Skyrock.com
  • ACCUEIL
  • BLOGS
  • PROFILS
  • CHAT
  • Apps
  • Musique
  • Sources
  • Vidéos
  • Cadeaux
  • Connecte-toi
  • Crée ton blog

Un regard véritable n'a pas d'idée préconçue. Si des yeux vrais s'étaient posés sur moi, ils eussent vu une pile atomique, un arc tendu à l'extrême, ne demandant qu'une flèche et une cible, et hurlant de désir de recevoir ces deux trésors. [Amélie Nothomb]

Un regard véritable n'a pas d'idée préconçue. Si des yeux vrais s'étaient posés sur moi, ils eussent vu une pile atomique, un arc tendu à l'extrême, ne demandant qu'une flèche et une cible, et hurlant de désir de recevoir ces deux trésors. [Amélie Nothomb]X
X
ANTÉCHRISTA, d'Amélie Nothomb
.
.
Auteur : Amélie Nothomb
Titre : Antéchrista
Edition : Le livre de poche
Page : 150  _ Date de parution : 2003
Genre : histoire de vie ?
Résumé :  Avoir pour amie la fille la plus admirée de la fac, belle, séduisante, brillante, enjouée, audacieuse ? Lorsque Christa se tourne vers elle, la timide et solitaire Blanche n'en revient pas de ce bonheur presque écrasant. Elle n'hésite pas à tout lui donner, et elle commence par l'installer chez elle pour lui épargner de longs trajets en train.
Blanche va très vite comprendre dans quel piège redoutable elle est tombée. Car sa nouvelle amie se révèle une inquiétante manipulatrice qui a besoin de s'affirmer en torturant une victime. Au point que Blanche sera amenée a choisir : se laisser anéantir, ou se défendre. [résumé quatrième de couverture] 
 x
Mon avis : Mon premier livre d'Amélie Nothomb, je n'avais jamais lu un livre d'elle avant, et pourtant, j'en entend souvent parler. D'ailleurs, on entend sur elle aussi bien du positif que du négatif, tout dépend le livre je pense. Cette chronique va être une énième bonne critique. A vrai dire, au début je n'aimais pas trop, je continuais à lire juste parce que j'aimais bien sa plume que je trouvais fluide et agréable. Après, mon point de vue à changé. Donc, parlons-en ! 

L'histoire en elle-même est simple. Une jeune fille de seize ans qui s'appelle Blanche, elle est à l'université, elle est toujours seule, elle n'a pas un corps splendide (elle est plate) et elle n'a jamais eue d'amis ni d'amours. Son regard croise une fille de son âge, qui s'appelle Christa, dans la même université. Elle semble pleine de vie, très agréable. Le bonheur pour Blanche qui va pouvoir enfin, pour la première fois de sa vie, avoir une amie. Grosse erreur. Dès que par gentillesse, Blanche l'invite à passé le lundi chez elle, elle devient une véritable peste manipulatrice, menteuse, égoïste et surtout égocentrique. De fait, son visage d'ange se transforme en celui de Belzébuth (oui, je suis fière de ma phrase), et ne se révèle qu'en présence de la pauvre Blanche qui subit.
 
Bref, il n'y a pas que cela, mais je ne souhaite pas vous spoiler. Au début je n'appréciais pas cette histoire, parce que je l'a trouvé un peu ennuyeuse, puis le personnage de Blanche ne me plaisait pas beaucoup, je la trouvais un peu mièvre. Mais les pages passant, je me suis un peu retrouvée en elle, surtout en sa passion pour la lecture. Puis, je ne l'ai plus trouvé aussi mièvre, je l'ai trouvé humaine, intelligente même (j'avoue que j'aurai réagis au quart de tour à sa place). Au début, je n'arrivai pas à accrocher à l'histoire, mais après quelques pages, je n'ai plus réussi à lâcher le livre, il m'a fait éprouver énormément de colère en faite. J'étais sidérée de comment cette Christa agissait, mais surtout des parents de Blanche. Par rapport à ces derniers, j'avoue que j'ai étais choqué qu'ils réagissent comme ça. Qu'à la moindre inconnue venue, qui paraissent meilleure que leur fille, ils dénigrent cette dernière à tel point ! Dès qu'il le pouvait ils disaient sur son compte des méchancetés (que j'aurais très mal pris à la place de Blanche), Christa était leur fille par procuration. Plusieurs j'ai pensé que si ils auraient pu échanger Blanche pour Christa, ils l'auraient fait. Alors si cette dernière était la pire des salopes (je ne vois pas d'autres mots en faite, j'ai beau chercher, il n'y a que ça ou pire qui me vient à la tête), les parents sont également, pour moi, les « méchants » de l'histoire.
 
J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur, je l'ai trouvé très agréable, très fluide. C'est poétique et beau, ainsi que facilement compréhensible. J'avoue que sa plume est ce qui m'a fait le plus tenir au tout début de ma lecture.
 
En résumé, c'est un livre que j'ai beaucoup apprécié. Je n'ai pas pu le lâcher une fois rentrer dedans, il m'a fait réagir, haïr les personnages, m'identifier à celui de Blanche, être heureuse parfois, me mettre en colère contre Christa et les parents de Blanche plus souvent. Il ne m'a pas laisser de marbre, en tout cas. J'ai trouvé la plume d'Amélie Nothomb très belle, rien que pour ça, je peux vous conseiller le livre. Puis, cent cinquante pages, ce n'est pas énorme ! Je ne m'étais, pour ma part, pas attendue à autant apprécier ! 
x
Ma note : 8,75/10 
Votre note : 9/10 (1 note)
d
/
/
​ 23 | 77
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.96.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le samedi 03 mai 2014 10:06

Modifié le lundi 25 août 2014 13:08

Moi, j'ai toujours adoré les puzzles. Ils ont tous une particularité : quelle que soit leur taille, ils deviennent complètement inutiles, moches, loupés, s'il vous manque la toute dernière pièce. Celle qui sublime l'ensemble. Qui marque l'aboutissement ultime du temps qu'on y a consacré. [Franck Thilliez]

