'a pas forcément dans l'intention d'acheter l'autobiographie. Dur de résumé une autobiographie. Disons qu'ici, c'est surtout miser sur le fait que Charles Chaplin soit célèbre, et intéresser un peu. Je n'ai pas non plus grand-chose à dire sur le résumé. L'écriture n'est pas laide, mais n'est pas admirable, car c'est comme lire un résumé trouvé dans un livre d'histoire. Cependant, l'écriture du livre est autrement différente, ne vous fiez pas au résumé.
 
Voila maintenant venu le moment de faire une belle critique du livre en lui- même. Car oui, j'ai beaucoup appréciée. Je suis une grande fan, je connaissais déjà pas mal sur lui, mais lire sa propre autobiographie, c'est encore mieux, car c'est écrit de son  point de vue. Justement, je trouve que ça permet de mieux le comprendre. Car oui, tout le monde connaît le vagabond, son personnage. Petits et grands en ont déjà entendu parlé. Mais finalement, peu cherche réellement à connaître le monsieur en question. On voit surtout ce drôle de petit personnage comme une icône, on ne l'imagine pas réellement vivant, pas comme si on l'avait connu vivant, du moins. Pour ma part, cela faisait vingt ans qu'il était mort lorsque je suis née. Et de voir Chaplin s'exprimer par ses propres mots, ses propres sentiments, cela le rend invariablement plus vivant. De savoir qu'il a exprimé les mêmes sentiments que tout le monde.
 
Sa vie est passionnante. « Gatsby le Magnifique » est l'un de mes livres favoris, j'ai toujours (hyperbole -je commence à m'inquiéter de l'influence du français sur ma petite personne-, depuis un moment, disons) était friand de cette ambiance qui accompagne la fin de la Première Guerre Mondiale. Cette fête constante, ce sentiment de liberté et de jeunesse. C'est incroyable. Et c'est à certains moments le sentiments de cette vie incroyable qui me font rêver. Il a eu un malheureux passé, et ne souhaitant pas vous spoiler, je vous conseille de lire le livre. Cela fait un magnifique compte-rendu de l'ambiance qui régnait dans les années 1890 et 1900 en Angleterre, un magnifique compte-rendu de la vie aux Etats-Unis années 20, 30 et 40. C'est à la fois un passionnant récit sur la vie du très talentueux pantomime qui a révolutionné le septième art et un excellent récit historique, qui sert à mieux comprendre l'ambiance qui régner aux époques données.
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Outre le fait que ce livre rende Chaplin plus réel et plus "comme tout le monde", on apprend à mieux le comprendre, ses réactions, et son caractère. C'est qu'il est, en somme. Lire des faits sur lui, c'est déjà un bon début, mais arriver à comprendre comment il pensait au moment de ces faits, c'est mieux. Au risque de me répéter, on trouve beaucoup d'anecdotes, tristes ou drôles, qui définissent ce qu'il était. Je suis d'ailleurs impressionné par la précision de ces écrits. Car il y a des souvenirs qui sont très bien retracés, dans le détail. Et même dans le détail des conversations. 
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La plume est très belle, ça coule et ça se lit tout seul. Certains passages sont plus complexes (notamment en raison du fait qu'il explique parfois sa façon de penser, et que cela part dans des réflexions philosophiques). Je trouve le tout plutôt poétique.
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Pour finir, je dirai que c'est une très bonne autobiographie, très intéressante, et pour tous les gens qui apprécies Charlie Chaplin, je le conseille fortement. L'écriture est très belle, poétique. Certains passages sont drôles, d'autres tristes. Quoi qu'il en soit, ce livre ne m'a pas laisser de marbre. Au contraire. 
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#Posté le dimanche 02 février 2014 08:38

Modifié le mercredi 21 mai 2014 09:07

Mais je manquais de courage et elle avait un copain et j'étais gauche et elle était sublime et j'étais désespérément ennuyeux et elle était infiniment captivante. Alors je suis retourné dans ma chambre et je me suis écroulé sur mon lit, en me disant que si les gens étaient de la pluie, j'étais de la bruine et elle, un ouragan. [John Green]

Mais je manquais de courage et elle avait un copain et j'étais gauche et elle était sublime et j'étais désespérément ennuyeux et elle était infiniment captivante. Alors je suis retourné dans ma chambre et je me suis écroulé sur mon lit, en me disant que si les gens étaient de la pluie, j'étais de la bruine et elle, un ouragan. [John Green]X
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QUI ES-TU ALASKA ?, de John Green
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Auteur : John Green
Titre : Qui es-tu Alaska ?
Edition : Pôle Fiction
Page : 404  _ Date de parution : 2005
Genre : Jeunesse, roman sentimental
Résumé : Miles Halter a seize ans mais n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il quitte le cocon familial pour la campus universitaire : ce sera le lieu de tous les possibles, de toutes les premières fois. Et de sa rencontre avec Alaska. La troublante, l'insaisissable Alaska Young, insoumise et fascinante. Amitiés fortes, amour, transgression, quête de sens : un roman qui fait rire, et fondre en larmes l'instant d'après...[résumé quatrième de couverture]
 
Mon avis :Cela faisait très longtemps que je voulais lire ce livre, je l'ai cherché dans tous les vides-greniers, tous les centre culturels et toutes les boutiques où je suis allée. Je ne l'ai trouvé nulle part. J'ai donc décidé de passer le pas, et de le commander au centre culturel le plus proche de chez moi. J'ai attendue deux semaines qu'il arrive. Aucunes nouvelles. Il s'est alors avéré que plus aucune édition ne l'imprimer, et que plus aucun exemplaire n'était en stock. Dépité, je me dis que je n'aurai jamais l'occasion de le lire, que les Dieux sont contre moi. Et là ! Une amie la chez elle, en capacité de me le prêter ! Il va sans dire que je saute sur l'occasion ! Bref, de cette lecture résulte cette chronique. 
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Commençons dans la critique par la couverture du livre. Elle est particulièrement laide. Si l'édition Gallimard est très belle (voir ici), celle de Pôle Fiction (voir ici) – l'édition que j'ai lu – propose une photo pas des plus belle : un mur gris prend la majorité de l'espace, et sur ce mur, des gens sont assis. Bref, je ressens juste cette envie de les pousser. Je ne sais d'ailleurs pas ce que ce  passe pour l'édition Pôle Fiction, elle a peut-être mis la clé sous la porte. Je ne sais pas. En tout cas, je n'ai pas non plus apprécié la police du livre. Je l'ai trouvé trop grasse (trop épaisse). Bref, mais ce n'est pas ça qui vas m'empêcher de lire un livre !
 
Le résumé donne assez envie, cela moi, il ne dévoile pas grand-chose du livre (quasiment rien, en tout cas), mais donne plutôt envie de lire le livre. Pour ma part, c'est ce qu'on m'a dis du livre qui m'a donné envie de le lire, et non le résumé. Mais si j'avais lu le résumé avant de lire des chroniques, peut-être que j'aurai quand même eue envie de le lire. En tout cas, je trouve que le résumé est plutôt claire, sans dévoilé le mystère.
 
Passons à l'histoire. J'ai beaucoup appréciée. Le nom des chapitres (ce ne sont pas tellement des chapitres, c'est surtout que c'est écris « combien de jour avant », puis « combien de jour après », avant quoi, après quoi, je vous laisse la surprise, car personnellement, dans la période « avant », je voulais savoir ce qui allait ce passer de si incroyable) est peu commun, et c'est intéressant. L'histoire en elle-même, me donne une sensation de soleil sur la peau, de chaleur, je sais pas si vous avez déjà ressenti ça. Comme si c'était moi qui allait à Culver Creek, en Alabama, et que le soleil me tapais moi. Je trouve, et je ne serais expliquer pourquoi, qu'il a un gout de vacances, c'est le ressenti que j'ai eue. Et j'aime beaucoup cette ambiance, c'est très agréable. L'histoire est belle, triste, pleine de mélancolie. Il y a cette très belle métaphore sur le labyrinthe par rapport aux dernières paroles de Simón Bolívar tout au long du livre. Et celle de la quête du Grand Peut-Etre qui paraît-il sont les dernières paroles de François Rabelais (petite parenthèse : Gargantua me hante, ce livre est une torture).
 