Moi, j'ai toujours adoré les puzzles. Ils ont tous une particularité : quelle que soit leur taille, ils deviennent complètement inutiles, moches, loupés, s'il vous manque la toute dernière pièce. Celle qui sublime l'ensemble. Qui marque l'aboutissement ultime du temps qu'on y a consacré. [Franck Thilliez]X
X
PUZZLE, de Franck Thilliez
.
.
Auteur : Franck Thilliez
Titre : Puzzle
Edition : Fleuve noir
Page : 429  _ Date de parution : 1947
Genre : Thriller, huit-clos
Résumé : Ilan et Chloé sont spécialistes des chasses au trésor. Longtemps, ils ont rêvé de participer à la partie ultime. Celle de ce jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, seulement le nom : paranoïa. Le joue venu, ils reçoivent enfin la règle numéro 1 : Quoi qu'il arrive, rien de ce que vous allez vivre n'est la réalité. Il s'agit d'un jeu. Suivie, quelques heures plus tard, de la règle numéro 2 : L'un d'entre vous va mourir. Quand les joueurs trouvent un premier cadavre, quand Ilan découvre des informations liées à la disparition toujours inexpliquée de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à établir. Paranoïa peut alors réellement commencer... [résumé quatrième de couverture]
 x
Mon avis : Voila, il est temps d'écrire la chronique de Puzzle, le livre de Franck Thilliez. Je n'ai pas grand chose à dire pour être honnête, j'ai beaucoup aimé le livre, mais je n'arrive pas à la qualifier avec des mots, et je ne sais même pas ce que j'ai pensé d'autre à peur « il est bien » « il m'est arrivé de flipper dans le livre ». Enfin, dans l'instant, je peux dire que la fin du livre est vraiment surprenante ! 

Bref, commençons par la première de couverture. On voit un homme en noir (en contre jour peut-être), il est face à un grand bâtiment, qui dans le livre est un hôpital psychiatrique, est derrière l'hôpital psychiatrique, une grande forêt de conifère. Le tout est agrémenté de neige. L'ambiance est lourde, sombre, tout comme l'ambiance générale du livre. Le paysage représenté est bel et bien le paysage présent dans le livre. En somme, la première couverture est vraiment bien et en rapport avec le livre.
 
Ensuite, les personnages. Il y a surtout Ilan Dedisset. En faites. Je ne sais pas quoi pensé de lui. Il est spécial. Mais il est humain, honnêtement, il réagis dans le livre comme moi j'aurais réagis dans sa situation (et je n'ai jamais été dans une situation pareil, et je ne le souhaite). Bon, pas toujours comment il a réagit, mais si vous voulez lire ce livre (ce que, dès maintenant, je vous conseille), c'est assez spécial. Bref, il a des trous de mémoire, il ne comprend pas tout ce qu'il se passe, c'est tout une conspiration pour avoir l'argent et les découvertes de ses parents (parce qu'il y a une histoire où ses parents, mort dans un accident de bateau, avait découvert quelque chose de génial, révolutionnaire, pour la mémoire, sauf qu'à cause de ses trous de mémoire, il n'a aucune idée de cette découverte révolutionnaire, il a juste une carte d'un beau paysage sur un feuille avec une citation, et maintenant « va s'y, trouve, mec ! », bref, cette découverte peut rapporter beaucoup d'argents).
 
Sinon, il y a Chloé (dont je ne me souviens plus le nom, désolé). La « copine » d'Ilan. Pas vraiment en faite, parce qu'elle l'a abandonné pendant un an, pour revenir en trombe chez lui, en prévenant cinq minutes avant, pour lui dire qu'elle a avancé dans le jeu Paranoïa, et lui partager les informations qu'elle a réussi à obtenir par rapport à ce jeu. C'est d'ailleurs à peu près là que l'histoire commence réellement. Bref. Tantôt je la trouve froide, tantôt agréable. J'ai eue assez de mal à me faire à ce personnage. Bien qu'il soit complet, qu'il est ses tord et ses qualités, j'ai eue tout le long de livre du mal à la cerner. Il n'empêche qu'elle porte mon prénom, et que rien que pour ça, je ne peux pas la détester.
 
Et il a ensuite les autres personnages. Ceux du jeu comme Naomie Fée, Mocky, Ray Leprince, Jablowsky, etc. L'organisateur du jeu, Hadès. Et enfin, Lucas Chardon. On ne sait pas qui sait, le film débute avec lui. Le livre commence avec lui, finit avec lui. Et c'est d'ailleurs lui qui fait le plus peur. Il a tué huit personnes l'année dernière dans un jeu comme Paranoïa à l'aide d'un tourne vis. C'est un tueur, et un fou, il tue parce qu'il ne se contrôle plus. Et il est là, dans l'hôpital psychiatrique qui fait office de lieu pour le jeu, et il est dangereux, très dangereux. Je ne peux plus vous en dire, au risque de vous spoiler, ce que je ne souhaite pas.
 
Et enfin, l'histoire. Donc, vous avez du comprendre que ça se passe essentiellement dans un hôpital psychiatrique, rien que pour ça, je crois qu'on peut l'appeler un huit-clos, non ? Bref. En faites, je vous est résumé l'histoire en parlant des personnages. Paranoïa est un jeu grandeur nature, j'avoue que ça me plairait pas mais tout les goûts sont dans la nature, et l'objectif final est d'empocher les 300 000 euros finals. Après plus d'un an de recherche acharné, seul ceux qui ont réussi à comprendre toutes les énigmes du jeu peuvent accéder à la tâche finale : arriver à l'endroit où ils pourront gagner la somme finale. Et dans se bâtiment, qui est ici un hôpital psychiatrique (classe, quand même!), ils doivent faire des objectifs pour pouvoir gagner, et combattre ses peurs les plus profondes. En parallèle, je vous les déjà expliquer un peu plus haut avec la description de Ilan, on veut savoir la découverte révolutionnaire des parents à Ilan sur la mémoire, et ce dernier pense que ce jeu a été créé juste pour obtenir des informations sur cette découverte qui sont, paraît-il, dans sa mémoire. Et au fur et à mesure du livre, on découvre un peu plus sur cette histoire.
 
Quant à la plume de Thilliez, elle est agréable. Il écrit bien, c'est assez beau.
 