Passons maintenant aux personnages, et ils sont très importants. Ils sont ce qui fait de l'histoire ce qu'elle est. Bref, il y a quatre personnages principaux. Commençons par Miles, dit le Gros. C'est une garçon attachant, il ne connaît pas vraiment la vie, et il est quête d'un Grand Peut-Etre, c'est pourquoi il change d'établissement pour vivre dans un campus. Il est friand de dernières paroles de gens. Ce qui est une passion assez peu commune, avouons-le, mais ça fait de lui quelqu'un d'attachant. Cependant, il se plaint beaucoup, c'est assez long à la longue, mais ça peut encore aller. Ensuite il y a Chip, dit le Colonel. Dès le début, je l'ai trouvé très attachant, plus encore que le Gros. Il instaure tout de suite les règles, et c'est un bon copain. Il fait des conneries, il n'est pas grand, il est gentil. Et j'aime beaucoup sa façon de s'exprimer. Ensuite, il y a Takumi, un japonais, très attachant également. Mais il est moins présent dans l'histoire. Et pour finir, il y a Alaska Young. Elle est le centre du livre. Le personnage central. Elle est lunatique, insaisissable. Elle est dingue, et elle fascine.
 
J'aime beaucoup la plume de John Green, je ne sais pas si je l'ai déjà dis lorsque j'ai écris la chronique sur « Nos Étoiles Contraires ».  Mais c'est beau, et ce n'est pas compliqué. On se met très facilement à la place des personnages, car leur vocabulaire fait très humain et très spontané.
 
En bref, j'ai beaucoup apprécié ce livre que je conseille à tout le monde. Il n'est pas très long, et ce lit très vite. Ce n'est pas un coup de c½ur, je l'ai moins aimé que « Nos Étoiles Contraires », cependant, c'est un très bon livre. L'histoire est belle, les personnages sont attachants, la plume de l'auteur est efficace.
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Ma note : 8,5/10 
Votre note : 9/10 (3 notes)
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#Posté le lundi 10 février 2014 00:44

Modifié le jeudi 07 août 2014 10:17

Mais elle, sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l'ennui, araignée silencieuse, filait sa toile dans l'ombre à tous les coins de son c½ur. [Gustave Flaubert]

Mais elle, sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l'ennui, araignée silencieuse, filait sa toile dans l'ombre à tous les coins de son c½ur. [Gustave Flaubert]X
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MADAME BOVARY, de Gustave Flaubert
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Auteur : Gustave Flaubert
Titre : Madame Bovary
Edition : Le livre de poche
Page : 450  _ Date de parution : 1857
Genre : romantisme, réalisme
Résumé : Une jeune femme romanesque qui s'était construit un monde romantiquement rêvé tente d'échapper à l'ennui de sa province, à la médiocrité de son mariage et à la platitude de sa vie. Mais quand Flaubert publié Madame Bovary, en 1857, toute la nouveauté du roman réside dans le contraste entre un art si hautement en accompli et la peinture d'un univers si ordinaire.
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« Ce n'était plus du roman comme l'avaient fait les plus grands », dira Maupassant : « C'était la vie elle-même apparue. On eût dit que les personnages se dressaient sous les yeux en tournant les pages, que les paysages se déroulaient avec leurs tristesses et leur gaieté, leurs odeurs, leur charme, que les objets aussi surgissaient devant le lecteur à mesure que les évoquait une puissance invisible, caché on ne sait où. »[résumé quatrième de couverture]
 