Pour finir, c'est un livre que je conseille à tous. Il m'a fait un peu peur, à des moments c'est très dérangeant, et pas toujours propre. Mais c'est un très bon thriller, l'histoire, et surtout la fin, est très surprenant. Je ne sais pas pourquoi lorsque je prédis que je ne vais pas dire grand chose, j'écris beaucoup. Je me désespère... Sur ce, je vous laisse et si vous avez l'occasion de lire ce livre, je ne saurais que vous conseiller de le lire ! Honnêtement, c'est une très bonne amie à moi (Tweedeldum) qui me l'a conseillé et prêté.  
x
Ma note : 8,5/10 
Votre note : ?/10
d
/
/
​ 23 | 32
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.96.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 23 avril 2014 10:52

Modifié le jeudi 15 mai 2014 15:31

Si nous devions un jour découvrir une forme de vie plus puissante et intelligente que nous, et qu'elle nous considère comme nous considérons les poissons, quelle serait notre argumentation contre le fait qu'on nous mange ? [Jonathan Safran Foer]

Si nous devions un jour découvrir une forme de vie plus puissante et intelligente que nous, et qu'elle nous considère comme nous considérons les poissons, quelle serait notre argumentation contre le fait qu'on nous mange ? [Jonathan Safran Foer]X
Si nous devions un jour découvrir une forme de vie plus puissante et intelligente que nous, et qu'elle nous considère comme nous considérons les poissons, quelle serait notre argumentation contre le fait qu'on nous mange ? [Jonathan Safran Foer]
X 
Né en 1977 à Washington, DC, Jonathan Safran Foer fait des études de lettres à Princeton sous la direction de Joyce Carol Oates et Jeffrey Eugenides. En 1999, il part pour l'Ukraine afin d'y retracer la vie de son grand-père. De ce voyage naît son premier roman, Tout est illuminé, qui devient un événement littéraire international, couronné de nombreux prix et adapté au cinéma par Liev Schreiber avec Elijah Wood dans le rôle principal. Succès que ne dément pas un deuxième roman, Extrêmement fort et incroyablement près : « Pyrotechnique, énigmatique et, avant tout, extrêmement émouvant. Un exploit hors du commun » (Salman Rushdie). Jonathan Safran Foer vit à Brooklyn avec sa femme et leur fils.
X
Si nous devions un jour découvrir une forme de vie plus puissante et intelligente que nous, et qu'elle nous considère comme nous considérons les poissons, quelle serait notre argumentation contre le fait qu'on nous mange ? [Jonathan Safran Foer]
X
Si nous devions un jour découvrir une forme de vie plus puissante et intelligente que nous, et qu'elle nous considère comme nous considérons les poissons, quelle serait notre argumentation contre le fait qu'on nous mange ? [Jonathan Safran Foer]
TOUT EST ILLUMINÉ - Situé de nos jours, en Ukraine, ce livre raconte les aventures d'un jeune écrivain juif américain – « Jonathan Safran Foer » – en quête de ses origines. Guidé par un adolescent semi-illettré, Alex, par un vieillard et un chien, il sillonne la région à la recherche des vestiges d'un mystérieux village détruit par les Nazis en 1941. Mais soudain le récit bascule, et nous voici projetés dans un autre monde : du 18 mars 1791 au 18 mars 1942, c'est la chronique terrible et fabuleuse d'un shtetl appelé Trachimbrod qui se déroule sous nos yeux – un shtetl qui n'est peut-être que la version légendaire du mystérieux village... Peuplé d'enfants trouvés, de rabbins kabbalistes, d'amoureux en proie à la fureur érotique, cet admirable roman s'inscrit dans une tradition où la bouffonnerie est souvent l'ultime expression du sacré. Mais c'est aussi un tour de force littéraire d'une stupéfiante modernité. Passant avec allégresse du mystique au profane, du rire aux larmes et du broken English au grand style, Tout est illuminé est un acte de foi envers le Roman, dans toutes ses dimensions.
« Il est manifeste que l'auteur de ce premier roman est un jeune homme prodigieusement doué. Et – ce qui est plus rare – qu'il semble posséder une sorte de sagesse. Lisez-le. Absolument. » Russell Banks
x
Ma chronique sur ce livre.
x
X
Si nous devions un jour découvrir une forme de vie plus puissante et intelligente que nous, et qu'elle nous considère comme nous considérons les poissons, quelle serait notre argumentation contre le fait qu'on nous mange ? [Jonathan Safran Foer]EXTRÊMEMENT FORT ET INCROYABLEMENT PRÉS - Oskar Schell est inventeur, entomologiste, épistolier, francophile, pacifiste, consultant en informatique, végétalien, origamiste, percussionniste, astronome, collectionneur de pierres semi-précieuses, de papillons morts de mort naturelle, de cactées miniatures et de souvenirs des Beatles. Il a neuf ans. Un an après la mort de son père dans les attentats du 11 septembre, Oskar trouve une clé. Persuadé qu'elle résoudra le mystère de la disparition de son père, il part à la recherche de la serrure qui lui correspond. Sa quête le mènera aux quatre coins de New York, à la rencontre d'inconnus qui lui révèleront l'histoire de sa famille. Après le choc de Tout est illuminé, cet étonnant objet littéraire et typographique explore à nouveau, mais sur un autre registre, les chemins d'une mémoire à jamais perdue. Quand tout a été oublié, il ne reste plus qu'à inventer.
« Pyrotechnique, énigmatique et, avant tout, extrêmement émouvant. Un exploit hors du commun. » Salman Rushdie
x
Ma chronique sur ce livre. 
x
X
Si nous devions un jour découvrir une forme de vie plus puissante et intelligente que nous, et qu'elle nous considère comme nous considérons les poissons, quelle serait notre argumentation contre le fait qu'on nous mange ? [Jonathan Safran Foer]
FAUT-IL MANGER LES ANIMAUX ? - Comment traitons-nous les animaux que nous mangeons ? Convoquant souvenirs d'enfance, données statistiques et arguments philosophiques, Jonathan Safran Foer interroge les croyances, les mythes familiaux et les traditions nationales avant de se lancer lui-même dans une vaste enquête.
x
Entre une expédition clandestine dans un abattoir, une recherche sur les dangers du lisier de porc et la visite d'une ferme où l'on élève les dindes en pleine nature, J.S. Foer explore tous les degrés de l'abomination contemporaine tout en se penchant sur les derniers vestiges d'une civilisation qui respectait encore l'animal.
x
Choquant, drôle, inattendu, ce livre d'un des jeunes écrivains américains les plus doués de sa génération a déjà suscité passions et polémiques aux Etats-Unis et en Europe.




Ma chronique sur ce livre
*Si nous devions un jour découvrir une forme de vie plus puissante et intelligente que nous, et qu'elle nous considère comme nous considérons les poissons, quelle serait notre argumentation contre le fait qu'on nous mange ? [Jonathan Safran Foer]
Si j'aime cette auteur, c'est parce qu'il a un style vraiment spécial. Je veux dire que lorsqu'on lit un livre de lui, même sans savoir que c'est lui, on le devine car il a une plume et une façon d'écrire ses histoires tellement à lui qu'on le devine immédiatement. Et c'est cette spécificité que j'apprécie vraiment chez Jonathan Safran Foer, c'est pour cela également qu'il fait partit de mes auteurs favoris de tous les temps : on se souvient de lui car ses livres sont spéciaux, il sait les rendre spéciaux. Je ne serais pas vraiment décrire, mais c'est vraiment spécial, pour comprendre, tout ce que vous avez à faire, c'est lire et vous comprendrai. Et enfin parlons de l'écriture. Les récits de Jonathan Safran Foer, lyrique et poétique, à l'écriture à la fois compliqué et éloquente. Il a beaucoup de talent, sa plume me laisse sans voix. Je l'ai trouvé à la fois très belle et parfois tragique, parfois surprenante, parfois drôle (dans sa façon de s'exprimer et d'articuler son histoire, je veux dire). En somme , sa manière d'écrire ses romans (et ses histoire, bien entendu) et sa plume sont vraiment pour moi ce qui fait de cet auteur mon auteur favoris.
x 
 x
Biographie et résumés des Éditions de l'Olivier
 x
x
​ 31 | 67
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.96.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le dimanche 11 mai 2014 08:53

Modifié le lundi 02 mars 2015 08:25

Ce qui compte c'est que tout à coup cette lumière, on y est. Oubliés les pieds dans la glaise, écrasées les bêtes noires des grandes et petites douleurs, est-ce que ça compte vu du soleil ? [Janine Boissard]

Ce qui compte c'est que tout à coup cette lumière, on y est. Oubliés les pieds dans la glaise, écrasées les bêtes noires des grandes et petites douleurs, est-ce que ça compte vu du soleil ? [Janine Boissard]X
X
UNE GRANDE PETITE FILLE, de Janine Boissard
.
.
Auteur : Janine Boissard
Titre : Une grande petite fille
Edition : Fayard
Page : 303  _ Date de parution : 1992
Genre : histoire de vie, drame
Résumé : "Je m'appelle Patricia, "Patriche" pour les intimes. Quand j'avais quatre ans, maman est partie "pour une autre vie en Californie", m'a expliqué papa. Depuis, plus de nouvelles ! Toutes ces nuits où j'ai rêvé qu'elle revenait me chercher : la plus belle, la plus douce des mamans... "J'ai vingt ans, je viens d'apprendre que ma mère était de passage à Paris : on parle d'elle dans les journaux. J'ai décidé d'aller me présenter. Il me semble que je l'attendais pour grandir."
x
Voici donc Patricia face à sa mère, face à son rêve. Qui va-t-elle choisir ? Un père qui l'a élevée avec toute la tendresse possible mais qui lui propose une vie qui lui semble grise, où parfois elle a l'impression d'étouffer ; ou une mère-fée qui lui offre la grande vie aux Etats-Unis, mais loin peut-être de l'essentiel : un amour vrai ? Voici Patricia, obligée de grandir. Avec gravité, avec humour, entre rires et larmes, Patricia parle à tous les adolescents qui se cherchent en cherchant leur avenir. Elle s'adresse aussi aux parents inquiets que nous sommes. Mais, surtout, Patricia va découvrir qu'une mère, ça ne s'efface pas. "Une mère, ça n'est jamais fini."[résumé quatrième de couverture] 
 x
Mon avis : C'est un bon roman que j'ai lu, il est assez original et la plume de l'auteure est, à mon avis, très belle. Au début, je n'avais pas énormément envie de le lire, mais ma mère me l'a conseillé en me disant qu'il était bien, j'ai donc décidé de le lire. Et l'occasion m'en a été donné pour le challenge « Un mois, une lettre, un auteur ».De ce fait, je vous écris la chronique de ce livre. 
x
Tout d'abord, le titre du livre ne me donnais véritablement pas envie, il était étrange, pas très beau et pas très français et et la première de couverture n'est pas belle. Je ne l'a trouve pas belle. Je trouve que l'ensemble grosses-écritures-grossier-fond ne donne vraiment pas envie de lire le livre, il le met à son désaventage. Si ma mère ne me l'avait pas recommandé comme je vous le recommande aujourd'hui, il ne me serait jamais venu à l'esprit de le lire.
 
Je n'ai pas vraiment lu le résumé lorsque j'ai commencé à le lire, de sorte que j'ai eue la surprise de l'histoire même. J'aurai bien sûr lu le résumé si l'ont ne m'avait pas conseillé le livre, mais comme se fut le cas, je n'ai pas juger important de le lire. A vous de voir, mais je vous conseille tout de même de le lire, car il résumé assez bien le livre sans être trop informatif.
 
Pour les personnages, je ne parlerais que d'un seul : Patricia « Patriche ». Je m'excuse d'avance pour les Patricia qui me lirons, mais je déteste ce prénom, j'ai vraiment une dent contre celui-ci (sans pour autant forcément détesté les gens qui portent ce prénom), je le trouve laid, vieux, désagréable à l'oreille et à la lecture, il fait comme craché, arraché. Le surnom « Patriche » « Pas triche », je le trouve bien vue, mais à la hauteur du nom Patricia : très laid. Désolé, tout de suite, j'attaque le prénom de l'antagoniste. Mais ça ne m'empêche pas de mettre assez identifié à ce dernier en faite. Je me suis assez reconnu dans Patricia. Elle a cette même envie de ne pas avoir une vie « grise », où il faut toujours courir après le métro, où il faut toujours prévoir tout six mois à l'avance, où la vie est très monotone et où l'on parle toute une semaine de l'achat de quelque chose d'aussi futile qu'une bâche. Bref, elle veut une vie qui lui appartient, une vie qui lui ressemble. Je me suis assez reconnu dans ses explications. D'après ce que j'ai pu comprendre, c'est une très belle jeune femme, qui attire l'oeil des hommes (voilà, elle est physiquement l'exact opposé de son prénom). Son caractère m'a bien plu, et on comprend son comportement.
 