Mon avis : J'ai pris plus de temps que d'habitude pour lire ce livre. Non pas qu'il m'est était très désagréable, plutôt le contraire d'ailleurs, mais je trouve qu'il n'est pas à lire d'une traite, d'ailleurs, il m'aurait été très difficile de le lire ainsi.
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Je n'ai pas grand chose à dire dessus, d'ailleurs, malgré les quelques quatre cent cinquante pages à lire, je ne sais pas trop quoi dire. Il me laisse un peu perplexe. Il y a beaucoup de descriptions, d'habitude je n'aime pas trop quand il y en a trop, c'est facile de se perdre et de ne plus comprendre ce qu'il se passe réellement, je trouve. Maintenant, l'auteur à une très belle plume. Le tout est fluide et facile à comprendre, je n'ai donc, malgré le fait qu'il y ai beaucoup de descriptions, pas eue de mal à comprendre, et j'ai même trouvé ça plutôt agréable. Je ne vais pas m'étendre sur le fait que Flaubert à une très belle plume, même si je dois avouer que j'ai pris pas mal de plaisir à lire des aussi belles phrases. 
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Au tout début de l'histoire, c'est Charles qui est le personnage principal. Il se fait ensuite voler la vedette (si je puis dire), par Emma Bovary (Madame Bovary, comme le titre du coup), sa deuxième femme. En faite, j'ai eue beaucoup de mal à suivre Emma, je ne l'ai pas apprécié, je l'ai trouvé antipathique. Elle n'est, selon moi, jamais contente, toujours à se plaindre. Je l'ai trouvé très méchante envers Charles, son mari, qui lui est totalement dévoué. Il l'aime profondément. Il certes simple, il ne connaît pas vraiment le plaisir des belles phrases pour séduire la belle (j'aime pas comment je parle, je pourrais créer une émission sur M6 ou W9), mais il aime sa femme, ne la trompe pas, ne pourrait pas lui faire le moindre mal, et fait tout pour qu'elle soit heureuse. Mais elle ne sait pas le voir, elle le trouve idiot. Et j'avoue que son comportement envers son mari m'a, à plusieurs reprises, énervé. Mais passons. 
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C'est d'ailleurs pour cela que le roman en lui même me laisse perplexe. Je l'ai à la fois aimé pour l'écriture de l'auteur, l'histoire en elle-même, mais le personnage principal, Emma, ne me plaisait pas, ce qui est dommage.
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Mais passons un peu à l'histoire. Je l'ai apprécié, comme dit plus haut. En elle-même, je l'ai trouvé agréable. Elle dépeint avec tellement de réalisme la vie que c'était en France à cette époque là. Et en même temps, je trouve l'ambiance sombre, ou plutôt, dénué de couleur. Je m'explique. C'est triste, c'est l'histoire d'une vie assez banale d'une fille pas très banale, mais terriblement faible (psychologiquement). Dans une campagne sans couleur, dans une atmosphère triste et banale. Je comprends de ce point de vue là qu'Emma est voulu fuir sa petite vie morose, pour vivre une vie comme dans celle qu'elle a lu dans les romans d'amour.
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En sommes, j'ai trouvé ce livre agréable, c'est un classique qu'on se doit de lire au moins une fois dans sa vie (j'ai du le lire pour le lycée, il me semble pas l'avoir dit avant). Maintenant, si j'ai trouvé l'histoire bien et l'écriture de Flaubert très belle, je n'ai pas énormément apprécié le personnage principal de l'histoire, Emma Bovary, ce qui est bien dommage, puisqu'il m'a fallu la suivre pendant quelques quatre cent pages. 
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Ma note : 7,5/10 
Votre note : 7,25/10 (2 notes)
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#Posté le samedi 22 février 2014 09:30

Modifié le mardi 14 juillet 2015 11:11

J'aspirais à la liberté mais la chaîne de l'oppresseur m'étouffait. Et on ne pouvait pas la desserrer. [Solomon Northup]

J'aspirais à la liberté mais la chaîne de l’oppresseur m'étouffait. Et on ne pouvait pas la desserrer. [Solomon Northup]/
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TWELVE YEARS A SLAVE, film de Steve McQueen
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Réalisateur et acteurs principaux : Steve McQueen et Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Lupita Nyong'o.
Genre : Historique, drame  _ Durée : 2h13
Année de production : 2014
Résumé : Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession. Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l'État de New York, est enlevé et vendu comme esclave. Face à la cruauté d'un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité. Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie.

Inspiré d'une autobiographie éponyme signée Solomon Northup. [allociné]
 