Quant à l'histoire, elle sort à la fois de l'ordinaire et justement, est énormément ordinaire. C'est assez difficile à décrire. Au début, je n'ai pas beaucoup accroché, je trouvais l'histoire, certes bien écrite, mais également très commune, trop commune. Mais j'ai bien vite apprécié le livre à sa juste valeur, car ce qui lui arrive est vraiment bien. Sa vie prend enfin des couleurs. Comme vous avez pu le lire dans le résumé, c'est une fille qui a grandit qu'avec son père, sa mère est partit alors qu'elle n'avait que quatre ans. Mais sa mère revient, et plein de choses du passés reviennent, des choses qu'elles ne savait pas, des choses qu'elle apprend en a intervalle très court. Et à partir du moment où elle retrouve sa mère, j'ai trouvé le livre passionnant. Vraiment bien.
 
Pour finir, j'ai beaucoup apprécié l'écriture de l'auteure. J'ai bien aimé sa plume, sa façon de tourner les phrases, les métaphores qu'elle emploit. J'ai bien aimé son style, en somme. Je ne sais pas si elle a écrit d'autres livres, mais rien que pour ça, ça ne me dérangerai pas de lire un autre de ses livres.
 
En bref, malgré un début difficile, une envie moyenne de le lire due au fait qu'il soit esthétiquement assez laid, avouons-le, j'ai étais plongé dans ce livre et je l'ai lu rapidement. Il est court certes, mais il est assez passionnant une fois que l'histoire commence réellement. Je le vous conseille si vous pouvez le lire. 
x
Ma note : 8/10 
Votre note : ?/10 
x
Challenge « Un mois, une lettre, un auteur »
d
/
/
​ 21 | 36
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.96.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le jeudi 15 mai 2014 16:35

Modifié le lundi 26 mai 2014 14:19

C'était un de ces hommes politiques à plusieurs faces, (...) sorte de jésuite républicain et de champignon libéral de nature douteuse, comme il en pousse par centaines sur le fumier populaire du suffrage universel. [Guy de Maupassant]

C'était un de ces hommes politiques à plusieurs faces, (...) sorte de jésuite républicain et de champignon libéral de nature douteuse, comme il en pousse par centaines sur le fumier populaire du suffrage universel. [Guy de Maupassant]X
X
BEL-AMI, de Guy de Maupassant
.
.
Auteur : Guy de Maupassant
Titre : Bel-Ami
Edition : le livre de poche
Page : 346  _ Date de parution : 1885
Genre : classique
Résumé : A qui Georges Duroy doit-il son irrésistible ascension ? Aux femmes séduites par sa jeunesse et sa beauté. La petite fille de l'une de ses maîtresses le surnommera Bel-Ami. Et ce fils d'aubergistes normands, à Canteleu, deviendra baron Du Roy de Cantel. L'amitié lui ouvrira la carrière journalistique. L'amour lui donnera l'argent et la gloire. Maupassant a été journaliste. Il a connu ce monde parisien du xixe siècle, les salles de rédaction qui font et défont les ministères, et leurs annexes, les salons mondains où naissent intrigues et liaisons. Ses portraits de femmes dévorées d'amour ou d'ambition, ses tableaux de la vallée de la Seine à Rouen, ses fiacres, avenue du Bois de Boulogne, sont oeuvre de peintre. Maupassant était un maître du récit. [résumé quatrième de couverture]
 
Mon avis : C'est une lecture agréable que j'ai fais avec « Bel-Ami » de Maupassant. Je l'ai dans ma pile de livres à lire depuis très longtemps, il est sûrement l'un de mes premiers livres dans cette pile. Et je l'ai sortis de celle-ci grâce à une lecture commune avec ImpassibleSilence. Du coup, je la remercie pour m'avoir permis de découvrir ce classique. Sinon, juste pour l'information, je n'avais même pas finis le livre que j'ai regardé le film sortit en 2012. Je me suis spoiler, mais ce n'est pas grave, ça ne m'a pas empêcher de trouver le livre très bon, et le film l'est également, je trouve (même si Pattinson a un sacré regard de vautour dedans, selon moi). 

Je ne vais pas parler de la première de couverture de mon édition, parce qu'il n'y a pas grand chose à dire. C'est un simple tableau, avec George Duroy (Du Roy de Cantel) au centre, entouré de trois femmes, que je suppose être sa femme et ses deux maîtresses. Je ne trouve pas ce tableau spécialement beau, mais il est assez représentatif.
 
Je vais donc parler de l'histoire en général. C'est donc l'histoire de George Duroy, fils de deux petits aubergistes de Canteleu, près de Rouen. Il vit à Paris, où il est pauvre, mais grâce à femmes, il va au fur et à mesure gravir le sommet de la pyramide sociale parisienne. C'est l'ascension de cet homme que l'on suis tout le long du livre. Son histoire avec les femmes, le journal dans lequel il écrit. A n'en pas douter, tout ce qu'il va obtenir, il le doit au femme. Je ne vous en dirai pas plus, car je n'aimerais pas vous spoiler, ce n'est pas mon but.
 
Parlons plutôt des personnages. Commençons naturellement pars George Duroy. Je ne l'ai ni apprécié ni détesté en faite. Il est cependant intéressant à suivre. Je ne me suis pas mis à sa place, car c'est un homme profiteur, arriviste et perfide. Mais c'est un homme banal. Il a des qualités et des défauts, mais je ne me suis pas identifié à lui, je n'ai pas pu. C'est un homme qui n'a pas vraiment de talent au début, il aime les femmes et l'argent. C'est quelqu'un qui est souvent en colère (surtout vers la fin). Mais c'est un personnage à pars entière, que même si l'on ne s'identifie pas à lui, on le comprend et on aime suivre ce qu'il fait.
 
Il y a ensuite mon personnage féminin préféré, Clotilde de Marelle. C'est le personnage gentil de l'histoire, celle qu'on voit dès le début jusqu'à la fin. Celle qui ne l'abandonne. Elle n'est pas naïve mais elle n'est vraiment pas méchante ni rancunière. Elle est jeune, drôle et gentille. Et j'ai autant compris sa position que celle de George. Bref, Clotilde, c'est la première maîtresse de George. Il y a également Madeleine Forestier. Elle est très secrète, très fière et c'est un personnage intéressant. Elle est intelligente. Et enfin, Virginie Walter. Pour elle, je peux juste dire que George est un vrai salaud avec elle.
 
Mais ce que j'ai préféré dans ce livre c'est vraiment l'écriture de l'auteur. J'ai toujours trouvé que Maupassant écrivait à la fois simplement et joliment. Pleins de figures de style, c'est toujours très compréhensible et complexe. Il trouve toujours les mots justes et les expressions qui nous font comprendre le plus les sentiments des personnages, les paysages. On s'y croirait.
 
Bref, j'ai l'impression que mon avis fait négatif. Ce n'est pourtant pas le cas, j'ai beaucoup apprécier lire ce roman. Un beau classique à découvrir pour ceux qui ne l'ont pas lu. La plume de l'auteur est très agréable, j'ai toujours adoré l'écriture de Maupassant. L'histoire est vraiment intéressante !   
x
Ma note : 8/10 
Votre note : 7,5/10 (2 notes)
d
Lecture commune avec ImpassibleSilence. 
/
/
​ 30 | 45
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.96.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le lundi 19 mai 2014 12:41

Modifié le lundi 16 juin 2014 16:10

Demain nous courrons plus vite, nos bras s'étendront plus loin... C'est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé. [F. Scott Fitzgerald]

Demain nous courrons plus vite, nos bras s’étendront plus loin... C’est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé. [F. Scott Fitzgerald]
Demain nous courrons plus vite, nos bras s’étendront plus loin... C’est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé. [F. Scott Fitzgerald]
F. Scott Fitzgerald, de son nom complet Francis Scott Key Fitzgerald, né le 24 septembre 1896 à Saint Paul (Minnesota) et mort le 21 décembre 1940, est l'un des plus grands écrivains américains du XXe siècle. Chef de file de la Génération perdue et émouvant représentant de L'Ère du Jazz, il est aussi celui qui lance la carrière d'Ernest Hemingway. 
x
Francis Scott Fitzgerald entre dans la célèbre université de Princeton en 1913. Frustré de n'être ni athlétique, ni brillant, ni riche, il consacre son énergie à l'écriture de comédies musicales. Fitzgerald qui se rêve homme d'action vit avec déception de ne pouvoir rejoindre la guerre qui s'achève. Sa rencontre avec la belle et excentrique Zelda Sayre va faire basculer sa vie. Grâce à ses efforts, il parvient finalement à vivre de sa plume et en 1920, c'est l'immense succès de L'Envers du Paradis. Avec Zelda, il va incarner l'époque "Jazz Age" (il écrit les nouvelles Les Enfants du jazz). Ils s'installent à Paris comme leur ami Ernest Hemingway. Ces années sont des années de beuveries, de chaos, d'argent facile. 

Fitzgerald écrit Les Heureux et les Damnés où il exprime ses angoisses. Avec sa femme, il s'installe ensuite au Cap d'Antibes et ils ont une fille, mais déjà, l'état de santé mentale de Zelda se détériore. C'est en France que Fitzgerald achève Gatsby le magnifique dont les adaptations cinématographiques vont lui permettre de mener encore une vie facile. 

Lors de la Dépression de 1929, le couple se trouve sur la Côte d'Azur. Fitzgerald boit de plus en plus et Zelda finit par être internée en Suisse. Cette dernière écrit un roman Accordez-moi cette valse. De retour aux États-Unis, Fitzgerald écrit Tendre est la nuit qui ne trouve pas son public malgré sa qualité. Ne vendant pas assez de livres, Firtzgerald se lance dans la lucrative mais détestée activité de scénariste pour Hollywood. En 1939, il commence Le Dernier Nabab mais boit plus que jamais. Il meurt en 1940 d'un arrêt cardiaque laissant son roman inachevé. 

Fitzgerald est un pilier de la littérature américaine à l'égal d'Hemingway dont il fut l'ami et en qui il voyait un modèle. Son œuvre est profondément marquée par sa liaison passionnée avec Zelda (de l'amour idéalisé de Gatsby à la déchéance du couple dans Tendre est la nuit). 
X
Demain nous courrons plus vite, nos bras s’étendront plus loin... C’est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé. [F. Scott Fitzgerald]
X
Demain nous courrons plus vite, nos bras s’étendront plus loin... C’est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé. [F. Scott Fitzgerald]
L'ENVERS DU PARADIS - Alors, soudain, tout changea, quand se leva le premier vent violent du succès et le délicieux voile de brume qu'il apporte. C'est un temps très bref et précieux, - car lorsque cette brume s'élève, en quelques semaines ou en quelques mois, on trouve que le meilleur est passé. Cela commença à l'automne 1919, J'étais comme un seau vide, si abruti après avoir écrit tout l'été que je m'étais embauché pour réparer les toits des wagons dans les ateliers de la Northern Pacific. C'est alors que le facteur sonna à ma porte, et ce jour-là je plaquai mon travail et je courus dans les rues, arrêtant les autos pour dire à mes amis et connaissances que mon roman, L'Envers du Paradis, avait été accepté par un éditeur. Cette semaine-là, le facteur sonna et sonna, et je payai mes terribles petites dettes, achetai un costume et me réveillai chaque matin dans un monde d'excitation et de promesses ineffables.
c
c
c


LES HEUREUX ET LES DAMNES - Anthony et Gloria, beaux, jeunes et doués, forment un couple obsédé par l'argent, prêt à tout pour recueillir la fortune considérable de leur grand-père, un milliardaire, ancien « requin » de Wall Street, qui subitement cherche à les déshériter. Dans l'atmosphère insouciante du New York de 1914, dans la frénésie de l'ivresse, la mélancolie des fêtes luxueuses d'un monde éphémère et fragile, l'amour et le mariage de ces deux jeunes « dieux », qui ressemblent étrangement à Fitzgerald et Zelda, se dégradent lentement...
x
x
x
x
x


x
Demain nous courrons plus vite, nos bras s’étendront plus loin... C’est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé. [F. Scott Fitzgerald]