Mon avis : Cela fait longtemps que je voulais voir ce film. J'aurai aimé le visionner au cinéma, devant un grand écran, mais je l'ai vu, et c'est déjà très bien. Il s'agit de mon tout premier film de Steve McQueen, et sans doute pas le dernier, car Twelve Years a Slave est un très beau film. C'est une histoire vraie, il me semble important de le préciser.
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Comme le titre l'indique, il s'agit de l'histoire d'un homme noir et libre (comme le titre ne l'indique pas), qui pendant douze années, a été un esclave. C'est un film dur, qui montre la réalité qu'était la traite des nègres au XIXe siècle aux États-Unis (et si vous avez suivi vos cours d'histoire, surtout dans les états du sud). Et c'est très dur de ne pas vous en dire plus pour moi, car sinon, je vous spoilerai, et loin de moi cette intention, ce n'est ni dans mon intérêt ni dans le votre, vous, lecteur, qui n'attend pas de moi que je vous en dise trop long de l'histoire, sous peine de ne plus vouloir voir le film. Mon intérêt dans cette article, et justement, de vous donner envie de voir un chef d'½uvre tel que celui-ci, non le contraire. C'est donc très difficile dans dire plus sur l'histoire en elle-même du film. Je ne peux que vous dire que le film est dur, triste, et magnifique.
 
Avant de parler des personnages, je souhaite vous dire que les paysages sont splendides, que la photographie du film est vraiment très belle également, et que les plans sont très bien trouvés. Le tout rend le film plus que regardable, c'est très beau (désolé de ne pas avoir plus de vocabulaire que « c'est très beau » ou « c'est vraiment joli »).
 
Passons donc aux personnages. Je commencerai donc par le principal : Solomon Northup. Il s'agit donc d'un homme libre, ayant une femme, des enfants et des amis, étant un violoniste doué dans sa profession et possédant une belle maison dans une ville de l'état de New York. En tout bien tout honneur, un homme respectable. Seulement, il est noir. Il est kidnappé et prit pour un esclave, et tout le long du film, s'appellera « Platt ». Je ne vous en dis pas plus sur le personnage, mais je peux soutenir le fait que c'est un personnage vraiment très intéressant, que l'on comprend et que l'on plaint. Je souligne également la justesse du jeu de l'acteur, il est très doué. Mais ce film est une mine de très bons acteurs.
 
Il y a ensuite Epps, l'esclavagiste « méchant » (si je puis dire qu'un esclavagiste puisse être gentil, car en soit, être esclavagiste est une honte, mais disons qu'au début du film il y a un esclavagiste gentil avec Solomon), violeur de jeunes et jolies esclaves, cruel et impulsif. Il pense qu'il a le droit de maltraiter ses esclaves, que c'est écrit dans la Bible. Je ne peux pas dire grand chose, encore une fois. Mais je souligne également le jeu de l'acteur. Il joue extrêmement bien et il m'a bluffé par tant de prestance. Il est d'ailleurs déjà joué dans deux autres films de Steve McQueen (Shame et Hunger).
 
Et la dernière dont je parlerai un détail, est Patsey. L'esclave jeune et jolie que Epps viole régulièrement et que la femme de ce dernier jalouse. Je ne peux pas dire grand chose sur elle, car nous en savons très peu, finalement. Mais elle est très attachante et on l'apprécie. L'actrice, comme tous les acteurs présents dans ce film, et bluffante. Elle joue également magistralement (comme Ejiofor -Solomon- et Fassbender -Epps- et tous les autres), et beaucoup d'émotion nous sont transmit.
 
Il y a pas mal d'autres personnages vraiment intéressant, comme le « gentil » esclavagiste nommé Ford et joué par Benedict Cumberbatch (acteur que j'adore, surtout dans Sherlock, quoi que en Smaug dans Le Hobbit...), le travailleur canadien nommé Bass et joué par Brad Pitt, et cetera.
 
Je finis donc cette critique pour dire que c'est un film que je conseille à tout le monde. La photographie est splendide, l'histoire est très belle et très rude et très triste (j'ai versé ma petite larme à la fin), les acteurs sont bluffants (et au risque de me répète, ils le sont tous!), et le tout est génial et émouvant et magnifique. Et d'ailleurs, désolé pour toutes ces parenthèses, je n'ai pas pu me contrôler. J'espère donc que ma chronique vous aura donné envie de voir le film, car il est vraiment très bien.  
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Ma note : 9/10
Votre note : 9,40/10 (3 notes)
Soundtrack : toute la soundtrack
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Bande annonce
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#Posté le vendredi 07 mars 2014 17:32

Modifié le dimanche 02 novembre 2014 08:39

La sensibilité sans le jugement n'est en vérité qu'une potion bien insipide ; mais le jugement qui n'est pas tempéré par la sensibilité est une substance trop amère et trop rugueuse pour pouvoir être avalée par un gosier humain. [Charlotte Brontë]