GATSBY LE MAGNIFIQUE - New York, années folles... Dans sa somptueuse demeure de Long Island, Jay Gatsby organise de fastueuses réceptions où les invités se pressent en foule. Mais leur hôte ne cherche à éblouir qu'une seule personne : Daisy Buchanan. Elle est élégante, riche, séduisante, mais elle est la femme d'un héritier millionnaire... Avec ce texte devenu un classique, Fitzgerald, sur un air de jazz et une coupe de champagne à la main, met à nu le Rêve américain et écrit l'un des plus beaux romans du XXe siècle, ici présenté dans la traduction de référence, par Jacques Tournier.
x
x
x
Ma chronique sur ce livre
x
x
Demain nous courrons plus vite, nos bras s’étendront plus loin... C’est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé. [F. Scott Fitzgerald]TENDRE EST LA NUIT - Tendre est la nuit est l'histoire, largement autobiographique, de la décomposition d'un être fait pour être aimé, trop romantique pour pouvoir résister à son époque, trop tendre, malgré son apparente désinvolture, pour savoir sagement vieillir. C'est plus particulièrement l'histoire de l'amour de Dick et de Nicole, dont nous faisons connaissance à travers les yeux émerveillés d'une jeune actrice qui ne résiste pas au charme de Dick. Ce couple très uni cache un secret. Nicole a été soignée par Dick, médecin psychiatre. L'amour qu'elle a porté à Dick a fait de leur union une nécessité. Un jour viendra pourtant où ils devront se séparer... Mais le lecteur aura vécu avec eux les plus belles années d'une vie de loisir rendue magique par la richesse, les voyages. C'est un extraordinaire témoignage sur la vie d'entre les deux guerres qui nous est offert, un témoignage qui ne va pas sans une douloureuse nostalgie, un livre ensorcelé. Ce roman domine, avec Gatsby le Magnifique, l'oeuvre de Francis Scott Fitzgerald, l'émouvant représentant de la fameuse « génération perdue ».
x
Ma chronique sur ce livre
x
x
Demain nous courrons plus vite, nos bras s’étendront plus loin... C’est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé. [F. Scott Fitzgerald]

LE DERNIER NABAB - Juillet 1935, tremblement de terre en Californie, les studios d'Hollywood sont inondés. Le jeune producteur prodige Monroe Stahr assiste au sauvetage de deux promeneuses égarées. L'une d'elles ressemble étrangement à son épouse disparue, la star Minna Davis. Puis le travail reprend avec les scénaristes, les acteurs, les réalisateurs, dans un climat de passion, d'extrêmes tensions. Amoureux fou de son métier et du milieu sur lequel il règne en despote, Monroe Stahr l'est aussi de cette femme aperçue le jour de l'inondation, l'insaisissable Kathleen. Il cherche à la revoir, puis à la séduire, dans l'espoir de vivre avec elle le bonheur qui lui a échappé avec Minna.
L'univers du cinéma a fasciné Scott Fitzgerald autant que son héros. Comme lui, il est mort à Hollywood. En laissant ce roman inachevé.
x
x
Demain nous courrons plus vite, nos bras s’étendront plus loin... C’est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé. [F. Scott Fitzgerald]
x
x
Biographie de Babelio et de Le Livre de Poche
couverture de Coralie Bickford-Smith
x
x
​ 24 | 50
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.96.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 21 mai 2014 16:53

Modifié le vendredi 14 novembre 2014 12:43

On peut même dire qu'il ne faisait que ça, commettre des erreurs. Mais en fin de compte c'était encore lui qui avait raison : son erreur était seulement de croire tout le monde aussi raisonnable que lui. [Alain Robbe-Grillet]

On peut même dire qu'il ne faisait que ça, commettre des erreurs. Mais en fin de compte c'était encore lui qui avait raison : son erreur était seulement de croire tout le monde aussi raisonnable que lui. [Alain Robbe-Grillet]X
X
LES GOMMES, d'Alain Robbe-Grillet
.
.
Auteur : Alain Robbe-Grillet
Titre : Les Gommes
Edition : Les éditions de minuit
Page : 329  _ Date de parution : 1953
Genre : Policier, réécriture 
Résumé : Il s'agit d'un événement précis, concret, essentiel : la mort d'un homme. C'est un événement à caractère policier - c'est-à-dire qu'il y a un assassin, un détective, une victime. En un sens, leurs rôles sont même respectés : l'assassin tire sur la victime, le détective résout la question, la victime meurt. Mais les relations qui les lient ne sont pas aussi simples une fois le dernier chapitre terminé. Car le livre est justement le récit de vingt-quatre heures qui s'écoulent entre ce coup de pistole et cette mort, le temps que la balle a mis pour parcourir trois ou quatre mètres - vingt-quatre heures "en trop". [résumé quatrième de couverture] 
 x
Mon avis : « Les Gommes » est un livre que j'ai du lire pour le lycée. Ma toute dernière lecture de cette année scolaire pour le lycée. J'ai globalement pas mal apprécié mon année de lectures scolaires. Et ce livre, je l'ai bien apprécié également. Le bac de français approchant, il était grand temps que je lise ce tout dernier livre, avant la date fatidique où je devrais passer devant un professeur de français et me faire note pour mon oral. L'épreuve qui s'annonce la plus dure de cette année. L'oral et moi, ça fait deux depuis toujours. Mais revenons au livre.
 
Dans un premier temps, j'aime bien la couverture. C'est simple, c'est épuré. Globalement, j'aime bien les éditions de minuit pour cette aspect-là des livres. Et j'aime cette édition pour les pages, épaisses et douces. Pour la typographie, agréable à lire. Mais assez parlé de l'édition, après tout, ce n'est pas grand chose.
 
Le résumé, je le trouve beau, bien écrit. Il donne assez envie de lire le livre. Même si j'avoue que si je n'avais pas du le lire pour le lycée, je ne l'aurai pas acheter (sans compter qu'il coûte assez cher). C'est assez descriptif de ce qu'il se passe dans le livre quand on sait lire à travers les lignes. Et on sent la plume de l'auteur. Car il faut s'y habituer, tout le long du livre, ce sera comme ça. C'est un genre qui s'appelle le Nouveau Roman. Et c'est assez dur au début, mais quand on s'y habitue, c'est bien. Pour vous expliquer rapidement. Il n'y a ni indications spatio-temporel très précises, ni indications sur les personnages très précises (tel que leur physique, leur naissance, leur vie avant l'histoire, voir même leur prénom ou leur nom – comme dans certains romans de Marguerite Duras -). Alors je vous laisse deviner qu'au début, c'est assez perturbant.
 
Passons aux personnages. En gros, il y a l'assassin, Garinati. Il y a le détective, Wallas. Et enfin, il y a la victime, Daniel Dupont. Les autres sont des personnages secondaires. Au tout début du livre, c'est l'assassinat rater de Daniel Dupont par Garinati. Wallas arrive ensuite, il est le personnage principal. Wallas, dont on ne connaît que quelques bribes de son passé, ce prénom et aussi qu'il ressemble beaucoup à Garinati, l'assassin, au point de le confondre avec ce dernier. Ensuite, il y a Daniel Dupont. Censé être mort au prologue du livre. Mais il ne l'ai pas, Garinatia l'a loupé. Sauf que Wallas ne le sait pas, voilà toute l'histoire. Je ne sais pas trop quoi dire de Dupont étant donné qu'il n'apparaît pas beaucoup dans le livre. On ne parle que de lui, mais il n'apparaît qu'au début et à la fin. Ensuite il y a Garinati, qu'on ne voit pas beaucoup non plus. L'assassin. Il ressemble à Wallas, physiquement. Il fait partit d'une sorte de gang, et son patron s'appelle Bona.
 
En même temps que décrire les personnages, j'ai un peu décris toute l'histoire. Je ne vous dirai pas le final du livre. Je ne vais pas vous spoiler, mais c'est assez surprenant. Et rien que pour un final pareil je vous conseille de lire le livre (je ne vous fais pas trop d'éloge de cette fin, vous seriez peut-être déçue si il vous venez en tête de lire le livre).
 
Il s'agit d'une réécriture du mythe D'Oepide. Il fallait que je le dise. Wallas ne sait pas que Dupont est encore vivant, tandis que nous le savons depuis le début. D'autres personnages le savent, mais ne lui disent pas. Les chapitres sont mis en forme d'actes et de scènes. Il y a toujours ces références à la réécriture d'Oedipe par Cocteau (« La Machine Infernale »). Comme la devinette, éternelle rengaine du livre, dites par l'ivrogne (autre référence). Bref, ce livre est bourré de références. Autre référence au théâtre, l'action se passe en seulement vingt-quatre heures. Comme dans une tragédie.
 
Parlons maintenant de l'écriture de l'auteur. C'est joli, c'est bien écrit. Mais les points de vue se multiplient, et c'est parfois dur de savoir qui parle. C'est également un peu compliqué au début, car c'est vraiment un style. Mais ça m'a finalement plu.
 
En bref, c'est un bon livre. Il n'est pas ennuyeux, mais il n'est pas énormément divertissant non plus. Ce n'est pas le genre de livre que tu peux lire d'une traite, il faut du temps, et du silence. Car il faut se concentrer pour tout bien suivre et saisir. L'écriture de l'auteur est belle, bien que ce soit assez spécial, il faut prendre le temps de s'y habituer. L'histoire en elle-même est intéressante, assez agréable à suivre, originale même. Je le conseille à tout ceux que ce genre d'histoire puisse plaire. Pas tout le monde, je le concède. Mais tenté, et peut-être ce livre vous plaira ! 
x
PS : le titre "Les Gommes", vient du fait que durant tout le livre, Wallas cherche LA gomme (qu'il ne trouve pas d'ailleurs). Juste ça. 
x
Ma note : 7,5/10 
Votre note : ?/10 
d
/
/
​ 24 | 48
Commenter

Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (44.201.96.43) si quelqu'un porte plainte.

Connecte-toi

#Posté le mercredi 04 juin 2014 12:24

Modifié le vendredi 13 juin 2014 12:51

Ses archives (96)

  • Par des voies contraires ils sont arrivés au même résultat que Lol V. Stein, eux, à force de faire, de dire, d'essayer, de se tromper, de s'en aller, et de revenir, de mentir, de perdre, de gagner, d'avancer, de revenir encore, et elle, Lol, à force de rien. [Marguerite Duras] ven. 13 juin 2014
  • Mon pouvoir vient du ciel et envahit l'espace, mon âme s'exprime en dessinant et sculptant dans la glace et mes pensées sont des fleurs de cristal gelées. [La reine des neiges] dim. 15 juin 2014
  • Ce que je me demande, c'ets si notre vie a été tellement différente de la vie des personnes que nous sauvons... Nous terminons tous. Peut-être qu'aucun d'entre nous ne comprend réellement ce qu'il a vécu, et que personne n'a le sentiment d'avoir assez de temps. [Never let me go] lun. 16 juin 2014
  • Réduire Hitler à sa scélératesse, c'est réduire un homme à l'une de ses dimensions. C'est lui faire le procès qu'il fit lui-même aux Juifs. Blanchir l'humanité en en excluant Hitler. Comme si l'inhumanité n'était pas spécifiquement humaine. [Eric-Emmanuel Schmitt] mar. 17 juin 2014
  • Vous pouvez devenir important, mais pas autant que vous le prétendez. A un moment donné, votre vie commence à décliner, vous êtes arrivé à mi-chemin, pas au bout, vous êtes mi-content, mi-triste [...]. Vous n'êtes ni froid ni chaud, vous êtes tiède et, comme le dit l'évangéliste dans un livre sacré, les aliments tièdes n'affectent pas le palais. [Paulo Coelho] mer. 25 juin 2014
  • J'aurai aimé trouver un moyen de défaire le passé. Mais c'était impossible. On ne pouvait rien faire. Je suis resté sans rien dire et j'ai essayé de lui dire par la pensée combien je regrettais ce qui s'était passé. [Mysterious Skin] ven. 27 juin 2014
  • Précédent
  • Suivant
  • Précédent
  • 1 ...
  • 5
  • 6
  • 7
  • 8
  • 9
  • 10
  • 11
  • 12
  • 13
  • 14
  • Suivant

Design by Romanian-Wind

Signaler un abus

Abonne-toi à mon blog !

RSS

Romanian-Wind

Masquer
Photo de Romanian-Wind
  • Suivre
  • Plus d'actions ▼
  • Partager
  • Bloquer
  • S'abonner à mon blog
  • 56 sources
  • 262 fans
  • 22 honneurs
  • 96 articles
  • 3 113 kiffs
  • 11 391 commentaires
  • 14 859 visites
Jouer

Soundtrack Aydio - Deltitnu

Ajouter

Création : 23/06/2013 à 10:42 Mise à jour : 27/08/2015 à 08:33

Skyrock.com
Découvrir
  • Skyrock

    • Publicité
    • Jobs
    • Contact
    • Sources
    • Poster sur mon blog
    • Développeurs
    • Signaler un abus
  • Infos

    • Ici T Libre
    • Sécurité
    • Conditions
    • Politique de confidentialité
    • Gestion de la publicité
    • Aide
    • En chiffres
  • Apps

    • Skyrock.com
    • Skyrock FM
    • Smax
  • Autres sites

    • Skyrock.fm
    • Tasanté
    • Zipalo
  • Blogs

    • L'équipe Skyrock
    • Music
    • Ciné
    • Sport
  • Versions

    • International (english)
    • France
    • Site mobile