La sensibilité sans le jugement n'est en vérité qu'une potion bien insipide ; mais le jugement qui n'est pas tempéré par la sensibilité est une substance trop amère et trop rugueuse pour pouvoir être avalée par un gosier humain. [Charlotte Brontë]X
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JANE EYRE, de Charlotte Brontë
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Auteur : Charlotte Brontë
Titre : Jane Eyre
Edition : Garnier Frères 
Page : 611  _ Date de parution : 1847
Genre : romantique, drame, historique
Résumé : Jane Eyre est pauvre, orpheline, pas très jolie. Pourtant, grâce à sa seule force de caractère, et sans faillir à ses principes, elle parviendra à faire sa place dans la société rigide de l'Angleterre victorienne et à trouver l'amour... Une héroïne qui surmonte les épreuves sans perdre foie en son avenir, une intrigue où se succède mystères et coups de théâtre, une passion amoureuse qui défie tous les obstacles : le plaisir de lire Jane Eyre est toujours aussi vif. Comme elle, on veut croire que rien n'est écrit d'avance et que la vie réserve des bonheurs imprévus. [résumé Amazon]
 
Mon avis : Dans le cadre d'une lecture commune dont je mettrai les liens vers les articles en question plus bas, que j'ai lu le roman de Charlotte Brontë « Jane Eyre ». Et comme je l'étalerai dans tout l'article, j'ai beaucoup appréciée, c'est un très bon roman. Une très belle histoire d'amour qui donne des étoiles dans les yeux tant on veux vivre une histoire d'amour d'une telle intensité. Mais après, ce n'est peut-être que moi, je suis une romantique dans mon âme. 
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Je ne pourrais pas parler de la couverture du livre que j'ai lu étant donné que j'ai une vieille édition de 1966, couverture bordeaux et rigide, avec des petits dessins couleur or sur la première de couverture. Enfin, si vous voulez mieux voir, cliquer sur le lien que j'ai mis sur l'édition en question. En tout cas, même si je sais que tout le monde n'en a rien à faire, j'ai adorer lire ce livre avec cette édition. Je suis en amour devant ce roman.
 
Bref, passons donc à l'histoire en elle-même. Elle se passe au XIXe siècle dans les paysages anglais. C'est l'histoire d'une fille qui a comme principal caractéristique physique d'être laide, mais de posséder un tel caractère qu'elle est quelqu'un de vraiment entier, qu'on prend vraiment plaisir à suivre d'ailleurs. Dans l'ambiance de ce siècle, c'est très agréable de lire ce genre de roman à la fois historique et romantique. Un vieux château, sombre et mystique. De la verdure, des arbres et des landes. Des personnages hautains ; déstabilisants ; froids ; adorables ; désagréables ; fort respectables ; et tant d'autres adjectifs qualificatifs encore. Il est dur pour moi de vous en dire plus sur l'histoire, à part le fait qu'une Jane Eyre, jeune gouvernante laide et d'une force de caractère incroyable, tombe amoureuse de son maître, Mr. Rochester. De là surviens l'histoire, des rebondissements qui surprennent et auxquels on ne s'attend pas, etc. L'histoire est très bien menée et très agréable.
 
J'ai beaucoup appréciée la plume de l'auteure. Très poétique et des phrases très bien tournées. Mais je maintiens que c'est un style lourd et chargé de descriptions, et je met en garde les futurs lecteurs et lectrices : il faut être assez concentré pour lire ce livre, mais surtout pour le comprendre. Les phrases sont parfois longues et les descriptions lourdes. Les dialogues sont très agréables à suivre, et parfois incroyables tant ils sont à la fois spontanés et très poétiques eux-aussi.
 
Maintenant vient le temps de parler des personnages. Et pour commencer, parlons de Jane Eyre, du roman éponyme. Dès le début, elle nous est décrite comme étant laide (et comme j'ai lu le début d'une introduction de soixante-dix pages environs, je sais que Charlotte Brontë a procédé ainsi car elle n'était pas d'accord avec sa s½ur Emily sur le fait que pour susciter l'intention, un personnage doit forcément avoir la beauté physique en même temps que morale – c'est ainsi que Charlotte voulu que Jane soit pourvu d'une beauté d'âme certaine, mais d'un physique disgracieux), mais ayant une beauté d'âme telle qu'elle surpasse largement sa laideur. Si bien que, bien que décrite de multiples fois comme n'étant pas belle, je la voyais tout de même ainsi. En somme, on prend plaisir à la suivre. Elle est humaine, elle nous ressemble dans le fond, et c'est tout à fait plaisant. Elle n'est pas parfaite, mais est une personne entière. Elle est peut-être têtue, mais elle écoute son c½ur et sa raison.
 
Passons maintenant à Mr. Edward Fairfax Rochester. Son maître à Thornfield, où elle a emploie de gouvernante pour la pupille (la fille) de ce monsieur. Il est quelqu'un de très original, ce qu'il disait parfois m'échapper au début (il parlait de farfadet, quand même, mais rien que pour ça, je l'adore), il est différent. Comme Jane, il n'a pas la beauté physique comme atout, mais sa personnalité forte et hypnotique le sauve et le rend même beau. Lorsqu'il parle, c'est toujours beau. Toujours très poétique.
 
Il y a beaucoup d'autres personnages, mais je parle des deux principaux ici. Il y a également Saint-John Rivers et ses deux s½ur Diana et Mary qui sont des personnages très agréables. Helen Burns aussi que j'ai apprécié pour son caractère hors du commun.
 
En somme, je vous conseille de le lire, il est vraiment bien, je l'ai beaucoup appréciée pour ma part. Si au début j'ai eue un peu de mal, j'ai vite étais happé par l'histoire. Le personnage principal (Jane Eyre) est agréable à suivre. Et c'est toujours très intéressant de lire une histoire d'amour où les personnages en question ne sont pas beau, ça change, et c'est agréable (même si dans mes yeux de lectrice, de part leur caractère, je l'ai voyais tous les deux beaux – de même que comme j'ai vu le film, Mr Rochester avait dans ma tête le visage de Fassbender, tout de suite, il est très beau). La plume de l'auteure est poétique et bien qu'un peu lourde, très agréable.
x
Ma note : 9/10 
Votre note : 10/10 (3 notes)
d
Lecture commune avec x-miss-beatles-disney-x et addictbooks. 
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bande annonce du film
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#Posté le vendredi 07 mars 2014 05:20

Modifié le samedi 22 novembre 2014 09:26

Ses archives (96)

  • J'aspirais à la liberté mais la chaîne de l’oppresseur m'étouffait. Et on ne pouvait pas la desserrer. [Solomon Northup] ven. 07 mars 2014
  • Quand j’étais jeune, je me disais que je voulais être n’importe qui, sauf moi. [Mary et Max] sam. 15 mars 2014
  • C'était elle, elle qui était méprisable des pieds à la tête. A cause de ses yeux, où les jeter ? A cause de ces bras de plomb, ces ordures, à cause de ce c½ur, une bête indécente, de ces jambes incapables. [Marguerite Duras] dim. 16 mars 2014
  • Le pouvoir c’est lorsque on a toutes les raisons de tuer et qu’on ne le fait pas. C’est celui qu’avaient les Empereurs. Un homme qui avait commis un vol est amené devant l’Empereur, il se jette aux pieds du Monarque pour implorer sa pitié. Il sait qu’il va mourir. Et l’Empereur pardonne à cet homme. Ce rebus de l’humanité, il le libère. [La Liste de Schindler] sam. 29 mars 2014
  • Elle semblait abattue, enfermée dans sa peine. Un très bref instant, nos yeux se sont rencontrés. Un instant de terrible indécision, un instant où la voile de l'agressivité s'est levé pour nous laisser partager une commune, une immense tristesse. A cet instant, nous avons compris, elle et moi, que désormais nous étions seuls dans la vie. [Douglas Kennedy] sam. 05 avril 2014
  • Quand il a épousé ma mère, il a tout arrêté pour s'occuper avec elle du magasin dont elle avait hérité. Une librairie... Hé ! Tête de Mort ! Tu sais ce que c'est, une librairie ?... Tu sais à quoi ça sert, les livres ? Ça sert à être lus, pas à être brûlés comme le font tes potes en hurlant comme des sauvages. [Sarah Cohen-Scali] mer. 09 avril 2014
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